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DOSSIER
: Être Adventiste Aujourd'hui
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Etre
adventiste aujourd'hui !
Par
les temps qui courent, il n'est pas toujours facile d'appartenir
à une minorité religieuse.
On n'aime pas se marginaliser, se distinguer des autres et aller
à contre-courant. Porter l'étiquette "adventiste"
peut parfois
sembler
être un fardeau.
Pourtant,
à y regarder de plus près, si nous paraissons
être timoré quant à notre appartenance,
le regard des autres nous concernant n'a pas à nous complexer
!
Démonstration
:
Dans
la brochure parue en 1994 Des sectes à notre porte,
d'Yves de Gibon et Jean Vernette (spécialiste catholique
des sectes et du New Age), voici ce que nous pouvons lire à
l'article concernant les Adventistes, p. 17 :
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Adventistes
du 7e Jour
Église
insistant sur l'attente de l'Avènement (ou retour) prochain
du Christ (en anglais : advent »), et l'observation du
samedi comme jour consacré au Seigneur.
Origine.
Un fermier de l'État de New York, membre de l'Église
baptiste, William Miller (1782-1849), pensa avoir reçu
une révélation pour enseigner la date du Retour
du Christ. Ce devait être le 22 octobre 1844. II réunit
des disciples, mais la date passa sans que rien n'arrivât.
Une femme de grande valeur issue du mouvement, Ellen White (1827-1915),
reprit la cause et expliqua qu'une vision lui avait fait savoir
que, ce jour-là, le Christ avait débuté
la fin du monde par la grande enquête qui inscrit les
élus au livre de vie. Elle laissa 9 livres de révélations.
Doctrine.
Celle des Églises de la Réforme qui prennent la
Bible à la lettre (fondamentalistes). Seuls les justes
ressusciteront. II n'y a pas d'immortalité de l'âme.
Seul le baptême est admis après la conversion,
et par immersion. II n'y a à la Cène qu'une présence
spirituelle du Christ. Les Adventistes sont des chrétiens
fort estimables, ouverts actuellement à l'oecuménisme
en climat fraternel.
Vie.
Attachent une très grande importance aux vertus morales.
II faut s'abstenir de viande, de café, de thé,
d'alcool, de tabac (cf. la Ligue « Vie et Santé
»). « La réforme sanitaire fait partie de
l'oeuvre du salut. » Le luxe et le péché
de la chair sont rigoureusement condamnés. Grand souci
des autres: il faut prêcher, guérir, secourir.
Très soucieux de la liberté religieuse. L'Église
Adventiste n'est pas une secte.
Diffusion.
6 millions 600 000 fidèles dans le monde. Siège
mondial à Washington.
116 000 collaborateurs à plein-temps. 6 000 émissions
de radio et près de 500 programmes télévisés.
Nombreuses écoles, 2 universités, 431 hôpitaux
et dispensaires. Une presse abondante et de qualité (500
périodiques en diverses langues).
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En France, 10 500 fidèles. Revues: Signes des temps;
Vie et Santé; La revue adventiste: Jeunesse. Émission
de radio: La voix de l'espérance. Le Bureau d'Information
Adventiste publie un bulletin (B.I.A.) fort bien conçu
et ouvert.
Adresses: France-Nord: 130 bd de l'Hôpital, 75013 Paris;
tél. 43.31.95.30 ; France-Sud: Rue du Romarin, 34170
Castelnau-le-Lez ; tél. 67.57.20.56. Maison de formation
à : 74160 Collonges-sous-Salève.
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Avec
les adventistes, nous avons affaire à des chrétiens
pieux, sérieux, dont les pasteurs sont bien formés,
qui étudient la Bible pour y chercher la Parole de Dieu,
dont la tenue morale est élevée.
René
Girault - Revue
Unité des chrétiens, janvier 1983, n°
49, p. 11.
On
a parfois tendance à ranger les adventistes dans la longue
liste des «sectes protestantes», ce qui est une
erreur grossière. Il suffit de parcourir un peu l'histoire
de cette Eglise, d'en étudier la théologie et
la doctrine pour se rendre à l'évidence : de la
même manière que les baptistes, les pentecôtistes
ou les méthodistes sont des branches du protestantisme,
les adventistes sont une expression de la foi et de la spiritualité
issues de la Réforme.
Eric
Denimal - Le Christianisme au XXe siècle, 10-23
juillet 1994, p. 5.
Dans
la définition de ses objectifs, comme dans I'organisation
et la réalisation de son service évangélique,
l'Union franco-belge des adventistes du septième jour
exprime une des réalités de l'identité
protestante.
