Peu
après la grande déception de 1844, le groupe
d'adventistes qui avait accepté la doctrine du sanctuaire
devait avoir connaissance de la vérité sur le
sabbat. Quelques-uns adhérèrent d'emblée
à cette doctrine biblique et en devinrent les ardents
défenseurs. Parmi ceux-ci, il convient de citer le
nom de Joseph Bates, auquel devait s'ajouter bientôt
ceux de James et Ellen White.
Vers la même époque, l'attention du petit groupe
des premiers adventistes observateurs du sabbat fut attirée
sur le message du troisième ange (Apoc.14:9-12) qui
contient une allusion transparente au sabbat. En effet, ce
message ne se borne pas à proférer un sévère
avertissement destiné aux transgresseurs du jour de
Dieu (versets 9, 10), mais il met fortement en relief la nécessité
de demeurer fidèle aux préceptes édictés
par le Créateur: " C'est ici la persévérance
des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi
de Jésus. " (Verset 12.)
Si tous ceux qui ont la foi de Jésus doivent rester
fidèles aux commandements de Dieu, comment peuvent-ils
négliger dans le même temps le précepte
du sabbat que le Créateur a inséré au
cur même du décalogue, loi sainte entre
toutes, éternelle et immuable ?
Quoi qu'il en soit, après que le peuple de Dieu eut
acquis cette notion de la vérité évangélique,
le message adventiste, dans ce qu'il a d'essentiel, était
désormais complet. Quant aux détails, ils trouveraient
leur solution en temps utile, par la prière fervente,
et grâce à une étude diligente et continué
des Ecritures.
En attendant, les adventistes qui avaient adhéré
à la doctrine du sabbat savaient qui ils étaient
et quel message ils devaient annoncer. Ils constituaient le
groupe de croyants dont l'apparition dans l'histoire et l'expérience
spirituelle avaient été prédites dans
Apocalypse 10. Ce mouvement religieux fut suscité par
la Providence, avec pour mission de proclamer le triple message
d'Apocalypse 14:6-12 à toute nation, tribu, lange et
peuple, afin de préparer l'humanité à
la seconde venue de Jésus-Christ. L'uvre confiée
à ce peuple ne l'avait encore jamais été
à aucun autre groupement religieux. De ce point de
vue, la mission du peuple adventiste était absolument
unique, sans précédent dans l'histoire de la
chrétienté; sans doute, de nombreuses Eglises
avaient prêché et continuaient à propager
l'Evangile du Christ en différents points du globe.
Mais aucune d'entre elles ne l'annonçait ni dans sa
plénitude ni avec la puissante infrastructure biblique
propre au mouvement des adventistes du septième jour.
De surcroît, ces chrétiens, soutenus par la certitude
de la bienheureuse espérance, bénéficiaient
d'un appréciable stimulant du fait qu'ils croyaient
que la prophétie énoncée en Apocalypse
10:11 s'appliquait spécialement à eux: "
Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup
de peuples, de nations, de langues et de rois. "
Indications
prophétiques sur l'Eglise finale
Il
nous faut essayer maintenant de répondre à une
autre question: Quel rapport y a-t-il entre le peuple de Dieu
l'Eglise - qui vécut successivement à l'époque
de l'Ancien puis du Nouveau Testament, et le mouvement adventiste
qui, entre 1860 et 1863, a pris le nom d'Eglise adventiste
du septième jour ? Les éléments principaux
de réponse se trouvent dans le chapitre 12 de l'Apocalypse.
Au verset 1er, le prophète Jean présente l'Eglise
sous les traits d'une femme vêtue du soleil, la lune
sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur
sa tête. Le fait que cette femme (à l'époque,
le peuple de Dieu de l'Ancienne Alliance) soit sur le point
de mettre au monde un fils, le Messie, montre bien que cette
Eglise est étroitement liée à celle de
l'Ancien Testament. Il est nécessaire de bien saisir
les rapports existant entre l'Eglise de l'Ancien Testament
et celle du Nouveau. Les versets 3 à 5 décrivent
les machinations de Satan qui, poussé par une haine
farouche contre le Christ, tentera de le faire périr
dès sa naissance, et montrent l'intervention divine
destinée à contrecarrer les efforts de Satan.
Les versets 7 à 10 évoquent le triomphe du Fils
de Dieu sur Satan et son armée. La première
victoire avait été remportée dans le
ciel lorsque le mécontentement de Lucifer avait tourné
à la révolte qui allait faire de lui "
le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable
et Satan ". Au cours du conflit sans merci qui !'opposa
au dangereux rebelle, le Fils de Dieu, appelé ici l'archange
Michel, lui infligea une défaite complète. C'était
la première victoire, une victoire d'une portée
considérable. La seconde devait avoir lieu sur la terre,
devenue la forteresse de Satan, la terre où, pendant
plusieurs milliers d'années, il avait prétendu
avoir des droits sur l'humanité.
