Comment
la surface de la Terre fut changée par
le déluge
-
Le huitième jour, les cieux furent envahis
par les ténèbres. Les grondements
du tonnerre et les lueurs fulgurantes des éclairs
terrifièrent les hommes et les bêtes.
La pluie descendit des nuages. Les bêtes
couraient çà et là, folles
de terreur, et leurs divers cris semblaient sonner
le glas de leur propre destinée et de celle
de l'homme. L'ouragan augmenta de violence de
sorte que les eaux tombaient du ciel en gigantesques
cataractes. Les rivières sortirent de leur
lit et leurs eaux se ruèrent avec violence
dans les plaines. Les fondations de l'abîme
furent aussi emportées. Des trombes d'eau
sortirent de la terre avec une force indescriptible,
projetant à des dizaines de mètres
en l'air de lourds rochers qui retombaient et
s'enfonçaient profondément dans
la terre.
Les hommes contemplèrent la destruction
de leurs oeuvres. Leurs splendides bâtiments,
leurs magnifiques jardins et bosquets où
ils avaient placé leurs idoles, furent
détruits par la foudre tombant du ciel.
Leurs ruines furent éparpillées
tout autour...
L'ouragan augmenta de violence et le fracas des
éléments déchaînés
couvrit les lamentations de tous ceux qui avaient
méprisé l'autorité de Dieu.
Les arbres, les bâtiments, les rochers,
et la terre, furent projetés dans toutes
les directions. La terreur des hommes et des bêtes
dépassait toute description. Et Satan lui-même,
qui se trouvait au milieu des éléments
déchaînés, craignit pour sa
propre existence...
Les animaux, au milieu de la tempête, se
ruèrent vers l'homme, choisissant la compagnie
des êtres humains, en espérant qu'ils
pourraient les aider. Quelques-uns s'attachèrent
avec leurs enfants sur de puissantes bêtes
en pensant qu'elles lutteraient avec acharnement
pour leur vie et qu'elles grimperaient sur les
plus hauts sommets pour échapper à
la montée des eaux (c'est nous qui
soulignons - cela semblerait montrer une bonne
entente entre certains de ces puissants animaux
et les êtres humains).
L'ouragan ne se calma pas. La pluie tomba de plus
en plus fort. Certains s'attachaient à
de très hauts arbres placés sur
les plus hautes cimes, mais ces arbres furent
déracinés et projetés en
l'air avec une grande force, avec des pierres,
de la terre, et ils retombèrent dans les
eaux écumantes qui atteignaient presque
les plus hauts sommets. Ceux-ci furent bientôt
recouverts, et les hommes et les bêtes périrent
dans les eaux du déluge. (3SG 69-72 - 1SP
73-76 - 1864)
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La surface entière de la terre fut changée
par le déluge. Une troisième et
terrible malédiction reposait maintenant
sur elle à cause de la transgression de
l'homme. Les arbres et les arbustes magnifiques
qui portaient des fleurs avaient été
détruits, toutefois Noé avait
tardé des graines et les avait emportées
avec lui dans l'arche, et Dieu par sa puissance
miraculeuse préserva quelques-unes des
différentes espèces d'arbres et
d'arbustes pour les générations
futures (c'est nous qui soulignons). Bientôt,
après le déluge, les arbres et les
plantes sortirent des rochers eux-mêmes.
La Providence divine fit que des graines soient
dispersées et elles tombèrent dans
les crevasses des rochers et furent ainsi protégées
pour les besoins futurs des hommes.
Les eaux avaient dépassé de quinze
coudées (7 mètres) les plus hautes
montagnes. Le Seigneur se souvint de Noé,
et, comme les eaux baissaient, il fit que l'arche
se posa sur un endroit où il y avait plusieurs
sommets montagneux que Dieu avait préservés
par Sa puissance tout au long de ce violent ouragan.
