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Eschatologie : Le préambule de la constitution européenne NDLR: VGE rend hommage aux héritages culturels helléniques, latins (qui ont combattu la foi chrétienne à ses débuts) et ceux des Lumières (qui ont voulu combattre la vraie), mais ne mentionne pas le composant judéo-chrétien dans la formation de la culture européenne. Bref, c'est très bien ainsi. Mieux vaut que le nom de l'Eternel ne figure pas dans la constitution d'un royaume qui n'est pas le sien. Le Financial Times donne également quelques points clés de la constitution : - un nouveau président de lUnion, doté dun réel pouvoir, établira lagenda stratégique et sera à la tête de lUnion ; - un ministre des affaires étrangères, sous lordre du président, développera la politique étrangère ; - une nouvelle Commission Européenne qui représentera tous les pays membres, mais seule la moitié aura le droit de vote ; - les pays membres de la zone Euro exerceront un contrôle plus étroit sur leur affaires économiques, avec en vue la nomination dun ministre des finances pour représenter lEuro et en diriger la politique monétaire ; - une charte des Droits Fondamentaux garantira les droits de base, y compris le droit à la grève. Giscard attaqué sur le Préambule de la constitution européenne Valéry Giscard dEstaing, président de la Convention Européenne, a présenté hier son préambule à la future constitution européenne, mettant laccent sur « des héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe » sans mentionner Dieu et le Christianisme. Lexclusion de Dieu mettra en colère bon nombre de pays catholiques, les chrétiens démocrates et le Vatican, alors même que les critiques se multiplient à légard du projet de la constitution. Lancien président français espérait que le préambule énoncerait les valeurs fondamentales de lEurope. Ce texte est destiné à être lintroduction de la Constitution. Il serait enseigné à lécole afin dinspirer les générations à venir. Avec ses 6 paragraphes, le préambule européen, qui sera présenté aux dirigeants de lUnion Européenne le 20 juin, est beaucoup plus long que les textes comparables. « Le projet européen est longuet, maladroitement phrasé, vague sur points essentiels et dun idéalisme éthéré », selon Andrew Moravcsik, professeur de science politique à Harvard. Le projet de la constitution dans son intégralité, présenté partiellement cette semaine, a attisé la colère de plusieurs côtés de par son contenu. Romano Prodi, président de la Commission Européenne, critique labsence de proposition pour une plus grande coordination dans les domaines économique et diplomatique. Il encourage les 105 membres de la Convention à proposer des amendements lors des débats qui vont avoir lieu aujourdhui et demain. « Je dois admettre honnêtement que le texte me déçoit », déclare M. Prodi, « De certains points de vue, cest un retour en arrière. Malgré lénorme travail accompli, le texte tel quil est devant nous manque la vision et lambition. » Certains membres de la Convention critiquent le projet en ce quil ne protège pas les intérêts des petits pays. Elmar Brok, parlementaire européen du parti chrétien démocrate allemand, ajoute que le texte est biaisé « en faveur des grands pays », comme la Grande-Bretagne et la France ». Sur le chapitre de la foi, M. Giscard dEstaing a accepté les arguments selon lesquels une référence explicite au christianisme heurterait les sensibilités des autres groupes religieux. A la place, il fait référence aux héritages « hellénique et romain » et aux « courants philosophiques des Lumières ». Les valeurs communes de lEurope sont définies comme « légalité des êtres, la liberté, le respect de la raison » ; elle se donne pour mission la protection des « plus fragiles et (des) plus démunis ». Suite à linsistance des Britanniques pour que le terme « fédéral » soit écarté, M. Giscard dEstaing a inséré une phrase plus consensuelle que les Européens seront « unis d'une manière sans cesse plus étroite ». Du fait que personne nest entièrement satisfait, les adjoints de M. Giscard dEstaing espèrent trouver des compromis afin que la Convention puisse sunir autour dun texte commun.
S'inspirant des héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe qui, nourris d'abord par les civilisations hellénique et romaine, marqués par l'élan spirituel qui l'a parcourue et est toujours présent dans son patrimoine, puis par les courants philosophiques des Lumières, ont ancré dans la vie de la société sa perception du rôle central de la personne humaine et de ses droits inviolables et inaliénables, ainsi que du respect du droit, Convaincus que lEurope désormais réunie entend poursuivre cette trajectoire de civilisation, de progrès et de prospérité, pour le bien de tous ses habitants, y compris les plus fragiles et les plus démunis ; qu'elle veut demeurer un continent ouvert sur la culture, sur le savoir, et sur le progrès social ; et qu'elle souhaite approfondir le caractère démocratique et transparent de sa vie publique, et oeuvrer pour la paix, la justice et la solidarité dans le monde, Persuadés que les peuples de l'Europe, tout en restant fiers de leur identité et de leur histoire nationale, sont résolus à dépasser leurs anciennes divisions, et, unis d'une manière sans cesse plus étroite, à forger leur destin commun, Assurés que, « Unie dans sa diversité », lEurope leur offre les meilleures chances de poursuivre, dans le respect des droits de chacun, et dans la conscience de leurs responsabilités à l'égard des générations futures et de la Terre, la grande aventure qui en fait un espace privilégié de lespérance humaine, Reconnaissants aux membres de la Convention européenne d'avoir élaboré la présente Constitution au nom des citoyens et des Etats d'Europe, [Lesquels, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, sont convenus des dispositions qui suivent :]
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