Pour des raisons de sécurité, Simon Lacombe est le nom de la personne qui raconte le témoignage et non pas le nom de l'ex-prêtre...
Il y a deux semaines j’ai eu l’occasion de faire connaissance avec un frère dans une conférence, et nous avons discuter ensemble de chose et d’autre, puis nous avons pris rendez-vous car il ne reste qu’à 30 minutes de chez-moi.        Alors mardi, je suis allez le voir et nous avons grandement discuter. Il m’a remis sont témoignage concernant sa conversion à Christ. Avec sa permission je vous le partagé.
       Cet homme n’est certe pas le plus ignorant, et je crois qu’il sais de quoi il parle car il possède :
       Un doctorat en Théologie
       Un doctorat en Christologie
       Un doctorat en droit Canon
       Une maîtrise en Psychologie
       Une maîtrise en langue hébraïque et grecque pour la Bible seulement
       De plus, il fut directeur du Saint-Office pendant 6 ans.
       Laissons-le parler !
             SOUVIENS-TOI DE TON CRÉATEUR, DANS LES JOURS DE TA JEUNESSE
                             Un Ecclésiastique de haut rang vient à Christ
       «Si vous ne me donnez ce bébé je vais vous rapporter à la police et elle vous mettra en prison,» a dit ma tante à mes parents adoptifs. Elle était venue à notre ferme pour rendre visite à son frère et à sa belle-soeur, mais ils étaient à la messe, à cinq milles de distance. Elle entendit un bébé pleurer et est entré pour me trouver seul et nu dans une maison vide. Le poêle à bois était éteint et la maison était tellement froide qu’un verre d’eau avait gelé sur le bord de la fenêtre. Les hivers sont rigoureux au Québec, Canada où je suis né et ai été élevé.
       Quand mes parents sont arrivés de la messe, ma tante, horrifié par la négligence qu’elle avait été témoin, leur a demandé pour en prendre soin. J’ai été adopté la première fois en tant qu’enfant en bas âge, parce que ma mère biologique était célibataire. Ses parents riches ont fait des arrangements pour une adoption et dirent à ma mère que le bébé était mort.
       J’ai été adopté une deuxième fois quand ma tante et mon oncle sont devenus mes nouveaux parents. J’étais le grand frère des trois petites filles qui leurs sont nées par la suite. Quand j’ai eu fini mes études, j’ai voulu étudier pour le sacerdoce. J’avais été molesté par un prêtre lorsque j’avais sept ans, ainsi je voulais montrer aux gens ce que c’était que d’être vraiment un saint prêtre.
       Je commençai à faire des demandes pour étudier, mais j’ai constater qu’un garçon orphelin ne pouvait pas devenir un prêtre. J’étais refusé mandat après mandat. Un jour, j’ai rencontré un abbé qui était au Québec pour une retraite. Quand je lui ai dit que je voulais être un prêtre, il m’a dit que si je l’accompagnais à Rome, je pourrais étudier là-bas pour devenir moine. J’avais 16 ans quand je suis allé à Rome - avec le consentement de mes parents. Pour payer mes études, je travaillais au Saint Office le matin et j’allais à l’école dans l’après-midi. J’étais le plus jeune moine du monastère. À l’âge de 23 ans, j’ai reçu mon doctorat en théologie et j’étais ordonné prêtre !
       Ma première tâche fut le travail de missionnaire en Rhodésie, maintenant appelée le Zimbabwe. Il y avait un prêtre Anglican dans cette mission et moi j’étais le prêtre catholique. Nous vivions tous les deux dans la même maison. Nous avions chacun notre propre bureau, mais nous nous servions de la même église. Je disais la messe catholique le matin, et la messe Anglicane se disait durant l’après-midi.
       J’étais aumônier pour l’école de 2,000 étudiants. J’ai également servi de prêtre de paroisse à la mission. La population Zoulou étais de 85,000, J’ai dû apprendre cinq dialectes Zoulou ainsi que l’anglais, car ma langue maternelle est le français. J’ai également fondé et construit huit cliniques médicales dans des endroits non défrichés.
       Après cinq ans en Rhodésie, j’ai été nommé Supérieur Général de notre congrégation. J»étais responsable des finances et de la comptabilité pour le ministère et devais voyager autour du monde. Je suis devenu le premier abbé d’un monastère au Guatemala, en Amérique Centrale et plus tard le fondateur d’un diocèse dans la région montagneuse loin de la capitale. À ce temps-là il y avait seulement une église pour un grand nombre de personnes. J’ai été le premier évêque à être ordonné là-bas.
       Dans ma troisième année comme évêque, le pape est venu au Mexique. J’ai été convoqué à Rome pour voyager avec lui. Après dix jours à la conférence des évêques de l’Amérique latine, j’ai accompagné le pape Jean Paul II à Rome. Dans l’avion nous avons eu une discussion. Je lui ai dit que j’étais en désaccord avec certaines choses. Le pape a répondu, «Votre Excellence, si vous n’êtes pas satisfaits de nous, alors quitté l’église.»