Ces sommets étaient peu distants les uns
des autres, et l'arche se posa sur l'un d'eux
et sur un autre, et ainsi l'arche n'était
plus à la dérive sur un océan
sans fin. Cela rassura Noé ainsi que tous
ceux qui étaient avec lui dans l'arche.
Au fur et à mesure que les montagnes et
les collines apparurent, il s'avéra qu'elles
étaient brisées et pleines d'aspérités,
et tout autour il y avait de l'eau et de la boue
humide. (1864)
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Au moment du déluge, les hommes et les
animaux s'étaient groupés sur les
points les plus hauts, et, tandis que les eaux
baissaient, il y avait des cadavres sur les hautes
montagnes, les collines et aussi sur les plaines.
Il y avait des cadavres d'hommes et d'animaux
sur le sol. Mais Dieu ne voulait pas que ces cadavres
se putréfient et polluent l'atmosphère,
et il fit de la terre un vaste cimetière.
Il fit se lever un vent très violent afin
d'assécher les eaux, et celles-ci furent
remuées avec force; et dans certains cas,
ce vent emporta le sommet des montagnes, causant
de formidables avalanches, formant de très
grandes collines et de hautes montagnes là
où il n'y en avait pas auparavant, et ensevelissant
des cadavres avec des arbres, des pierres et de
la terre. Ces montagnes et ces collines augmentèrent
de taille et devinrent plus irrégulières
dans leur forme à cause de l'amas des pierres,
des rochers, des arbres et de la terre, qui tombaient
sur elles et tout autour. Les bois et les pierres
précieuses, l'argent et l'or qui avaient
fait la richesse et l'ornement du monde avant
le déluge, et dont les habitants avaient
fait des idoles, furent enfouis sous la surface
de la terre. Les eaux avaient jailli avec une
force telle qu'elles avaient déplacé
la terre et les rochers, et les avaient empilés
sur les trésors de la terre; et, dans plusieurs
cas, elles avaient même formé des
montagnes au-dessus d'eux afin de les cacher à
la vue des hommes, empêchant ainsi leur
découverte...
Les magnifiques montagnes aux contours réguliers
avaient disparu. Des pierres, des débris
et des rochers déchiquetés apparurent
dans certains endroits où auparavant on
ne pouvait les voir. Là où il y
avait eu des collines et des montagnes, il n'y
en avait plus de trace. Là où il
y avait des plaines magnifiques recouvertes de
végétation et de très belles
plantes, maintenant il y avait des collines et
des montagnes faites de pierres, d'arbres, de
terre, qui recouvraient les cadavres des hommes
et des animaux.
La surface entière de la Terre était
bouleversée. Certains endroits étaient
moins endommagés que d'autres. Aux endroits
où il y avait eu autrefois des trésors
terrestres d'or, d'argent et de pierres précieuses,
ces lieux portaient davantage la marque de la
malédiction. Dans les pays inhabités
et dans les endroits où il y avait eu peu
de péché, la malédiction
était moindre.
Avant le déluge, il y avait des forêts
immenses ...Au déluge, ces forêts
furent détruites et ensevelies dans la
terre. Dans certains lieux, de grandes quantités
de ces arbres immenses s'amoncelèrent et
ces derniers furent recouverts de pierres et de
terre par les eaux tumultueuses du déluge.
Depuis, ils se sont pétrifiés et
transformés en charbon, formant ainsi les
mines de charbon qu'on découvre actuellement.
Le charbon s'est aussi transformé en pétrole.
(3SG 76-79 - 1SP 79-82)
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L'arche était construite à partir
de bois de cyprès et de gopher, qui ne
s'altéraient pas avant plusieurs centaines
d'années. C'était une construction
très solide et durable qu'aucune sagesse
humaine n'aurait pu concevoir. Dieu était
l'architecte, et Noé Son maître d'uvre.
