L'Eucharistie
Article
de Let Us Reason Ministries. L'original anglais peut être consulté sur le site
http://www.letusreason.org
Nous avons
jugé opportun de reproduire ici cet article.Il se peut que nous ne partagions
pas toutes les vues de l'auteur. Cet article n'engage que lui.
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La
Sainte Cène du Nouveau Testament vient de la Fête de Pâque. Jésus a accompli une
tradition que les Juifs avaient conservée pendant plus de 1.500
ans.
Lorsque
Jésus a dit : "Ceci est mon corps, ceci est mon sang," Il n'était pas
encore mort. Il n'a jamais prévu que nous prenions la Cène comme une source de
grâce. Nous devons le faire en mémoire de ce qu'Il allait accomplir, jusqu'à ce
qu'Il vienne.
La
Fête de Pâque préfigurait la venue de Christ. La Cène commémore ce qu'Il a
accompli sur la croix. Toutes les Fêtes Juives sont l'ombre des choses à venir.
Elles devaient aider la nation Juive à demeurer dans la bénédiction de Dieu, et
à reconnaître Christ à Sa venue.
Quand
Jésus a dit : "Il faut que vous mangiez ma chair et que vous buviez mon
sang," Il employait un langage symbolique. Il ne disait pas que nous devions le
faire d'une manière littérale. Cela symbolisait la vie qu'Il allait
offrir.
A-t-Il
donné à manger à Ses disciples une partie de Son corps ? Si les Chrétiens
devaient littéralement manger une partie de Son corps, il y a longtemps qu'il
devrait être entièrement consommé ! La seule manière de se sortir de cette
impossibilité est d'affirmer que le corps de Jésus est un corps spirituel, et
qu'il peut donc être mangé. Mais, dans ce cas, cela revient à affirmer que Jésus
n'est pas réellement ressuscité dans un corps physique.
En
réalité, Jésus est ressuscité dans un corps physique glorifié, vivant pour
l'éternité, et intact dans toutes ses parties !
Selon
le Catéchisme Catholique (1106, 1374), le pain et le vin deviennent
"véritablement le vrai corps de Christ le Seigneur, Celui qui est né de la
Vierge."
Il
est écrit dans un document du Concile Vatican 2 (vol. 2) : "Le corps est
donné pour nous. Le sang est celui qui a été versé pour la rémission des péchés.
Ils sont offerts à Dieu par l'Eglise comme un sacrifice pour le monde entier.
Dans l'Eucharistie, Christ est présent, et offert comme le sacrifice qui nous
donne la paix."
Contrairement
à cette affirmation, la Bible dit que Christ S'est offert sur la Croix
pour nous donner la paix.
Quand
on immole une victime, on la met à mort pour l'offrir en sacrifice. L'Eglise
Catholique enseigne que Christ, lors du sacrifice de la Messe, ne souffre pas,
ne verse pas Son sang, et ne meurt pas. Il passe simplement par une "immolation
sans effusion de sang" (Pape Pie XII, Mediator Dei, N° 70). Cela permet à Christ
d'être présent, grâce au sacrement de l'Eucharistie, sous les apparences du pain
et du vin, et de devenir une "victime très sainte" (Catéchisme Catholique,
11085, 1353, 1362, 1364, 1367, 1383, 1409, 15451).
Le
Catholicisme Romain enseigne que Christ, une fois qu'Il est présent sous forme
de victime sur l'autel, peut alors S'offrir à Dieu le Père, par les mains du
prêtre, et en union avec l'Eglise (1354, 1357).
Ce
"renouvellement" de la mort de Christ, en présence de Dieu le Père, s'effectue
lorsque le prêtre prononce les paroles suivantes, au cours de la Messe :
"Père, nous T'offrons, Dieu de gloire et de majesté, ce sacrifice saint et
parfait : le pain de vie et la coupe du salut éternel. Jette un regard
favorable sur ces offrandes et accepte-les… Dieu Tout-Puissant, nous Te prions
que Ton ange emporte ce sacrifice jusqu'à Ton autel dans le ciel. Puis, alors
que nous recevons de cet autel le corps et le sang sacrés de Ton Fils,
remplis-nous de toute grâce et de toute bénédiction." (Prière de commémoration
de la première prière eucharistique).