       «Votre Sainteté» ai-je répondu, «Peut-être, que je ferai ainsi.»
       Trois semaines plus tard je suis revenu au Canada. Ma ville avait préparé une grande célébration parce que c’était mon premier voyage à la maison en tant qu’évêque. À la gare plusieurs garçons son venu à moi. Un m’a dit : «Monsieur, êtes-vous sauvé ?» «Y-a-t-il quelqu’un qui va me tuer ? « Ai-je demandé. Il a dit : «Non ! Peut-être que vous ne comprenez pas ma question. Si vous mouriez maintenant, où iriez-vous ?» Je ne pouvais pas lui répondre.
       «Il y a un livre qui s’appelle la Bible,» répondit-il. Si vous la lisez vous trouverez la réponse.» J’ai été tellement touché.
       Quand je suis arrivé à mon appartement au monastère, j’ai obtenu la Bible anglaise que j’avais prise d’une église d’armée du salut pendant mes jours d’étudiant. Je l’ai ouvert à l’épître aux Hébreux et lu :
       «De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d’être permanents. Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible, [...] qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.» Hébreux 7 : 23,24,27.
       Pour moi, cela voulait dire que je pensais que j’étais un prêtre mais en réalité je n’étais rien. J’ai cru dans la Bible, alors j’ai cru ce que j’ai lu. Quoique que nous prêtres avions eus des lectures de la bible, l’ont ne me permettait pas de lire la Bible. Je me suis dit qu’un jour je la lirais parce que toute ma vie j’avais cru que c’était la Parole de Dieu. Pendant que je continuais à lire, la Parole semblait s’ouvrir en moi. Je n’ai pas pu dormir.
       Le matin suivant, je suis allé visiter l’Archevêque qui était un de mes amis. Il m’a déconseillé à lire autre choses que l’Ancien testament et les Évangiles, parce qu’il pourrait y avoir des erreurs de traduction,» ajouta-t-il. Il m’a suggéré de prendre une année sabbatique de mes fonctions, même de l’assistance d’église. Il a pensé que la prière m’apporterait hors de ma grande confusion.
       Quand je suis parti de la maison quelqu’un est venu pour me dire que le Cardinal désirait me parler. J’ai répondu que je marcherais jusque chez lui, mais j’ai été invité à monté dans la voiture. La voiture m’a conduit directement à l’hôpital psychiatrique où j’ai reçu des décharges électriques pendant trente jours. Quand les traitements ont pris fin, j’ai été examiné par un psychiatre séculaire. Après que l’examen fut terminé, il m’a donné l’argent pour le prix de l’autobus et dit : «sortez d’ici ! Et ne venez plus autour de l’église, ou vous serez ici le reste de votre vie.» Il a ouvert la porte et là, je me suis empressé de sortir.
       Je suis allé à la ville où ma famille a vécu, mais ils avaient été menacés par l’excommunication s’ils me donnaient n’importe quelle aide. Pendant une année j’ai erré autour, une personne sans foyer. Je dormais dans la rue et fouillais dans les poubelles d’ordures derrière les restaurants pour la nourriture.
       Je me suis rappelé les mots de ma mère adoptive quand je grandissais, «Simon, tu n’as seulement qu’un ami, seulement une personne en qui tu peux faire confiance. Il est ton meilleur ami ; il ne t’abandonnera jamais. Son nom est Jésus. Quand tu auras un problème, demande à Jésus de t’aider.»
       J’ai dit : « Jésus, que puis-je faire maintenant ? Je ne suis rien et je n’ai rien à manger.» Peu de temps après, j’ai trouvé un travail, nettoyer le plancher d’un théâtre. J’ai mangé du maïs éclaté (popcorn) vendu sur place, et buvait les restants de boissons gazeuses des gens qui venait au théâtre.
       Un jour un homme d’affaires m’a approché avec une offre pour aller avec lui au Mexique en tant qu’interprète. Il me dit que toutes mes dépenses seraient payées. J’ai accepté d’aller mais à une condition, celle de m’amener voir mes amis au Guatémala.