Après que Noé ait fait tout son
possible pour exécuter chaque partie du
travail correctement, il était impossible
que l'arche puisse par elle-même soutenir
la violence de la tempête que Dieu, dans
sa violente colère, allait déverser
sur le monde. Le travail pour achever la construction
n'avançait pas très vite. Chaque
pièce de bois était ajustée
très précisément, et les
jointures recouvertes de poix. Tout ce que les
hommes pouvaient faire avait été
fait afin que le travail soit parfait; cependant
malgré tout, Dieu seul, par Sa puissance
miraculeuse, pouvait préserver l'arche
des vagues furieuses qui la soulevaient. (3SG
66)
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L'arche était secouée et roulait
furieusement bord sur bord. Les animaux à
l'intérieur poussaient tous des cris de
terreur, cependant, au milieu des éléments
déchaînés, de la houle des
vagues, et de la chute des arbres et des rochers,
l'arche voguait en sécurité. Des
anges puissants guidaient l'arche et la préservaient
de tout danger. A chaque instant pendant cette
tempête effrayante de quarante jours et
quarante nuits, l'arche fut préservée
par un miracle de la toute puissance divine. (3SG
71)
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Les animaux, livrés à la tempête,
se ruèrent vers l'homme, cherchant son
aide. Certains lièrent leurs enfants et
eux-mêmes sur de puissants animaux, sachant
que ceux-ci lutteraient pour demeurer en vie et
qu'ils grimperaient sur les plus hauts points
pour échapper à la montée
des eaux... (PP 99, 100 - 1890)
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La surface entière de la terre fut transformée
par le déluge. Une troisième et
terrible malédiction reposait sur elle
à cause du péché. Tandis
que les eaux commençaient à se retirer,
les collines et les montagnes furent entourées
par une vaste étendue d'eaux bourbeuses.
Partout on pouvait voir les cadavres des hommes
et des animaux. Le Seigneur ne voulut pas que
ces restes puissent se décomposer et polluer
l'atmosphère, et Il fit de la Terre un
vaste cimetière. Il s'éleva un vent
violent destiné à l'évaporation
des eaux, qui les agitait avec force, et, dans
certains cas même, ce vent emporta la cure
des montagnes et empila des arbres, des rochers
et de la terre sur les cadavres. De la même
façon, l'argent et l'or, les pierres et
bois précieux, qui avaient enrichi et décoré
le monde avant le déluge, et dont les habitants
s'étaient épris, furent cachés
à la vue de l'homme, et les eaux empilèrent
de la terre et des rochers sur ces trésors,
et dans certains cas en les enfouissant sous des
montagnes...
La Terre présentait un spectacle de désolation
impossible à décrire. Les montagnes,
autrefois parfaites de symétrie, étaient
devenues déchiquetées et irrégulières.
Des pierres, des débris et des rochers
déchiquetés étaient maintenant
éparpillés sur la surface de la
Terre. En plusieurs endroits, les collines et
les montagnes avaient disparu, ne laissant aucune
trace à l'endroit qu'elles occupaient précédemment;
et les plaines étaient devenues des chaînes
de montagnes. Ces transformations furent plus
importantes en certains endroits que. dans d'autres.
Aux endroits où il y avait eu davantage
de riches trésors d'or, d'argent et de
pierres précieuses, on pouvait y voir les
plus grandes marques de la malédiction:
Et, dans les régions inhabitées
où il y avait eu moins de dépravation,
la malédiction était plus légère.
A cette époque, des forêts immenses
furent englouties. Elles se sont transformées
en charbon, formant les mines de charbon importantes
qui existent de nos jours, donnant également
des réserves pétrolières
abondantes (il s'agit là d'un "raccourci";
la formation du pétrole nécessitant
la présence d'autres éléments).
(PP 107,108)
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De la population importante du monde avant le
déluge, seulement huit personnes furent
sauvées de la destruction générale.
(R&H, 25 septembre 1888)