Louis
Schweitzer - Secrétaire général de la Fédération
protestante de France, 4 juillet 1994.
Les
Adventistes poursuivent leur inestimable travail de formation
biblique et de retour à une vie saine. Il n'est pas rare
d'avoir avec eux un dialogue oecuménique... C'est à
leur endroit que l'on perçoit combien l'usage inconsidéré
du vocable "sectes" peut être blessant et inadapté,
car ce terme - que l'on ne peut employer qu'analogiquement -
se charge de plus en plus de normativité, de défiance
et de mépris dans le vocabulaire courant.
Bulletin
du secrétariat de la conférence épiscopale
française, n° 15, octobre
1980, p. 4.
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Ainsi,
si le livre Des sectes à notre porte et le Bulletin
du secrétariat de la conférence épiscopale
française affirmait que :
"l'Église
Adventiste n'est pas une secte."
"c'est
à leur endroit que l'on perçoit combien l'usage
inconsidéré du vocable "sectes" peut
être blessant et inadapté"
le
Pape, déclarait lors d'un périple en Asie en mai
1984 :
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Peu
après, diverses entreprises missionnaires suivirent,
y compris celles de membres de la Mission évangélique
des mers du Sud, de l'Eglise méthodiste, des Adventistes
du septième jour et d'autres. Ces entreprises visaient
non seulement à mieux faire connaître le Christ,
mais aussi à travailler pour la santé et l'éducation
des gens.
La
Documentation catholique, 17 juin
1984, p. 687.
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Discours
d'autant plus surprenant que le Pape n'en a jamais manqué
une pour fustiger les sectes, notamment en Amérique Latine.
La thèse et l'hypothèse...
Le
docteur en théologie F. Blanke, professeur d'histoire
ecclésiastique à l'université de Zürich,
publia dans les années 1950 une brochure sous le titre
"Kirchen und Sekten" (Eglises et Sectes, Zwingli-Verlag,
Zürich). Sous la rubrique "Communautés fort
discutées", il écrit ce qui suit concernant
le mouvement adventiste (p. 73, 74) :
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Adventistes
du Septième Jour (Adventistes, Sabbatistes). Le mot "advent"
signifie "arrivée". Les Adventistes attendent
la prochaine deuxième venue du Christ sur terre (retour).
"Du septième jour", parce que les Adventistes,
comme les Juifs, sanctifient le sabbat et non le dimanche. Faut-il
à cause de cela juger la communauté comme une
secte ? Une secte est une tendance religieuse qui ne lie pas
le salut éternel à la seule rédemption
par le Christ, mais qui y ajoute des directives et des idées
humaines, considérées comme nécessaires
au salut.
La communauté adventiste serait une secte si son dogme
était : "La foi en Jésus et l'observation
du sabbat préparent l'entrée au salut." Or,
l'adventisme ne soutient pas cette doctrine ! Ellen-G. White,
en qui les Adventistes honorent leur fondatrice, savait que
l'homme est sauvé uniquement par la grâce manifestée
en Christ. Elle a écrit : "Le Seigneur ne demande
pas que nous accomplissions des choses difficiles pour obtenir
le pardon. Nous n'avons pas besoin de faire de longs et pénibles
pèlerinages, ni d'accomplir des actions douloureuses,
afin de recommander notre âme au Dieu du ciel, ou pour
obtenir le pardon de nos transgressions. Celui qui reconnaît
son péché et le délaisse obtiendra miséricorde."
De son côté, G. Tobler, responsable de l'Advent-Verlag
à Zurich-Oerlikon, a déclaré, dans une
conférence publique en 1954 : " Nous ne pouvons
pas vouloir observer les commandements de Dieu afin de devenir
chrétiens ou pour plaire à Dieu. II faut d'abord
s'abandonner au Christ, et il nous rendra capables d'obéissance,
d'obéissance par la foi. C'est pourquoi toute propre
justice, tout orgueil doivent premièrement être
détruits sous la croix du Christ. "
Les Adventistes tiennent donc fermement à la justification
par la foi, et ne veulent pas gagner le ciel par l'observation
du sabbat. Mais ils croient que l'homme sauvé a la force
et le pouvoir de garder les dix commandements, le sabbat compris.
Ils ne voient pas que Jésus-Christ ait supprimé
le sabbat. Il a guéri le jour du sabbat, et a permis
à ses disciples d'arracher des épis, ce jour-là,
deux choses, qui, d'après les Juifs, étaient défendues
En Amérique du Nord, contrairement à l'Europe,
ils ne sont pas rangés au nombre des sectes reposant
sur l'erreur. Sans doute, les chrétiens adventistes doivent-ils
être sur leur garde, afin que le Christ reste au milieu
d'eux, et que sa grâce ne soit pas obscurcie par l'exigence
de l'observation du sabbat.
