"Le mystère de Babylone"

Article de Dave Hunt

Nous avons jugé opportun de reproduire ici cet article.Il se peut que nous ne partagions pas toutes les vues de l'auteur. Cet article n'engage que lui.

Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes ... que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! (Luc 13:34)

Je te montrerai la sentence de la grande prostituée ... avec laquelle les rois de la terre ont commis fornication ... je vis une femme ... et il y avait sur son front un nom écrit: MYSTÈRE, BABYLONE LA GRANDE ...[Elle était] enivrée du sang des saints, et ... des témoins de Jésus ... [Elle] est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre [et qui est bâtie sur] sept montagnes [c.-à-d., Rome]. (Apoc. 17:1-6, 9,18).

Jérusalem et Rome! Combien ces anciens (et actuels) rivaux sont différents l'un de l'autre et pourtant comme ils se ressemblent en ce qui concerne la direction spirituelle du monde entier! Ces deux rivaux ont joué un grand rôle dans la crucifixion de Christ et la persécution de l'église primitive. Tous les deux sont aussi destinés par Dieu à jouer des rôles dominants lors des événements de la fin qui sont prophétisés dans les Écritures. L'antichrist dirigera le monde depuis le trône légendaire des Césars à Rome, lequel sera rétabli comme le siège du nouvel ordre mondial. Cet «impie» (2 Thes. 2:3-8) sera reçu par Israël comme son Messie (Jean 5:43), quand il apportera la paix au Moyen-Orient et permettra que le temple soit reconstruit. Le théâtre de ces événements futurs est déjà fixé: cela semblait évident pour ceux qui participaient le mois dernier au voyage organisé (enregistré sur vidéo) en Israël et à Rome.

Le sort de Jérusalem a été inextricablement entrelacé avec celui de Rome depuis qu'ils ont participé à une alliance impie en vue de rejeter et de crucifier le Seigneur de gloire (Actes 2:23; 1 Cor. 2:8). Cette association troublée a cependant été brisée quand Jérusalem fut détruite par les légions romaines en l'an 70 apr. J.-C., selon les prédictions de Daniel (9:26) et de Jésus (Matt. 24:2). L'empire romain doit être rétabli, car un jour ses propres armées appartiendront au «prince qui viendra» (voir Daniel 9:26) - c.-à-d., l'antichrist - et il cherchera encore une fois à détruire Jérusalem. La femme décrite dans Apoc. 17 ne peut être que la ville de Rome ou le Vatican. En effet, aucune autre ville construite sur sept montagnes n'exerce une telle autorité et n'échange des ambassadeurs avec les nations. Aucune autre ville non plus ne prétend représenter Christ, donc aucune autre ville ne pourrait être accusée de fornication spirituelle dû à des alliances impies avec les dirigeants de la terre. Nulle autre ville non plus ne peut répandre le sang des Juifs et des chrétiens autant que l'a fait la Rome païenne et plus tard le Vatican. Thomas Hobbes a dit d'une manière perceptive: «La papauté est ... le fantôme du défunt empire romain sur la tombe duquel elle est assise avec sa couronne .»

«Au milieu de la [70 e] semaine [tribulation d'une durée de 7 ans]» (Daniel 9:24-27), l'antichrist interdira tout sacrifice additionnel, et il mettra son image dans le temple en exigeant qu'il soit adoré comme Dieu. Israël protestera contre cette demande, ce qui entraînera les armées de toute la terre, sous la gouverne de l'antichrist, contre elle pour régler «une fois pour toutes» le problème juif. Mais Christ, accompagné par les saints de tous les temps dans leurs corps ressuscités et/ou glorifiés, interviendra. Ce Messie d'Israël, lequel détruira l'antichrist et ses armées et qui sera enfin reconnu et accepté par Israël, dirigera le monde sur le trône de David à Jérusalem.

De telles prophéties demeurent cachées de la face d'Israël. L'aveuglement spirituel de la grande majorité dans ce pays était à la fois apparent et incompréhensible aux yeux de ceux qui participaient à notre récent voyage organisé. Combien cette triste déclaration de Christ est véridique: «cette [rebelle (Ps. 78:8), incrédule et perverse (Matt. 17:17), méchante et adultère (12:39, 16:4), etc.] génération [de vipères (12:34)] ne passera point que toutes ces choses [c.-à-d., tous les signes prophétisés] ne soient arrivées (24:34). Seulement après que TOUS les événements prophétisés auront eu lieu (lesquels doivent précéder et annoncer la deuxième venue), et que Christ soit venu visiblement avec puissance et gloire pour délivrer Israël du milieu d'Armageddon, le peuple d'Israël croira-t-il finalement en Lui (Zach. 12:10). Ensuite, les paroles suivantes de Christ s'accompliront: «celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé» (Matt. 10:22), et celles de Paul: «tout Israël [ceux qui auront survécu jusqu'à la fin] sera sauvé» (Rom. 11:26).