       Les soeurs canadiennes étaient enchantées de me voir. J’avais promis de leur rendre visite lorsque j’étais évêque, mais je n’avais pas eu le temps. Leur prêtre était en vacance en Europe, alors elles m’ont demandé de dire la messe pour elles. Traditionnellement, nous recevons la communion d’abord et mangeons après, mais j’ai insisté pour le dîner d’abord. Je ne me suis pas senti bien après avoir mangé, alors je suis sorti pour une promenade. J’ai passé devant une grande église et j’ai entendu des beaux chants en espagnol. J’ai aimé les chants ; ils ont touché mon coeur. J’ai écouté pendant que le pasteur commençait à prêcher. J’ai entendu quand il lisait dans la Bible, et les paroles ont attiré mon attention : «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.» (Jean 3 : 17)
       Dans mon coeur j’ai dit : Jésus, est-il si facile d’être sauver ? J’ai travaillé tellement dur, je suis un pécheur ; un voleur et j’ai mentit pendant 25 ans de ma vie en tant que prêtre. Alors le pasteur a dit que nous devrions prier parce que Dieu allait faire un miracle ce soir là. Combien j’aurais voulu voir un miracle ! J’avais été à Fatima, à Lourdes et à l’oratoire St-Joseph, mais je n’avais jamais vu un miracle ! Le pasteur continuant dit : «Il y a un prêtre dehors. Faite-le entrer.»
       Une voix derrière moi a dit : « Monsieur, venez avec moi à l’intérieur.» Lorsque j’ai résisté le garçon dit, «Êtes vous un prêtre ?» Quand je lui ai répondu oui il dit, «N’entendez-vous pas Dieu le Seigneur parler par la bouche de mon pasteur ? Venez avec moi.» Il m’a pris par la main et m’a conduit à l’avant de l’église.
       Le pasteur m’a dit : «Vous êtes un pécheur mais j’ai une réponse pour vous, Jésus-Christ. Il veut vous sauvegarder, mais vous devez vous repentir de vos péchés et lui demander de venir dans votre vie.» J’ai tombé sur mes genoux et dit : «Jésus viens dans ma vie. Je te donne mon coeur ; je te donne ma vie. Je me repens de mes péchés et je te demande pardon Jésus. Fait ce que tu veux avec ma vie.» Dès que le pasteur posa ses mains sur moi, le Saint-Esprit inonda tout mon être. J’ai joint l’assemblée en louant le seigneur. J’ai dansé dans la joie jusqu’à 2 : 00 A.M. Au couvent, j’ai expliqué à la Mère Supérieure qui était fâchée, ce qui m’était arrivé, mais elle n’a pas voulu recevoir mon témoignage.
       Les péchés que le Seigneur m’a lavé cette nuit là, avait pesé fortement sur moi. Tandis que je servais au Guatemala, j’ai vécu avec une jeune femme pendant 14 années et ai eu deux fils par elle. Elle aurait voulu que je laisse le sacerdoce, ainsi, nous aurions pu nous marier parce qu’elle était devenue chrétienne dans une église de Pentecôte. Quand j’ai reçu Jésus-Christ en tant que mon seigneur et sauveur, je l’ai appelée au Mexique où elle travaillait alors. Elle n’a pas voulu venir pour habiter au Québec, et ma vie avec la famille au Mexique, nous avons pensé que nous mettrions les enfants en danger. Malheureusement, la femme, un docteur, est morte du cancer à l’âge de 46 ans.
       Pendant que j’étais dans mon année sabbatique, j’avais épousé une femme au Canada. Quand nous attendions notre deuxième fils, son mari est venu des États-Unis pour prendre sa maison. Ils n’avaient pas été légalement divorcés. L’église annula ce mariage après que j’eus signé un papier que je n’aurais jamais de contact avec mes deux fils.
       Après ma conversion à Christ, un couple plus ancien m’a reçu dans leur maison et m’ont enseigné la Parole de Dieu et les voies de Dieu. Alors ils m’ont envoyé à un pasteur d’une grande église aux États-Unis où j’ai été baptisé et mon instruit plus profondément dans la Parole. Cette église m’a renvoyé au Québec avec leur bénédiction afin de travailler pour le Seigneur.
       Le Seigneur m’a utilisé pour commencer une étude de la Bible avec groupe à la maison et m’a envoyé en voyage missionnaire en Haïti. Il me donne des occasions de partager mon témoignage ; je vais où le Seigneur m’envoie. Je prie pour les malades et les conduits à Christ sur leur lit de mort. J’ai mené quelques fonctionnaires d’église de haut rang au Christ sur leurs lits de la mort. Il y a plusieurs années j’ai établi le contact avec mes fils canadiens et un an après j’ai trouvé ma mère biologique et sa famille. Ma mère adoptive est venue à Christ à l’âge de 76 ans, et j’ai eu le privilège de la baptisé. Un certain nombre de mes frères et soeurs sont venues à Christ aussi bien que trois de mes fils.
       Depuis que j’ai donné ma vie à Christ, ma vie a changé, de la tromperie et du vide, en amour, paix et joie. Maintenant je connais vraiment la miséricorde, la justice et la restauration de Dieu.
       Enfin je sais ce que signifie vivre véritablement une vie de sainteté dans le service de Dieu.
                                                                                                        Par Simon Lacombe