Ellen WHITE

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Chapitre IV : OCCUPATIONS RURALES

Vivre des produits de la terre

Si nous cultivons la terre, elle subviendra à nos besoins avec la bénédiction de Dieu. Les échecs apparents constatés dans les choses temporelles ne doivent pas nous décourager ni les délais nous démoraliser.
Travaillons la terre avec joie, le cœur plein d'espoir, et de gratitude, convaincus qu'elle détient en son sein, pour l'ouvrier fidèle, des richesses plus précieuses que l'argent ou l'or. On l'accuse à tort d'avarice. Si elle est cultivée avec intelligence et comme il convient, elle donnera ses trésors pour le bien de l'humanité. Les montagnes et les collines changent toujours, la terre s 'use comme un habit, mais la bénédiction de Dieu, lui qui dresse une table pour son peuple dans le désert n'aura pas de fin.

Des temps critiques nous attendent et il est urgent que des familles quittent les villes pour la campagne, afin que la vérité soit proclamée, le long des sentiers comme sur les grandes routes. Il faut que nos plans soient en harmonie avec la parole de Dieu et que nous les réalisions avec une inlassable énergie. L'action et la persévérance font plus que le génie et la tradition. Tous les talents confiés aux hommes n'ont que peu de valeur s'ils ne sont pas utilisés.
Les enfants et la jeunesse apprécieront un retour à des méthodes plus simples. Le travail au jardin et dans les champs sera un moyen agréable de sortir de la routine des leçons abstraites auxquelles les jeunes esprits ne devraient jamais uniquement se limiter. Ce sera un baume bienfaisant pour l'enfant nerveux qui trouve ses leçons pénibles et difficiles à retenir. L'étude de la nature sera pour lui une source de bonheur et de santé, et les impressions ainsi ressenties ne s'effaceront jamais de son esprit car elles demeureront associées à des objets qu'il aura toujours sous les yeux. (Testimonies, vol. 6, pp. 178-179 - 1900).

Un bout de terrain et une maison confortable

Il faut faire produire la terre, mais sans la bénédiction de Dieu elle ne donnera rien. Au commencement Dieu regarda tout ce qu'il avait créé et dit que c'était très bon. La malédiction frappa la terre à cause du péché, mais s'accroît-elle avec lui ? L'ignorance accomplit son œuvre funeste. Les serviteurs paresseux aggravent la situation par leur attitude. Nombreux sont ceux qui ne sont pas disposés à gagner leur pain à la sueur de leur front et refusent de cultiver la terre. Mais celle-ci renferme des trésors qui appartiennent à ceux qui ont assez de courage, de volonté et de persévérance pour les chercher. Les pères et les mères qui possèdent un bout de terrain et une maison confortable sont comme rois et reines.

Beaucoup de fermiers n'ont pas eu de bonnes récoltes car ils se sont mis à la tâche en pensant, à tort, que c'était une occupation dégradante et n'ont pas vu qu'elle contenait une bénédiction pour eux-mêmes et pour leur famille. Il n'y ont discerné que la marque de la servitude. Leurs vergers sont négligés, les récoltes ne sont pas moissonnées au temps convenable et leurs labours ne se font pas en profondeur. (Fundamentale of Christian Education, pp. 326-327, 1894).

Conseil particulier quant aux moyens de subsistance

Il y a dans les environs une grande pièce de terre en friche. Il serait avantageux que certains des membres qui vivent dans l'atmosphère empoisonnée des villes en acquièrent quelques acres. Ils pourraient subvenir à leurs besoins en cultivant fruits et légumes et en élevant de la volaille. Le sanatorium leur achèterait volontiers des œufs et des légumes. Je souhaite qu'un tel projet puisse commencer à se matérialiser, car ce serait une bénédiction, tant pour les parents que pour les enfants, s'ils se décidaient à quitter les villes impies et polluées pour la campagne. (Lettre 63 - 1904).

La vie à la campagne - bénédiction pour les pauvres

Si les pauvres qui sont aujourd'hui entassés dans les villes allaient résider à la campagne, ils pourraient non seulement y gagner leur vie, mais y trouver la santé et le bonheur qui leur sont inconnus. Un travail ardu, une nourriture frugale, une économie rigoureuse, parfois, des difficultés et des privations seraient leur lot, mais quelle bénédiction pour eux de quitter la ville, sa misère, ses incitations au mal, ses crimes, son tumulte malsain, pour vivre dans la quiétude, la paix et la pureté !
Pour beaucoup d'habitants des villes qui n'ont pas un pouce d'herbe verte où poser le pied, qui, année après année, n'ont pour tout horizon que des rues étroites, des cours sales, des murs et des pavés, et pour ciel des nuages de poussières et de fumée, la vie à la campagne, au milieu des prés verdoyants, des bois, des collines et des ruisseaux, sous un ciel resplendissant de clarté, dans une atmosphère pure et vivifiante, serait un avant-goût du ciel.
Affranchis dans une large mesure du contact et de la dépendance des autres, éloignés des coutumes et des pratiques perverses du monde, de ses amusements malsains, ils se rapprocheraient du cœur de la nature. La présence de Dieu leur deviendrait plus sensible, et beaucoup apprendraient à compter sur lui. Ils entendraient sa voix leur parler de paix et d'amour et leur être tout entier - corps, âme et esprit - répondrait à l'appel de celui qui guérit et vivifie. (The Ministry of Healing, pp. 190-192 - 1905).

L'emploi des familles venant des villes

Les croyants qui habitent maintenant les villes devront se réfugier à la campagne s'ils veulent préserver leurs enfants de la ruine. Il faut donc veiller à y installer des industries qui leur fourniront du travail. Ceux qui s'occupent de l'école de... et de... devraient voir ce que ces institutions peuvent faire en ce sens, afin que les membres qui désirent quitter les villes puissent acquérir une petite maison pas trop chère et un emploi.
Certaines caractéristiques de ces deux institutions sont encourageantes, car elles favorisent l'élaboration d'un tel plan. A vous de les étudier.
Il faut tout d'abord commencer pour pouvoir ensuite préciser exactement ce qu'il y a lieu de faire. Priez pour cela et rappelez-vous que Dieu est à la barre et qu'il dirige la réalisation des divers projets. Si le travail est mené à bien, il est un exemple pour les autres. Ne l'envisageons pas de façon égoïste ou à trop petite échelle ; mais qu'il repose sur des bases simples et raisonnables. Il faut apprendre à chacun non seulement à croire à la vérité parce que c'est la vérité, mais à la mettre aussi en pratique dans la vie de tous les jours. (Lettre 25 - 1902).

Les fabriques alimentaires

Il faudrait établir ici (Avondale) une fabrique alimentaire qui soit associée à l'école. Dieu m'a montré que les parents pourraient y être employés et les enfants envoyés à l'école. Mais que tout se fasse avec la plus grande simplicité, sans extravagance. Il faut un travail solide, sinon l'expérience ne portera pas ses fruits (Archives de la Conférence de l'Union Australasienne, 28 juillet 1899).

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