Comme il est étonnant que l'incrédulité obstinée doive constamment caractériser les descendants d'Abraham, «le père des fidèles» (Rom. 4:11-16)! «Un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des nations ... (Rom. 11:25). Plus de 30% de la population juive d'Israël est athée. Bien que ce chiffre soit élevé comparé à celui de nombreux autres pays (10% aux États?Unis et en Irlande, 20% en Italie), il est encore plus élevé dans les kibboutz. Dans ceux-ci le style de vie communautaire d'origine marxiste engendre l'athéisme. Notre hôte nous informa, lors d'une visite dans un kibboutz en Galilée, que sur 300 kibboutzim dans tout Israël, seulement environ 15 parmi ceux-ci étaient «religieux». Les autres pratiquaient l'athéisme, y compris son propre kibboutz.

Avec politesse, mais d'une manière significative, je lui ai demandé comment Israël pouvait faire valoir un meilleur droit à son pays que les Arabes, si Dieu ne l'avait pas donné aux descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob pour une possession perpétuelle» (Gen. 17:8; 48:4; Ex.6:8; 3:2). Il n'avait aucune réponse à m'offrir. Je lui ai ensuite rappelé à la mémoire que les enfants d'Israël étudient l'histoire de leur pays à l'aide de la Bible, et je lui ai demandé pourquoi ce Livre pouvait être précis à 100% en ce qui a trait aux noms anciens, aux lieux et aux événements, et toutefois erroné à 100% concernant le Dieu qui a inspiré les écrits des auteurs de la Bible. A nouveau, je n'eus aucune réponse.

Des interviews que nous avons réalisées dans les rues sur vidéocassette ont révélé que la plupart des Israélites (y compris même certains athées) attendent le Messie. Toutefois, ils n'ont aucune compréhension biblique sur son identité ou sur les paroles des prophètes qui disent que le Messie serait «retranché [tué]» (Ésaïe 53:8; Dan. 9:26, etc.) et que par la suite Jérusalem et le temple seraient détruits (9:26). Quand on leur demanda à quel signe ils reconnaîtraient le Messie, presque tous ont répondu qu'«Il apportera la paix». Quelle beau terrain pour l'antichrist, sur qui il est dit: «il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement (Dan. 8:25)! Malheureusement, la pire destruction dans l'histoire d'Israël, «le temps de la détresse pour Jacob» (Jér. 30:7), est à venir. Des preuves de la présence romaine triomphante datant de l'époque de Christ et du temps des croisades se trouvent partout. En font foi des ruines anciennes, négligées et même détruites lorsque les Arabes étaient au pouvoir et qui sont présentement adroitement restaurées par les Juifs. Mais une présence romaine d'une autre nature demeure jusqu'à ce jour en Israël: les lieux «saints» catholicisés, où, prétend-on, des événements dans la vie et concernant la mort de Jésus se sont produits. La présence romaine est aussi remarquée et ressentie à travers les foules de pèlerins catholiques qui se rendent à la ville sainte pour recevoir des indulgences et des faveurs spéciales de Dieu, lesquelles, leur enseigne-t-on, s'attachent aux lieux physiques et aux reliques. On a comme l'impression que cette terre leur appartient toujours. Après tout, les armées des croisades n'ont-t-elles pas conquis ce pays pour le compte de la Sainte Mère l'Église?

Chaque lieu saint est marqué (et déparé) par l'église inévitable qui est construite dessus. Dans ces chapelles, des cierges (le prix d'achat dépend de leur dimension) brûlent continuellement. Aussi, des prêtres revêtus d'une robe se présentent périodiquement devant des autels pour réciter des incantations qui sont inconnues de Christ et des apôtres. Avec vénération, les fidèles font le signe de la croix et participent à des cérémonies qui sont réputées transmettre une grâce spéciale, parce qu'elles ont été célébrées dans un lieu sacré. Israël a besoin de l'argent que les pèlerins apportent dans le pays. Par contre, on pressent une trêve difficile entre les Juifs, lesquels renient leurs frères qui croient en Jésus, et les catholiques, lesquels viennent visiter le lieu où Jésus fut crucifié par les Juifs, tout en oubliant la longue persécution et le massacre des frères juifs de Jésus que le Vatican a opérés.
L'église chrétienne, après que Constantin lui eût accordé la reconnaissance et la liberté, est bientôt devenue la persécutrice de tous ceux qui ne se soumettaient pas à ses doctrines. Comme l'Islam, quelques siècles plus tard, le christianisme a été imposé sur tout le peuple de l'Europe sous la menace de torture et de mort. Christ a dit à Ses disciples que quiconque serait le plus grand devait être le serviteur de tous. Les papes, plutôt, ont aspiré à devenir les maîtres du monde. L'Église et l'État ont pris part à une association adultère pour étendre le «Saint Empire Romain» en imposant la conversion des âmes par l'épée.