L'Eglise adventiste, qui compte aujourd'hui un million de membres
inscrits, a entrepris une grande activité missionnaire
en terre païenne. A part cela, Ellen-G. White, partant
de la conviction que Dieu ne nous a pas seulement confié
le soin de l'âme mais aussi celui du corps, a fondé
une importante uvre sanitaire.
Les Adventistes s'abstiennent de viande, de café, de
thé, d'alcool et de tabac. Ils préfèrent
les fruits et en général un régime sain
et conforme aux lois naturelles. Leur revue "Leben und
Gesundheit" (Vie et Santé) donne à cet égard
des directives excellentes. Dans leurs nombreux établissements,
"La Lignière" à Gland est un de ceux-ci,
le programme adventiste de la réforme sanitaire est réalisé.
Ajoutons encore que les Adventistes pratiquent le baptême
des adultes ; la sainte Cène est précédée
du lavement des pieds. Chaque mercredi, à 11 h 45, sur
Radio-Luxembourg, les Adventistes ont leur émission (en
allemand) "La Voix de l'Espérance".
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Il
est vrai que sur le plan de la santé les adventistes
sont le groupe de population qui a suscité le plus grand
intérêt parmi les chercheurs.
Les
adventistes ont en général un régime ovo-lacto-végétarien
- quelques-uns un régime strictement végétarien,
sans oeufs, ni produits laitiers - riche en fruits, céréales
complètes et légumes. En outré, ils ont
un mode de vie sain, exempt de tabac, de boissons alcoolisées
et d'autres drogues. Depuis plus de cent ans, les adventistes
pratiquent ce mode de vie, qui donne des résultats remarquables.
Les effets de leurs habitudes sont si frappants - une santé
meilleure et une plus grande longévité - qu'ils
ont attiré l'attention de chercheurs du monde entier.
Les plus prestigieuses revues scientifiques ont publié
des études sur la santé des adventistes.
A l'heure actuelle, plus de cent cinquante recherches ont été
réalisées sur ce groupe particulier de population,
composé de personnes de différentes races et cultures.
Toutes ces études soulignent que les adventistes jouissent
d'une meilleure santé par rapport au reste de la population.
Voici
toujours sur la sujet de la santé un encart intéressant
tiré de La Vie Naturelle, n° 163/Septembre
2000, p. 79 :
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Les
Adventistes du Septième Jour
S'ils
se situent clairement au côté des "Protestants"
par leur ferme attachement aux deux principes fondateurs, "justification
par la foi" et "autorité unique des Écritures",
les Adventistes du Septième Jour s'en écartent
par quelques spécificités. Né au milieu
du XIXe siècle, du rassemblement de croyants de plusieurs
"dénominations" partageant la certitude du
proche retour du Christ le "Mouvement des Adventistes du
Septième Jour" s'est constitué et renforcé
autour de "l'autorité" d'une femme exceptionnelle,
Ellen Gould White, à laquelle les membres de ce groupement
accordent le statut de "prophétesse inspirée".
Outre une grande quantité d'ouvrages de qualité
sur la spiritualité et l'éducation, Ellen White
a également beaucoup écrit dans le domaine de
la santé et de l'alimentation, et elle est considérée
par les hygiénistes, quelles que soient leurs opinions
philosophiques ou religieuses, comme l'un de leurs pionniers.
Elle est à l'origine de " l'ovo-lacto-végétarisme
", majoritairement adopté par les membres du mouvement.
Elle inspira la mise en service de la clinique de Battle Creek
(Michigan, USA), où exerçait le très célèbre
docteur Kellogg, et de bien d'autres cliniques, et la création
de la société Kellogg qui devait apporter à
la population américaine une alimentation de qualité...
Bien d'autres sociétés de diététique,
partout dans le monde, furent créées par des membres
convaincus du mouvement Adventiste. En Europe, les deux premières
sociétés de produits naturels, Pur Aliment et
Vie et Santé, créées en France à
la fin du 19ème siècle, sont adventistes, comme,
en Suisse, la société Phag et en Allemagne, Granovita.
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Ellen
White " est considérée par les hygiénistes,
quelles que soient leurs opinions philosophiques ou religieuses,
comme l'un de leurs pionniers. Elle est à l'origine de
" l'ovo-lacto-végétarisme ".