Quand
Jésus S'est offert en sacrifice sur la croix, Son sang a coulé de Son corps. Il
n'en est pas ainsi pour la Messe. Pourtant, la Messe n'est pas une simple
illustration. L'Eglise Catholique insiste sur le fait que la Messe est "un
sacrifice réel." Elle ne symbolise pas un événement réel passé, mais elle
constitue en soi le "sacrifice effectif de l'Eucharistie" (Concile de Trente,
Session 22, enseignements et canons sur le Très Saint Sacrifice de la Messe,
chap. 1).
L'épître
aux Hébreux dit que la confirmation d'un testament dépend de la mort du
testateur. Or la Messe présente Christ dans Sa mort et Son état de victime,
souffrant sans cesse pour répandre Sa grâce. Il est sans cesse immolé.
(Catéchisme Catholique, 1353, 1362, 1364, 1367, 1409).
Ainsi,
pour le Catholicisme, la Messe n'est pas une commémoration de l'œuvre déjà
accomplie par Jésus, mais un sacrifice réel, accompli par le prêtre, qui l'offre
ensuite à ceux qui le consomment pour qu'ils reçoivent une
grâce.
À
chaque Messe, le prêtre renouvelle le sacrifice de Christ et le présente au Père
(Catéchisme, 1354, 1357).
En
revanche, la Bible dit que Christ S'est donné Lui-même, volontairement. Jésus a
dit : "Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.
Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la
donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu
de mon Père" (Jean 10:17-18).
Rappelez-vous
quand Moïse a frappé le rocher par deux fois, au lieu de lui parler, comme Dieu
le lui avait ordonné. Le Nouveau Testament nous dit que ce rocher était Christ.
Moïse a désobéi à Dieu et il ne put entrer dans la terre promise. À combien plus
forte raison les prêtres catholiques désobéissent-ils à Dieu, lorsqu'ils offrent
continuellement Christ en sacrifice sur des autels faits de main d'homme !
Ils frappent le rocher bien plus de deux fois !
Selon
la doctrine de l'Eglise Catholique, chaque fois qu'un prêtre offre la Messe, la
colère de Dieu contre le péché est apaisée. La Messe est mise sur le même plan
que la croix : elle est un sacrifice propitiatoire, qui apaise la colère de
Dieu. Dans ce "divin sacrifice" accompli lors de la Messe, Christ est soi-disant
offert à chaque fois en sacrifice, sans effusion de sang, alors qu'Il S'est
offert une fois pour toutes sur la croix, dans un sacrifice
sanglant !
Le
Concile de Trente enseigne que "la Messe est réellement un sacrifice
propitiatoire, et que si nous nous approchons de Dieu avec un cœur pur et une
foi sincère, dans la crainte et le respect, nous obtiendrons miséricorde et
grâce, pour être secourus dans nos besoins," (selon Hébreux
4:16).
Le
Concile affirme que "Dieu est apaisé par l'offrande du sacrifice de la Messe, et
qu'Il nous donne gracieusement le don de la repentance, en absolvant même une
énorme quantité d'offenses et de péchés" (Concile de Trente, session 22,
enseignements et canons sur le Très Saint Sacrifice de la Messe, chap.
22).
La
Messe est donc "un sacrifice sans effusion de sang, qui fait l'expiation pour
les péchés des vivants et des morts" (Catéchisme de l'Eglise Catholique, 1367,
1371, 1414).
Si
le pain et le vin de la Messe deviennent réellement le corps et le sang de
Christ, pourquoi la doctrine catholique affirme-t-elle que la Messe est un
sacrifice sans effusion de sang ? De quoi s'agit-il en fait ? Les
Catholiques ont besoin de le dire clairement.
L'Eglise
Catholique affirme qu'il s'agit d'un sacrifice sans effusion de sang. Or, la
Bible dit que "sans effusion de sang, il n'y a point de pardon du péché"
(Hébreux 9:22).
Si
le vrai sacrifice de Jésus sur la croix a été accompagné d'une effusion de sang,
pourquoi n'y a-t-il aucune effusion de sang à la Messe ? Pourquoi se
contente-t-elle de "changer" le vin en sang, sans que ce "sang" soit
versé ?
Un
sacrifice sans effusion de sang n'a aucune puissance. Ce n'est qu'un rite
apparent sans valeur. Tandis que le sang de Jésus est efficace, et l'a toujours
été tout au long de l'histoire.