C'est ainsi que la persécution des Juifs a débuté sérieusement après que les papes, qui ont profité du pouvoir vacant quand l'empire est tombé aux mains des barbares, ont commencé à régner non simplement en tant que chefs ecclésiastiques de l'église, mais en tant que rois séculiers. Par la suite, les armées du pape ont combattu pour étendre «le royaume de Dieu». La situation des Juifs - dans le nom de Jésus le Juif - est bientôt devenue beaucoup plus critique sous la domination de la présumée église chrétienne en comparaison avec la domination des dirigeants païens. Dans le document, Vicars of Christ (les Vicaires de Christ), l'historien jésuite Peter de Rosa écrit ce qui suit concernant les débuts de cette église:

[Le catholicisme] deviendra la foi la plus persécutrice que le monde ait jamais connue. Ils persécuteront la race de laquelle Pierre - et Jésus - sont nés. ... [et] ordonneront dans le nom de Jésus que tous ceux qui sont en désaccord avec eux soient torturés, et parfois crucifiés au-dessus du feu. Ils concluront une alliance entre le trône et l'autel; ils insisteront pour que ... le trône (l'État) impose la religion chrétienne [catholique romaine] sur tous ses sujets.

Une cible principale de conquête était «la Terre Sainte», laquelle avait déjà été revendiquée par «Sainte-Hélène». Constantin était le père de la nouvelle église et Hélène était honorée comme la mère de celle-ci. Avant même qu'il fut conféré à Marie, le titre «Mère de Dieu» fut accordé à Hélène, considérée comme la mère de l'empereur. (Chaque empereur romain était adoré comme Dieu.) Cette «mère de l'église» a voyagé en Terre Sainte pour acheter des reliques et pour construire des églises sur des présumés sites où des événements-clés concernant notre Seigneur eurent lieu.
L'église catholique et romaine avait commencé à croire qu'elle avait remplacé Israël en qualité de peuple choisi de Dieu. Cette terre, qui avait été promise par Dieu aux descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, appartenait maintenant, pour des raisons nouvelles et plus saintes, à la Rome «chrétienne», à la nouvelle Sion. L'empire païen était devenu le Saint Empire Romain, le «Royaume de Dieu» sur terre. L'espoir de son réveil était le rêve de toute l'Europe durant le moyen âge - un but qui sera accompli à la fin par l'antichrist. L'empire romain rétabli sur lequel l'antichrist règnera, avec le soutien enthousiaste du Vatican comme par le passé, renfermera le monde entier.
Sans rancune, nous devons nous rendre à l'évidence concernant le Saint Empire Romain, afin de comprendre ce que son réveil signifiera. Les païens avaient rejeté la responsabilité de chaque désastre sur les chrétiens. Maintenant l'Église attribuait tous les maux aux Juifs. Ceux-ci, qui étaient accusés d'avoir provoqué la peste noire, furent à cause de cela, en signe de vengeance, rassemblés pour être pendus, brûlés et noyés par milliers. Bien que de temps à autre un pape cherchât à améliorer leur condition, il n'y avait aucune place dans le Saint-Royaume de Dieu pour «ceux qui avaient crucifié Christ». Plus de 100 documents antisémites furent publiés par l'église catholique entre les sixième et vingtième siècles. L'antisémitisme était devenu une doctrine officielle de l'église. Jusqu'à ce jour, le Vatican n'a jamais reconnu le droit d'Israël à son existence et désire que Jérusalem soit placé sous contrôle international, et non aux mains des Juifs.

Afin de pouvoir lever une armée pour la première Croisade, le pape Urbain II a promis une entrée immédiate au ciel sans besoin de passer par le purgatoire pour tous ceux qui se penchaient sur cette grande cause. Les chevaliers et les serviteurs qui ont répondu avec enthousiasme à cette fausse promesse ont tout pillé, détruit et tué sur leur passage en se rendant à Jérusalem, lieu où ils ont tué tous les Arabes et les Juifs. Une de leurs premières actions après leur entrée triomphale dans Jérusalem fut de conduire les Juifs dans la synagogue pour ensuite l'embraser. En chemin vers la Terre Sainte, les croisés ont donné aux Juifs deux choix: le baptême ou la mort. De Rosa raconte ceci:
Au cours de l'année 1096, la moitié des Juifs de Worms furent massacrés tandis que les croisés passaient dans la ville. Le reste des Juifs se sont enfuis dans la résidence de l'évêque pour chercher la protection. Cet évêque a consenti à les sauver, à la condition qu'ils demandent à être baptisés. Les Juifs se sont retirés pour considérer leur décision. Quand les portes de la salle d'audience furent ouvertes, chacun des 800 Juifs à l'intérieur étaient morts. Certains étaient décapités; des pères avaient tué leurs enfants avant de retourner leurs couteaux sur leurs femmes et eux-mêmes; un jeune marié avait tué son épouse. La tragédie du premier siècle de Massada s'est répétée partout en Allemagne, et plus tard, à travers toute la France.