En tant que Fils de l'homme, le Fils de Dieu affronta le grand
adversaire sur le champ de bataille de notre planète.
Revêtu de la nature humaine, il démontra à
la face de tout l'univers que les allégations du diable
étaient dénuées de tout fondement et,
par sa mort sur la croix, il conquit la place forte occupée
par Satan, offrant ainsi la liberté à tous ceux
qui y étaient tenus captifs. " Lorsqu'un homme
fort et bien armé garde sa maison, ce qu'il possède
est en sûreté. Mais, si un plus fort que lui
survient et le dompte, il lui enlève toutes les armes
dans lesquelles il se confiait, et il distribue ses dépouilles.
" (Luc 11:21,22; cf. Jean 8:34,36.)
Satan frémit de terreur lorsque, du haut de la croix,
Jésus s'écria: " Tout est accompli "
(Jean 19:30), car à ces mots, il comprit que son royaume
était désormais voué à la ruine,
ruine dans laquelle il serait, lui et ses anges, englouti
et anéanti pour toujours (Jean 12:31). Il savait n'avoir
plus qu'un peu de temps à sa disposition. Néanmoins,
il entendait bien ne pas abandonner la lutte pour autant.
La cuisante défaite que le Fils de Dieu venait de lui
infliger ne fit qu'augmenter sa haine. Et puisque les circonstances
ne lui permettaient plus de porter personnellement atteinte
à Jésus, il allait sur le champ ntensifier sa
guerre contre la femme, c'est-à-dire l'Eglise, l'épouse
bien-aimée du Christ, objet suprême de son amour.
Les versets 6 et 13 à 18 donnent un aperçu de
l'histoire de l'Eglise, relatif à la période
séparant les deux avènements du Sauveur, celle,
précisément, où Satan devait la harceler
plus cruellement que jamais. En réalité, la
prophétie mentionne deux périodes de persécution
distinctes. La première, brièvement signalée
au verset 6, est exposée plus amplement aux versets
13 à 16. L'élément chronologique figurant
au verset 6 est à nouveau rappelé en des termes
différents, au verset 14. Mais une simple étude
du contexte montre qu'il s'agit en fait d'une seule et même
époque. Cette première période de 1260
années correspond à l'ère de l'hégémonie
papale (538 à 1798) qui fut marquée par de longues
phases de persécutions, d'une cruauté inouïe,
dirigées contre les croyants.
Ainsi furent impitoyablement persécutés de nombreux
croyants déterminés, quoi qu'il advienne et
malgré l'apostasie ambiante, à rester fidèles
au Seigneur Jésus-Christ et à l'enseignement
de sa Parole.
Le verset 17 nous introduit dans la seconde et dernière
période, celle durant laquelle Satan dirige sa colère
contre " le reste " de la postérité
de l'Eglise. [Le mot grec LOIPOI utilisé par saint
Jean signifie " ceux qui restent ". Le pluriel employé
dans la version Louis Segond n'implique pas qu'il s'agit de
plusieurs groupements, comme en témoignent plusieurs
de nos versions qui traduisent le mot " reste "
au singulier. - Maredsous, Allo, T.O.B, Scofield] " Et
le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla
faire la guerre au reste de sa postérité. "
Une chose est claire : le grand adversaire devait déclarer
la guerre aux membres de l'Eglise fidèle vivant dans
les derniers temps.
En outre, deux marques spécifiques de ce " reste
" sont ici mentionnées Il rassemble ceux "
qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le
témoignage de Jésus " (T.O.B.). Ce reste
s'identifie au groupe de croyants dont il est question dans
la conclusion du triple message d'Apoc.14:12: " C'est
ici la persévérance des saints, qui gardent
les commandements de Dieu et la foi de Jésus. "
L'expression " le témoignage de Jésus "
apparaît, avec quelques variantes, six fois dans le
livre de l'Apocalypse ; deux fois dans le premier chapitre,
une fois dans le douzième, deux fois dans le dix-neuvième
et une fois dans le vingtième. Celle-ci peut-être
comprise comme signifiant "le témoignage rendu
par Jésus " ou " le témoignage rendu
à Jésus. " Dans la plupart des cas, ce
dernier sens paraît s'imposer.