Cette
doctrine de l'Eucharistie ne fait que nous prouver que l'Eglise Catholique ne
croit absolument pas en la valeur éternelle du sacrifice de Jésus sur la
croix ! Sinon, elle n'aurait aucun besoin de le répéter sans cesse au cours
de la Messe, en représentant constamment Christ comme une victime sur l'autel.
Christ a déjà été offert comme Victime, une fois pour
toutes !
Christ
S'est offert Lui-même. Tandis qu'à la Messe, ce sont des hommes qui L'offrent,
et qui s'appellent "prêtres de Dieu" ! Ils se procurent du pain et du vin,
et utilisent leurs pouvoirs exclusifs pour changer la substance de ces éléments,
d'une manière que les Catholiques ne peuvent expliquer, mais qu'on leur demande
de croire.
La
doctrine catholique enseigne que le sacrifice de la Messe continue à accomplir
en permanence l'œuvre de la rédemption (Catéchisme Catholique 1364, 1405,
1846).
Chaque
Messe "applique la puissance salvatrice du sacrifice de la croix" (Catéchisme
Catholique 1366, 1407, 1416, 1566).
Voici
ce qu'a décrété le Concile de Trente, dans son Canon N° 1 : "Si quelqu'un
nie que le corps et le sang, ainsi que l'âme et la divinité de notre Seigneur
Jésus-Christ, et par conséquent le Christ tout entier, soient réellement et
substantiellement contenus dans le sacrement de la Très Sainte Eucharistie, et
s'il dit que Christ n'y est présent qu'en signe ou en représentation, qu'il soit
anathème (maudit) !"
La
Bible enseigne que nous ne rencontrons pas Christ au travers d'un sacrement.
Mais nous sommes en relation avec Lui par Son Esprit. Nous n'avons pas besoin
pour cela de choses fabriquées par des mains d'hommes.
La
Bible dit dans Hébreux 10:10-12 : "C'est en vertu de cette volonté que nous
sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour
toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre
souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après
avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la
droite de Dieu."
"Mais
si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous
sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de
tout péché. Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons
nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il
est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute
iniquité" (1 Jean 1:7-9).
Ce
sang qui nous purifie constamment est celui qui a été versé sur la croix, pas
celui de la communion catholique ! La Messe est un sacrifice continuel. La
Bible nous enseigne que les sacrifices de l'Ancien Testament, qui devaient sans
cesse être répétés, révélaient leur faiblesse.
Si
le sacrifice de la Messe était réellement puissant, quel besoin y aurait-il de
le répéter chaque jour, ou chaque semaine ? Le sacrifice de Christ était
entièrement différent des sacrifices d'animaux, qui devaient dans cesse être
répétés. Le sacrifice de Christ a été accompli une fois pour toutes. Il a
satisfait Son Père. Ses effets sont toujours efficaces aujourd'hui, parce que
Christ ne peut plus mourir. Il est un Souverain Sacrificateur éternel. Son œuvre
est éternelle.
Quand
Jésus S'est offert en sacrifice sur la croix, Ses dernières paroles ont
été : "Tout est accompli !"
Dans
l'offrande de la Messe, il y a une victime, le Seigneur Jésus-Christ, sous
l'apparence du pain et du vin. C'est pour cela que l'Eglise Catholique a appelé
la petite galette consacrée "hostie." Ce mot provient d'un mot latin qui
signifie "victime." Le prêtre prononce ces paroles : "Nous offrons la
victime immaculée à Dieu le Père, par le Saint-Esprit" (Concile Vatican II,
Instructions générales concernant la Liturgie de la Messe, Missel Romain, chap.
2, sect. 55).
Pouvons-nous
accepter que la Deuxième Personne de la Trinité divine subisse de force une
telle incarnation continuelle, en collaboration avec l'industrie
alimentaire ?
Une
hostie de parle pas, ne bouge pas. Comment peut-elle se transformer en
Christ ? Elle est produite par l'industrie humaine. Christ ne peut Se
trouver dans des objets inanimés ! Dans Actes 7:48-49, Etienne cite le
Psaume 102:25 : "Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de
main d'homme, comme dit le prophète : Le ciel est mon trône, et la terre
mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, ou quel sera le
lieu de mon repos ?"
Pourtant,
l'Eglise Catholique dit que c'est ce que Dieu fait. Pour elle, l'hostie est
"Christ Lui-même, le Christ tout entier."