De même, des disciples sincères de Christ furent massacrés par centaines de milliers pour avoir tenté de suivre la Bible plutôt que Rome. Ce que ces victimes ont souffert de la part de la Sainte Mère Église est une triste histoire qui dépasse l'entendement à la fois pour les persécutés et les persécuteurs. Les Inquisiteurs étaient pris dans un filet duquel il n'y avait aucun moyen de s'échapper, car la Papauté en effet «régnait sur les rois de la terre». Sans aucun doute, un bon nombre des fanatiques qui exécutaient les décrets papaux étaient sincères. De plus, les autorités civiles redoutaient l'excommunication si elles omettaient de remplir les demandes de l'Inquisiteur. Les faits parlent d'eux-mêmes.

Les hérétiques (ceux qui se sentaient liés par la conscience à suivre la Parole de Dieu) furent livrés aux flammes, parce que les papes croyaient que la Bible interdisait aux chrétiens de répandre le sang. Les victimes de l'Inquisition dépassaient par centaines de milliers le nombre de chrétiens (et Juifs) qui avaient été martyrisés sous le règne des empereurs romains païens. Les apologistes catholiques essaient en vain d'absoudre leur église de toute responsabilité, en soutenant que la sentence de mort était exécutée par les autorités civiles. Toutefois, ce transfert de responsabilité au «bras séculier» était requis par le canon de l'église, et au tribunal où les hérétiques étaient condamnés, le trône de l'Inquisiteur était plus élevé que celui du magistrat. Le prisonnier ne pouvait connaître ni l'accusation portée contre lui ni l'identité de ses accusateurs. Personne ne fut jamais acquitté. La torture poussait souvent les victimes pitoyables à confesser n'importe quoi. Will Durant nous rappelle le reproche que le pape Clément V a adressé au roi Édouard II à cause de sa clémence:
Nous apprenons que vous interdisez la torture parce qu'elle serait contraire aux lois de votre pays. Mais aucune loi de l'État ne peut outrepasser le canon [de l'Église], notre loi. Donc, je vous ordonne immédiatement de soumettre ces hommes à la torture.

L'Inquisition médiévale avait déjà prospéré pendant des siècles quand, en 1542, le pape Paul III lui a donné un statut permanent par la création à Rome de la Congrégation de la Suprême Inquisition, soit l'Inquisition sainte, catholique et apostolique. Connue plus récemment sous le nom de Congrégation du Saint-Office, son nom a été réformé en 1967 et devint la Congrégation pour la doctrine de la foi - un nom très approprié, vu que les bûchers publics étaient reconnus comme des auto da fe, ou actes de foi. Le Saint-Office est aujourd'hui dirigé depuis le tribunal de l'Inquisition adjacent à la place Saint-Pierre. Le grand inquisiteur est le cardinal Ratzinger, qui signale les méfaits au pape Jean Paul II.

Avant qu'il ne devienne le pape Paul IV en 1555, l'inquisiteur -général Jean-Pierre Carafa avait transformé une maison (à ses propres frais) en une chambre de torture entièrement équipée, afin d'arracher une confession aux accusés. Il dénonçait quiconque tolérait les hérétiques et il a même déclaré ceci: «Si mon propre père était un hérétique, je ramasserais personnellement le bois pour le brûler». Durant son bref pontificat, la population de Rome fut presque décimée de moitié; les victimes principales étaient des Juifs. Sous le règne de Paul IV, un mariage entre un chrétien et un juif était passible de la peine de mort. Hitler déclarait qu'il ne faisait qu'exécuter ce que les papes et les conciles de l'Église avaient déjà décrété.

Paul IV a contraint les Juifs à vendre leurs propriétés; ils les a confinés dans des ghettos; ils les a traités comme des esclaves et il les a réduits au statut de chiffonniers. Le Pape Grégoire XIII a déclaré que la culpabilité des Juifs (à cause de leur rejet et de la crucifixion de Christ) ne «fait que s'accroître à chaque nouvelle génération, ce qui entraîne leur esclavage continuel.» Plus tard, des papes comme Bénédicte XIV, Pie VII, Léon XII, Pie XIII, Grégoire XVI, Pie IX, et d'autres, ont poursuivi la persécution des Juifs. Le pape Pie XII savait très bien que les Nazis exterminaient méthodiquement les Juifs. Toutefois, il n'a jamais prononcé une seule parole publique contre l'Holocauste, parce qu'il aurait condamné sa propre Église s'il avait parlé ainsi. Ce silence, les historiens le reconnaissent, a encouragé Hitler et n'a fait qu'attiser l'ardeur du génocide indescriptible des Juifs.