Confirmation
dans le livre de Michio Kushi, animateur du mouvement macrobiote,
Prévenir le Cancer par l'alimentation, 1988, p.
217 :
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Au
tournant du siècle dernier Ellen White, prophétesse
à la tête du mouvement adventiste, encourageait
ses fidèles à renoncer à la viande, aux
plats en sauce et aux pâtisseries et à adopter
une nourriture frugale et simplement préparée,
qui tienne compte du climat et des saisons.
"Qui
mange de la viande se nourrit en dernier ressort de céréales
et de légumes, puisque c'est d'eux que l'animal a reçu
les éléments qui ont permis sa croissance. La
vie des céréales et des légumes est transmise
à celui qui les a consommés, et nous en bénéficions
en mangeant la chair des animaux. Mais il est autrement préférable
de l'accueillir directement, en nous rassasiant des aliments
que Dieu nous a destinés. [...] Les gens absorbent sans
arrêt de la viande, contaminée par [des substances]
tuberculeuses et cancéreuses."
(Source : Ellen White, Ministry of Healing, Mt. View,
Californie, Pacific Press Publishing Association, 1905, p. 313.)
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Si
l'Eglise adventiste n'est pas classée dans le registre
des sectes, si elle a apporté un regard nouveau sur l'alimentation,
penchons-nous maintenant sur les points doctrinaux en général,
et le sabbat en particulier. Voyons tout d'abord ce qu'en disent
nos amis catholiques :
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Plus
de mille ans avant l'existence du Protestantisme, l'Eglise catholique,
en vertu de sa mission divine, a changé le jour du repos
du samedi au dimanche. La Bible et le sabbat constituent le
mot d'ordre du Protestantisme; mais nous avons démontré
que c'est la Bible contre leur Sabbat... Ils n'ont jamais -
pas même une fois en leur vie - observé le vrai
Sabbat que leur divin Maître a observé jusqu'à
sa mort, et que les apôtres, suivant son exemple, ont
observé pendant trente ans après sa mort. Il n'y
a dans l'histoire du monde entier, un exemple plus ignominieux
de la violation d'un principe posé que celui-ci. De la
Genèse à l'Apocalypse, la Bible ordonne aux Protestants
de sanctifier le commandement de Dieu qui enjoint d'observer
le samedi de chaque semaine. Et cependant, ces gens, qui proclament
la Bible comme leur "seul guide infaillible", n'ont
jamais observé ce précepte depuis 300 ans ! ...Nous
sommes donc en présence de l'exemple le plus patent,
le plus accablant et le plus fatal qu'il soit possible de rencontrer,
de la violation, par une secte religieuse, des principes qui
sont à la base de sa croyance.
Catholic
Mirror (organe du Cardinal Gibbons), The Christian Sabbath,
septembre 1893.
Et
la même brochure de constater, que dans tout le monde
chrétien, il n'y a qu'une seule secte, encore en petit
nombre (les Adventistes du Septième Jour) qui observe
le samedi en conformité au quatrième commandement
du Décalogue ; et elle conseille à Messieurs les
protestants, s'ils veulent être conséquents avec
eux-mêmes, de retourner au samedi, ou sinon de rentrer
dans le giron de l'Eglise catholique. COMMANDEZ
LA BROCHURE.
Les adventistes du septième
jour. Ce qui leur a fait donner ce nom, c'est qu'ils observent
le sabbat, le septième jour de la semaine, ou samedi;
car ils prétendent qu'on ne peut justifier par l'Ecriture
le transfert du sabbat au dimanche; et il fut avouer que, si
l'on n'admet d'autre règle de foi que la Bible, il est
difficile de leur prouver le contraire.
Dictionnaire
de Théologie Catholique, VACANT et MANGENOT, I, 1930,
art. "Adventistes", col. 513-514.
Si la Bible est prise comme le seul et
unique guide du chrétien, alors c'est l'Adventiste du
Septième Jour qui a raison en observant le Sabbat.
The
Question Box (organe cath.), 1903, pp. 254-255.
Ils
[les adventistes] ont le mérite de cette logique unique
parmi les protestants, d'après laquelle, puisqu'ils refusent
de reconnaître l'autorité de l'Eglise, ils se refusent
également à la suivre en ce qui concerne le transfert
du jour du Seigneur du samedi au dimanche.
Extension
Magazine, " The National Catholic Monthly ", vol.
33, n 10, mars 1939, p. 24.
Cher Monsieur,
Est-elle fondée l'accusation des protestants contre vous
? Ils disent que vous avez changé le Sabbat du septième
jour en ce que l'on appelle le dimanche des chrétiens
qui s'identifie au premier jour de la semaine. S'il en est ainsi,
quand avez-vous fait ce changement et par quelle autorité
?