Dieu
seul est digne d'être adoré. On n'adore pas des objets faits de la main de
l'homme. Dieu nous interdit de faire des images ou des représentations
quelconques de tout ce qui habite sur la terre ou dans le Ciel. Pourtant,
l'Eglise Catholique adore l'hostie consacrée.
"Dans
la liturgie de la Messe, nous exprimons notre foi dans la présence réelle de
Christ, sous les espèces du pain et du vin, en particulier en nous agenouillant
ou en nous prosternant profondément, comme signe d'adoration de notre
Seigneur."
L'Eglise
Catholique a toujours adoré et vénéré le sacrement de l'Eucharistie. "Nous lui
offrons la même adoration que celle que nous offrons à Dieu" (Concile de Vatican
II, sur la sainte communion et l'adoration du mystère de l'Eucharistie, en
dehors de la Messe, N° 21). "Dieu désire que le pain et le vin consacrés soient
adorés comme étant divins" (Catéchisme Catholique, 1178, 1183, 1378,
1418).
Rappelez-vous
l'histoire du serpent d'airain dans le désert. Les Juifs qui le regardaient
étaient guéris. Mais, dans la suite des temps, ils ont fini par en faire une
idole. En hébreu, le mot "idole" se traduit par "eliyl," ce qui signifie :
"vanité, sans valeur aucune, chose de néant, chose bonne à rien." Toujours en
hébreu, "adorer" se traduit par le même mot que "se prosterner, s'incliner,
s'abaisser devant un supérieur pour lui rendre hommage, rendre un culte à de
faux dieux ou aux anges." Pour les Juifs, le fait de s'incliner devant quelqu'un
d'autre que Dieu, ou de faire une génuflexion devant lui, est considéré comme un
acte d'adoration, donc d'idolâtrie. Il en est de même pour le fait de brûler de
l'encens ou d'allumer un cierge (Voir Exode 20).
C'est
la raison pour laquelle l'emploi du pain et du vin par Jésus est nécessairement
symbolique. Seul le sacrifice réel de Jésus a fait propitiation pour nos péchés.
Faire propitiation signifie offrir à Dieu quelque chose qui apaise Sa
colère.
La
Bible n'enseigne nulle part que le pain et le vin constituent un sacrifice.
Jésus a été Le Sacrifice Vivant. Le pain et le vin ne sont que des symboles de
ce qui a réellement existé. Jésus les a utilisés pour illustrer l'acte réel
qu'Il allait accomplir.
Pouvons-nous
enfermer Dieu dans un objet inanimé ? Jésus nous a promis qu'Il serait avec
nous "tous les jours, jusqu'à la fin du monde." Si nous croyons que le Seigneur
demeure déjà en nous par le Saint-Esprit, nous n'avons plus besoin de cette
doctrine qui veut nous faire croire que nous avons besoin "d'absorber" Jésus au
travers de l'hostie, pour recevoir Sa grâce !
Prenez
une hostie, et laissez-la à l'air libre pendant quelque temps. Vous verrez ce
qu'elle va devenir ! Le Corps de Christ peut-il se
corrompre ?
L'hostie
peut être bouger ? Peut-elle parler ? Elle n'a aucune vie en elle.
Seuls les prêtres ont réussi à faire croire aux gens qu'elle était
vivante ! Elle constitue exactement ce que la Bible appelle une
idole.
L'Eglise
Catholique a bien compris que l'apparence physique du pain et du vin
contredisent la doctrine de la présence réelle. Pour expliquer cette
contradiction, elle enseigne que les "qualités physiques" restent celles du pain
et du vin, mais que leur "substance" (leur nature réelle) change (1373-1377,
1413).
Mais
n'est-ce pas la nature interne d'un objet qui produit son apparence
externe ? La Bible ne présente aucun "miracle" montrant que rien ne s'est
passé en apparence, alors qu'il se serait passé quelque chose d'invisible !
On demande aux fidèles de croire aveuglément une telle absurdité : croire
que quelque chose s'est passé, alors que rien ne s'est passé ! Dieu n'a
jamais agi ainsi avec l'homme dans la Bible !
Imaginez
Jésus dire à un aveugle qu'il est guéri, alors qu'il est toujours aveugle, ou
dire à un amputé qu'il est guéri, alors qu'il lui manque toujours un
membre !