La ville de Jérusalem possède son Yad Vashem (musée sur l'Holocauste) pour garder à jamais devant la conscience du monde entier le souvenir des 6 millions de Juifs tués par Hitler. Par contraste, il n'existe aucun monument à la mémoire des multitudes incalculables de Juifs et de chrétiens qui furent assassinées par la Sainte Mère Église, et qui sont maintenant oubliés. De Rosa nous rappelle que le pape Jean Paul II «sait que l'église était responsable de la persécution des Juifs, de l'Inquisition, du massacre de milliers d'hérétiques, et de la réintroduction de la torture comme faisant partie du processus judiciaire. Mais il doit prendre soin de [ne pas s'excuser], car les doctrines qui sont responsables de ces terribles choses soutiennent toujours sa position.» (L'emphase a été ajoutée). Le Vatican ne s'est jamais repenti pour ces crimes contre l'humanité et Dieu. Aujourd'hui, bien des leaders évangéliques semblent volontairement ignorer ces faits incontestables.

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Et dans les jours de ces [dix] rois, le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais détruit ...(Dan. 2.44).

Après cela je vis ... une quatrième bête, effrayante et terrible ... et elle avait dix cornes ... et les dix cornes ... ce sont dix rois ... (Dan. 7.7,24)

Et voici, un grand dragon roux, ayant sept têtes et dix cornes ... (Apoc. 12.3)

Et je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes ... (Apoc. 13.1)

Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes ... Et les dix cornes ...sont dix rois ... (Apoc. 17.3-6, 12).

De toutes les prophéties retrouvées dans la Bible, celle décrite dans Apocalypse 17 est la plus étonnante. Elle termine une série de visions sur quatre empires mondiaux, où le quatrième empire sera rétabli dans les «derniers jours» et dirigé par l'Antéchrist grâce à dix «rois» subalternes. Cette série de visions a débuté 600 ans plus tôt dans Daniel 2 avec le songe de Nebucadnetsar sur la statue. Dans ce songe, la «tête d'or pur» de la statue représentait le premier empire mondial (Babylone), tandis que la «poitrine et les bras d'argent» dépeignaient l'empire à venir des Mèdes et des Perses; ensuite, le «ventre et les cuisses d'airain» représentaient l'empire Grec; et finalement, les «jambes de fer et les pieds [les dix doigts indiquent dix rois] en partie de fer et en partie d'argile» décrivaient le quatrième empire mondial qui surgirait de Rome.

La prophétie de Daniel (dont la suite se trouve aux chapitres 7 à 12) a annoncé des détails précis sur des empires mondiaux futurs, lesquels nous ne pouvons pas énumérer. Cependant, à propos de notre sujet, mentionnons que les deux jambes de la statue prédisaient la division de l'empire romain en deux parties: l'Occident et l'Orient. Cette prédiction s'est accomplie: premièrement politiquement, et ensuite religieusement, des siècles plus tard. L'Église catholique et L'Église orthodoxe (laquelle a de nouveau pris le contrôle de la religion en Russie durant le mois de juillet) demeurent divisées jusqu'à ce jour. Elles seront, néanmoins, réunies en tant que noyau de la nouvelle religion mondiale de l'Antichrist.

Dans une deuxième vision, les quatre empires mondiaux étaient vus comme des bêtes. La quatrième bête avait dix cornes, et représente, comme les dix doigts de la statue, «dix rois» (Dan. 7.24), toujours à paraître. L'ancien empire romain n'a jamais été dirigé par une coalition de dix rois; toutefois celui-ci le sera quand «le Dieu des cieux établira [son] royaume». Donc, l'empire romain doit être rétabli sous cette forme. Le royaume millénaire de Dieu ne découlera pas (comme bien des personnes l'enseignent) d'une prise de contrôle graduelle du monde par l'église, mais il verra le jour grâce à une intervention soudaine et catastrophique de Christ descendant du ciel. Il est la pierre «qui se détacha sans mains, qui frappa la statue dans ses pieds ... alors [furent] broyés ensemble le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or ... et la pierre ... devint une grande montagne qui remplit toute la terre» (Dan. 2.34-35).

L'intervention soudaine de Christ à Armagédon est aussi décrite par Paul: «Et alors sera révélé l'inique [l'Antéchrist], que le Seigneur Jésus ... anéantira par l'apparition de sa venue» (2 Thes. 2.8-10). Le même événement est rapporté dans Zach. 12-14; Apoc. 19, et ailleurs dans la Bible.

La Bible passe sous silence l'existence d'autres empires, dont certains ont été plus étendus que les quatre mentionnés ci-dessus. Pourquoi en est-il ainsi? C'est qu'ils ne seront pas rétablis. Pendant des siècles le centre de la puissance mondiale était l'Égypte. Dans le passé, il y eut de grandes dynasties en Chine, un empire Mongol très étendu dirigé par Genghis Khan, et de vastes royaumes Maya et Aztèque en Amérique du sud et en Amérique centrale. Les Arabes ont déjà dominé la plus grande partie de l'Afrique du nord et du Moyen-Orient, et une bonne partie de l'Europe. Ces empires ne se manifesteront plus. Les États-unis ont été la force militaire et industrielle dominante depuis cinquante ans, mais cette prédominance ne peut pas se maintenir. Les prophéties sont claires: l'empire Romain sera rétabli; le siège de l'Antéchrist se trouvera en Europe occidentale et le bureau central de la religion mondiale sera à Rome.