J.L. DAY, le 22 mai 1954, Lettre adressée au Pape Pie
XII.
" Cher Monsieur,
En ce qui concerne le changement de l'observation du Sabbat
juif au dimanche chrétien, j'aimerais attirer votre attention
sur les faits suivants :
1) Les protestants qui acceptent la Bible comme étant
la seule règle de foi et religion sont obligés
de revenir à l'observation du Sabbat. Le fait qu'ils
ne le font pas et observent plutôt le dimanche démontre
à tort qu'ils ne sont pas conséquents avec eux-mêmes.
2) Nous, les catholiques n'acceptons pas la Bible comme étant
la seule règle de foi. A part la Bible, nous avons l'Eglise
vivante, l'autorité de l'Eglise pour nous guider. Nous
disons que cette Eglise instituée par Christ a pour but
de renseigner et de guider les hommes dans la vie; elle a aussi
le droit de changer les lois cérémonielles de
l'Ancien Testament. Partant de là, nous acceptons le
changement du Sabbat au dimanche qu'elle a fait. Nous confirmons
en toute franchise que : "Oui, l'Eglise a fait ce changement,
a institué cette loi à l'instar de beaucoup d'autres
lois, par exemple : l'abstinence le vendredi, le célibat
des prêtres, les lois concernant les mariages mixtes,
les règlements des mariages catholiques et des milliers
d'autres lois".
3) Nous disons aussi que de tous les protestants, les Adventistes
du Septième jour constituent le seul groupement (religieux)
qui raisonnent correctement et qui sont conséquents avec
eux-mêmes dans leurs enseignements. Il est même
quelque peu ridicule de voir les Eglises protestantes aussi
bien en chair que dans leur législation demander l'observation
du dimanche dont l'origine n'a rien à voir avec la Bible.
PETER
R. TRAMER, Editeur de The Catholic Extension Magazine,
avec la bénédiction du Pape Pie XII.
Voir
aussi le Journal Sentinel (Eglise catholique Ste Catherine)
du 21 mai 1995, volume 50, n°22.
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Si
du côté catholique, beaucoup sont prêts à
reconnaître le bien-fondé scripturaire de l'observation
sabbatique, quelques protestants reconnaissent néanmoins
que pour la pratique
dominicale il faut parler de tradition protestante :
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Les
réformés comme les autres sont plus soumis à
la tradition qu'ils ne veulent le dire. Sur la question de la
célébration du dimanche, ...l'apport de la tradition
a été très net. Lorsqu'une confession chrétienne,
comme l'adventisme, entame sur ces difficiles sujets, au nom
de l'Ecriture, une controverse avec les réformés,
elle est d'avance victorieuse, et les textes par lesquels notre
Eglise défend sa position, en dehors du rôle de
la tradition, ou sans invoquer l'esprit de la Révélation,
sont rares et n'emportent pas l'adhésion. Nous aimons
mieux le dire très carrément et affirmer qu'il
y a une tradition protestante.
Jean
CADIER (théol. réf. fr.), Le Christianisme
Social, sept.-déc. 1937, p. 318.
Y
a-t-il des textes bibliques qui parlent d'un transfert du jour
du repos du samedi au dimanche ? Les adventistes ont raison
sur ce point. Aucun texte ne parle d'un tel transfert. S'il
y a eu transfert de fait, c'est seulement le résultat
de lois et de conventions humaines. [...] Le dimanche est en
fait devenu le jour du repos, dès l'Eglise antique. Mais
ce sont des lois ecclésiastiques, puis des lois civiles,
qui en ont décidé ainsi. Le seul jour de repos
mentionné dans l'Ecriture Sainte est et reste le sabbat.
André
CONTAMIN (past.), ICHTUS (revue évangél.),
n 121 (mars 1984), p. 28.
Afin
de trouver quelque chose à dire sur l'adventisme, beaucoup
se sont contentés d'affirmer n'importe quoi. Cependant,
quoi qu'on puisse dire concernant l'adventisme du septième
jour, lorsqu'on s'appuie sur sa littérature officielle
et ses positions historiques, on ne peut nier qu'il ait toujours
en majorité adhéré aux doctrines cardinales
et fondamentales de la foi chrétienne indispensables
au salut et à la croissance en grâce qui caractérisent
tous les vrais croyants chrétiens.
Revue
ETERNITY, Rév. W.R. MARTIN, novembre 1956.
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© 2002 - CERA
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