Les
paroles de Jésus à propos du pain et du vin sont parfaitement compréhensibles
quand on s'en tient à leur sens symbolique. Son Corps reste Son corps, et le
pain et le vin restent du pain et du vin. Leur substance reste cohérente avec
leur apparence extérieure.
Ainsi,
en prenant la Cène, nous ne consommons pas Christ physiquement, mais nous sommes
en communion spirituelle avec Lui.
La
Bible nous dit que Jésus est à présent sur le trône et qu'Il règne dans le Ciel.
Son retour physique sur la terre ne s'est pas encore produit. La Bible ne dit
pas que le Seigneur Jésus peut être présent dans Son corps physique à plus d'un
endroit à la fois. Les Catholiques répondent : "Mais Christ est Dieu, et
Dieu est omniprésent !"
Certes,
mais Son omniprésence concerne Sa présence spirituelle et non sa présence
physique. Dans Matthieu 24:23-26, Jésus a dit : "Si quelqu'un vous dit
alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il
s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands
prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les
élus. Voici, je vous l'ai annoncé d'avance. Si donc on vous dit : Voici, il
est dans le désert, n'y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le
croyez pas."
"Les
chambres" dont parle Jésus pourraient très bien être le petit tabernacle sur
l'autel catholique, ou le présentoir de l'hostie, ou l'hostie
elle-même !
Ne
le croyez pas ! Croyez-vous qu'il soit possible de faire descendre
Jésus du ciel ? Les prêtres prétendent posséder ce pouvoir ! Ils font
descendre Jésus du Ciel à chaque Messe !
Pourtant,
selon la Parole de Vérité, et non la tradition des hommes, voici ce qu'il est
écrit dans la Bible : "Mais voici comment parle la justice qui vient de la
foi : Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ? C'est en
faire descendre Christ ; ou : Qui descendra dans l'abîme ? C'est
faire remonter Christ d'entre les morts. Que dit-elle donc ? La parole est
près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que
nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois
dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en
croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche
qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture : Quiconque croit en
lui ne sera point confus" (Romains 10:6-11).
La
doctrine catholique prétend donc que les prêtres ont le pouvoir d'obliger Dieu à
S'incarner dans une hostie. Les avertissements de Jésus dans Matthieu 24
s'appliquent bien ici ! Dieu n'associe pas Sa puissance et Sa grâce à des objets
inanimés. Christ est actuellement assis dans Son corps physique à la droite du
Père.
Allons-nous
croire sérieusement que nous mangeons littéralement le Seigneur dans l'hostie,
et qu'Il va être digéré par notre corps comme n'importe quelle autre
nourriture ? Cela ressemble à la vision Hindoue du panthéisme ! Cette
doctrine est influencée par les doctrines païennes, qui affirment que Dieu
réside dans des objets inanimés.
Ne
trouvez-vous pas répugnante l'idée même d'avoir à mastiquer le corps de Christ
entre vos dents, et d'avoir à Le digérer ?
Il
est écrit dans 1 Jean 4:2-3 : "Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu :
tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout
esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist,
dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le
monde."
Cela
signifie que Jésus ne S'est incarné qu'une seule fois. Jean écrit cette épître
après la résurrection de Jésus. Le mot grec utilisé par Jean indique une action
continuelle, depuis le passé, jusque dans l'avenir. Cela signifie que Jésus
S'est incarné dans un corps physique, et que c'est ce même corps physique qui
est ressuscité, et qui est le Sien aujourd'hui et
éternellement !
Jésus
ne vient pas S'incarner dans de nombreux petits corps, les hosties, à
l'invocation d'un prêtre, pour être absorbé, digéré par Ses fidèles, et finir
dans les lieux secrets ! Je regrette de devoir être aussi suggestif, mais
c'est la vérité !
Jésus
S'est incarné dans la chair une seule fois. Il est mort dans Sa chair. Il est
ressuscité dans Sa chair, et Il possède pour l'éternité un corps physique
ressuscité !
Il
n'accorde pas Sa puissance et Sa grâce à des objets inanimés. La grâce vient de
la personne du Père et de Jésus-Christ, comme le déclarent les
Ecritures.
Les
Catholiques ont besoin de croire en la Parole de Dieu pour connaître la vérité,
et de cesser de croire en leur Catéchisme et en leurs
traditions !