En plus de l'empire romain rétabli, la bête à dix cornes représente aussi Satan (le «grand dragon rouge») et un homme ayant reçu pleins pouvoirs de façon satanique (Apoc. 13.4-8) - soit le dirigeant futur du monde ou l'Antéchrist. Mais ce n'était pas tant la vue de cette effroyable bête qui coupa le souffle de Jean, mais surtout celle de la femme qui était assise sur la bête: «MYSTÈRE, BABYLONE LA GRANDE.» Babylone n'est pas un pays, mais une ville (certainement pas les États-Unis). Elle n'est pas non plus la ville que Saddam Hussein est en train de rebâtir en Iraq, car cette Babylone historique, qui est en ruine depuis 2 300 années, de toute évidence ne rencontre pas les cinq critères. Il n'y a pas non plus deux Babylones (l'une spirituelle et l'autre commerciale) qui sont décrites en Apocalypse 17 et 18. Elles sont une seule et même Babylone.

Babylone a été construite autour des ruines de la tour de Babel, laquelle, comme nous l'avons noté dans la partie I, représentait la fausse religion de l'effort humain en opposition au salut par la grâce au moyen de la foi en Christ. Cette religion représentait la tentative (inspirée par Satan) d'établir l'homme comme son propre dieu. Le paganisme, inspiré de l'Antéchrist, à Babel est demeuré le facteur d'unification reliant les quatre empires successifs du monde. Ainsi, il doit revenir à la vie avec l'établissement de l'empire Romain.

Comme Nimrod à Babel, les Césars ont dirigé la prêtrise païenne et ont été adorés à titre de Dieu. Tous ceux qui refusaient de s'incliner devant la statue de l'empereur, en reconnaissance de sa divinité, étaient tués; cette pratique sera rétablie sous le règne de l'Antéchrist (Apocalypse 13.8; 14-15). Ce qui est le plus étonnant, c'est que le «christianisme» doit se fusionner avec le paganisme, inspiré de l'Antéchrist, de Babel pour former la nouvelle religion mondiale. Cet aperçu de la nouvelle religion expliquait en grande partie l'étonnement de l'apôtre Jean.

Pour Jean, cette femme splendidement vêtue, qui tenait les rênes à cheval sur une bête terrifiante et dévorant le monde, était quelque chose d'invraisemblable. Mais ce qui a stupéfié beaucoup plus l'apôtre était l'identité de la femme. En effet, sous ses habits érotiques, ses bijoux tape-à-l’œil et son regard insolent, se cachait une familiarité obsédante. Non, ce n'était pas possible! Comment la pure épouse de Christ s'était-elle transformée en cette prostituée effrontée? Quel genre d'alchimie avait changé le petit troupeau méprisé d'humbles disciples de l'Agneau en cette prostituée de mauvaise réputation, laquelle était en train de porter un toast à Satan avec le sang des martyrs dans une coupe d'or? Comment l'église, celle qui était exécrée et persécutée par le monde comme Christ l'avait prédit, avait-elle pu devenir ce tyran machiavélique qui régnait sur les rois de la terre?

L'histoire établit l'authenticité de la vision de Jean. Le sang des martyrs était la semence d'une église orientée vers le ciel et qui n'avait aucune ambition terrestre. Le nombre de membres de cette église a augmenté pour atteindre environ 10% de la population de l'empire romain; celle-ci a été opprimée par le monde et massacrée périodiquement. Puis, en l'an 313 apr. J.C., sous le règne de Constantin, on mit fin à la persécution religieuse de manière inattendue et soudaine. Malheureusement, ce qui semblait être un don de Dieu était en réalité un piège de Satan. Ce piège a préparé le terrain pour une apostasie qui durerait plus d'un millénaire. Et actuellement cette apostasie est en train de gagner à nouveau du terrain.

Quand il a doté le christianisme d'un titre officiel à côté du paganisme, Constantin, en tant qu'empereur et «Pontifex Maximus» sur le sacerdoce païen (connu sous le nom de Collège pontifical), est devenu de facto la tête de l'église chrétienne. Comme tel, il a inventé et adopté le titre «Vicaire de Christ». Le terme vicaire, qui est tiré du mot latin vicarius, signifie «à la place de». Son équivalent grec est anti. Ainsi, le titre papal «Vicaire de Christ» veut dire littéralement «antichrist» - celui qui prétend être Christ.
Pendant des siècles, les croyances protestantes identifiaient les papes comme étant des antichrists. Cette étiquette s'applique sûrement au christianisme devenu païen, sur lequel les papes ont présidé en tant que successeurs de Constantin. Ces papes, qui ont aussi pris la suite de Constantin comme têtes du Collège pontifical de Rome, conservent jusqu'à ce jour le titre païen «Pontifex Maximus». Sans aucun doute, cependant, l'Antichrist sera le nouveau Constantin - la tête du nouvel ordre mondial - et le pontife romain sera son bras droit.

Constantin, le premier «Vicaire de Christ», s'est en effet révélé être un antichrist. Parce qu'il n'était pas un chrétien authentique, il n'avait aucun souci pour la doctrine - seulement pour l'unité religieuse au sein de son empire. Cet oecuméniste originel a convoqué le premier concile oecuménique, le concile de Nicée, en l'an 325 apr. J.C.; il a aussi préparé l'ordre du jour de ce concile et l'a présidé, comme Charlemagne l'a fait pour le concile de Chalon 500 années plus tard lors de sa tentative de faire revivre l'empire romain. Bien que toutes ces tentatives aient échoué, les papes ont assuré la continuité de l'empire sur le plan de la religion et ils ont de même exercé une autorité séculière suprême. L'historien R.W. Southern nous rappelle ceci:

... il y avait à Rome une seule autorité spirituelle et temporelle [la papauté] qui exerçait le pouvoir, qui à la fin dépassait celui qu'un empereur romain ait pu tenir de tout temps entre ses mains.
L'apôtre Jean, dans sa stupéfaction totale, a vu comment l'église que Christ avait fondée se transformerait en «cette ville ... sur sept montagnes ... qui règne sur les rois de la terre»! Représentez-vous, par exemple, l'empereur Henri IV, en tenue de pénitent, qui attend les pieds nus dans la neige à Canossa pour implorer le pardon du pape Grégoire VII en l'an 1077! Tel que mentionné dans la première partie, aucune autre ville dans le monde, à l'exception de la Cité du Vatican, ne «règne sur les rois» et ne rencontre les quatre autres critères qui identifient la femme dans Apoc. 17. Dans l'édition du 3 juillet 1992 de la revue National Catholic Reporter (NCR), un prêtre catholique confesse ceci: «L'église ... a été détournée de ses croyances, par l'ambition d'hommes tels que les [papes] Grégoire VII, Innocent III et Boniface VII [et plusieurs autres], pour devenir une institution politico-ecclésiastique qui exerce un pouvoir totalitaire à la fois dans les domaines séculiers et religieux.»

L'historien Walter James entre dans les détails: La papauté contrôlait l'entrée au ciel, dans lequel tous les fidèles, y compris leurs dirigeants, espéraient bien sincèrement entrer ... Elle donnait aux papes une autorité morale qui n'a jamais été exercée depuis. Un pape comme Innocent III a tenu toute l'Europe dans son filet ...

Si la bête aux sept têtes et dix cornes, soit l'empire romain ressuscité, doit paraître, alors la «femme» doit tenir les rênes une fois de plus. Bien que la puissance suprême de l'église catholique et romaine ait été contestée depuis la Réforme, elle a récupéré beaucoup de pouvoir. Le Vatican est un état souverain comme toute nation. Elle échange des ambassadeurs avec les nations du monde et elle prend part à la politique internationale. Le NCR est fier de dire: «Aucune autre église n'a un tel accès privilégié» aux meilleures réunions politiques.

Jean-Paul II s'est élevé comme le chef de file le plus considéré et celui qui a le plus d'influence dans le monde. Bien que le pouvoir papal ne soit pas exercé aussi ouvertement qu'à l'époque du moyen âge, tout de même, le pape «règne encore sur les rois de la terre». Par exemple, les présidents Bush et Gorbatchev ont consulté le pape au moins une fois par semaine. De même, le président Reagan a sollicité l'aide du pape pour lutter contre le communisme. C'est en utilisant la Pologne comme une base d'opérations que des agents du Vatican ont travaillé avec la CIA pour faire tomber le communisme et le mur de Berlin. Plus tard, Gorbatchev a confessé que ces événements stupéfiants n'auraient pas pu se produire sans l'aide de Jean-Paul II.

L’œcuménisme est essentiel pour créer un «christianisme» qui renferme toutes les religions; la psychologie jouera un rôle oecuménique majeur en assurant une foi, une langue et un rituel communs pour tout le monde, en partant des athées, cultistes et occultistes jusqu'aux catholiques et évangéliques. Actuellement, la Réforme est considérée comme une erreur sémantique où ses questions fondamentales sont estompées ou ignorées. Selon Jack White, président de l'association nationale des évangéliques, une coopération grandissante s'est établie entre cette association et les catholiques romains. Même des experts importants sur les cultes blanchissent les hérésies de Rome. L'adoption par Chuck Colson (comme Billy Graham) du catholicisme et son acceptation du prix Templeton constitue un autre exemple scandaleux de la croissance de l’œcuménisme parmi les dirigeants évangéliques; ceci a pour effet de préparer la voie pour l'Antéchrist. (Lire l'article Q & R pour plus de clarification). Un pape plus doué que Jean-Paul II n'aurait pas pu non plus arriver sur la scène à cette heure critique.
Le rôle joué - depuis plusieurs siècles - par le catholicisme romain dans les pratiques païennes et occultes a favorisé naturellement son association actuelle au mouvement du nouvel âge. Rome a clairement fait savoir que la mise à la discipline du prêtre partisan du nouvel âge, Matthew Fox, est attribuable à son manquement de se soumettre à la hiérarchie, mais non à ses horribles hérésies. Fox est resté prêtre tout en ayant de très nombreux disciples parmi les catholiques. La participation de dizaines de milliers de prêtres, religieuses et laïcs au mysticisme oriental, est excusée par le Vatican.
Nous avons documenté des cas d'approbation croissante aux «valeurs spirituelles» enseignées par le Nouvel Age, comme celui de Nancy Reagan avec son obsession de l'astrologie et celui de l'ex-président Reagan avec sa soumission aux conseils astrologiques et ses propres superstitions. Les choses n'ont fait que s'aggraver avec la nouvelle administration. L'engagement de Bill et Hillary Clinton et Al Gore à promouvoir un programme amoral et humaniste est bien connu. Que tous les trois déclarent être «chrétiens» concorde avec le fait que la religion mondiale sera un «christianisme» dirigé par l'Antéchrist.

La revue Time présentait dernièrement une photo de Hillary Clinton, sur laquelle celle-ci avait les yeux fermés et la tête inclinée avec vénération, pendant qu'un chaman indien de l'Amérique du nord exécutait un rituel au-dessus d'elle. En concluant un discours récent, Hillary a déclaré: «Soyons prêts à réorganiser la société en redéfinissant ce que cela signifie d'être un humain du vingtième siècle qui entre dans un nouveau millénaire.» Oui, les Clinton ont l'intention de «réorganiser la société» et de «redéfinir ce que cela signifie d'être un humain»! Une partie de cette réorganisation implique l'encouragement de modes de vie impies. Les conséquences sont dévastatrices et vont en s'aggravant. Des statistiques brutes condamnent l'encouragement des Clinton à l'homosexualité. L'âge moyen des décès chez les hommes hétérosexuels mariés est presque le double de celui des homosexuels: 75 par rapport à 39. Seulement 1% des homosexuels dépassent l'âge de 65 ans. L'âge moyen des décès chez les femmes mariées est de 79 ans par rapport à 45 ans chez les lesbiennes (Christian News, 13 01 1992). Des études laïques ont démontré que la vie en concubinage avant le mariage accroît le risque de divorce - ce qui contredit l'idée de ceux qui s'embarquent dans le «sexe sans danger» (The Baptist Challenge, 10, 92).

Notre monde est bien mûr pour le jugement de Dieu. Considérons une simple comparaison entre les sept principaux problèmes vécus dans les écoles «chrétiennes» de l'Amérique dans les années 40 et les années 90. Il y a cinquante ans, les pires problèmes qu'eurent à affronter les enseignants et les administrateurs étaient: 1) le chuchotage en classe; 2) la mastication de la gomme à mâcher; 3) le bruit en classe; 4) les courses dans les couloirs; 5) la sortie des rangées; 6) les violations au code vestimentaire; 7) les détritus par terre. Aujourd'hui, ces problèmes sont: 1) l'abus des drogues; 2) l'abus de l'alcool; 3) la grossesse; 4) le suicide; 5) le viol; 6) le vol; 7) les agressions. Combien ce tableau est révélateur!

Partout la jeunesse est bombardée non seulement de choses méchantes, mais aussi de philosophies de l'Antéchrist qui sont présentées d'une manière persuasive. Par exemple, une nouvelle série d'émissions télévisées a débuté en nous présentant Indiana Jones dans le rôle d'un garçon aux Indes qui se rendait à la société théosophique pour rencontrer la fondatrice Annie Besant. C'est là qu'il fut présenté à Jidhu Krishnamurti, le «dirigeant mondial choisi»; ensuite, on lui fit visiter différents temples hindous et bouddhistes. Le christianisme fut dégradé et Jésus fut mis au niveau de tous les autres «dirigeants religieux». Cette série est une tentative insidieuse par George Lucas d'endoctriner l'Occident avec le chamanisme, encore plus que la série de films titrée Guerre des étoiles!

Les chrétiens font face à deux dangers: 1) devenir tellement immunisés contre l'apostasie qu'elle semble normale et non plus alarmante; 2) devenir découragés et décider qu'il est inutile de résister à un tel mal écrasant. Oui, le terrain est prêt pour la manifestation de l'Antéchrist. Il s'emparera du monde. Le faux «christianisme» trompera des milliards de personnes. La Bible l'affirme. Nous ne sauverons pas le monde ou même l'Amérique, mais nous pouvons délivrer d'innombrables individus par la prière, l'exemple, et la proclamation de l'évangile. Agissons ainsi!

Dave Hunt (The Berean Call)

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