Le
témoignage de Jésus
Toutefois, en Apocalypse 19:10, la signification suggérée
par le contexte est " le témoignage rendu par
Jésus. " Dans ce passage, nous voyons l'ange refusant
d'accepter d'être adoré par Jean du fait qu'il
se considère comme un serviteur à l'égal
de l'apôtre et de tous les frères de Jean "
qui ont le témoignage de Jésus ", c'est-à-dire
" l'esprit de la prophétie ". L'ange déclare:
" Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères
qui ont le témoignage de Jésus. " Nous
pouvons donc en déduire ceci: ceux " qui ont le
témoignage de Jésus ", autrement dit "
l'esprit de la prophétie ", ne sont autres que
les prophètes.
D'après une analyse sérieuse du texte original,
l'expression " le témoignage de Jésus "
a été expliquée voici plusieurs années
de la manière suivante dans la " Review and Herald
" :
" Dès lors qu'il est question de prophétie
biblique, on est en présence d'un témoignage
rendu par Jésus. " En d'autres termes, "
la caractéristique même de la prophétie
consiste en ce que Jésus rend témoignage "
(17 août 1967, p.13). Ces commentaires ne résultent
pas seulement de traductions plausibles imposées par
la construction grammaticale du texte original; ils s'harmonisent
et avec le contexte immédiat et avec cette déclaration
de l'apôtre Pierre : " Ce salut a été
le sujet des recherches et des investigations des prophètes
qui ont prédit la grâce à vous destinée;
ils cherchaient quelle époque et quelles circonstances
indiquait l'Esprit de Christ qui rendait en eux un témoignage
prophétique aux souffrances destinées au Christ
et à la gloire dont elles seraient suivies. "
(1 Pierre 1 : 10, 11, version Stapfer.)
A partir de ces éléments de base, revenons maintenant
au texte d'Apocalypse 12 : 17. L'un des traits saillants de
l'Eglise du reste est qu'elle a le témoignage de Jésus.
D'après l'interprétation adventiste, ce passage,
comparé à ceux d'Apocalypse 19 :10 et 22 : 9,
révèle que l'Eglise finale devait être
gratifiée du don de prophétie et dotée
d'un ou de plusieurs prophètes par lesquels Jésus
rendrait témoignage à la vérité.
Sommes-nous en mesure de justifier par la Bible le bien-fondé
de cette interprétation d'Apocalypse 12 :17 ? Oui,
sans aucun doute. Examinons à ce propos les enseignements
contenus dans 1 Corinthiens12 touchant les dons spirituels
au sein de l'Eglise. Bien que tout le chapitre soit important,
nous relèverons seulement le verset 28 : " Et
Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des
apôtres, secondement des prophètes, troisièmement
des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis
ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner,
de parler diverses langues."
A l'évidence, Paul ne limite absolument pas dans le
temps ces différents dons. Il ne laisse pas supposer
le moins du monde que ceux-ci devaient disparaître à
la fin du premier siècle de l'ère chrétienne.
Au verset 8, il dit que l'Esprit est à l'origine de
tous ces dons, et, au verset 11, il affirme clairement: "
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses,
les distribuant à chacun en particulier comme il veut.
" Dans ces conditions, pourquoi s'étonner que
l'Esprit-Saint ait estimé devoir ranimer le don de
prophétie à tel ou tel moment de l'histoire
de l'Eglise, en suscitant un ou plusieurs prophètes,
selon qu'il le jugeait nécessaire?
Au chapitre 4 de l'épître aux Ephésiens,
versets 11 à 15, Paul fait de nouveau allusion à
ces dons appelés à se manifester dans l'Eglise.
Parmi les charismes distribués par le Christ à
son Eglise, il inclut nommément les prophètes
(verset11) à côté des apôtres, des
évangélistes, des pasteurs et des docteurs dont
les uns et les autres ont reçu mission de concourir
au perfectionnement des saints et à l'édification
du corps de Christ jusqu'au jour où la totalité
des chrétiens aura atteint sa pleine maturité
spirituelle en Jésus. Dès lors, n'est-il pas
normal que l'on trouve des prophètes dans l'Eglise
jusqu'à nos jours ?
Le
don de prophétie manifesté
Lorsque le don de prophétie commença à
se manifester dans le cercle des pionniers de l'Eglise adventiste
du septième jour, plusieurs étaient pour le
moins réservés. Leur scepticisme était
bien compréhensible; aussi, l'instrument humain choisi
de Dieu n'insista pas pour être accepté d'emblée.
Mais lorsque nos pionniers soumirent le prophète -
et son uvre - aux différents tests de la Bible,
celui-ci - disons plutôt celle-ci - a réussi
et continue à supporter l'examen critique le plus serré,
pour autant qu'il soit conduit en toute impartialité
et sans idées préconçues.
Au cours des années 1955 à 1958, j'ai eu le
privilège d'enseigner la classe adulte de l'Ecole du
dimanche dans une base de l'U.S. AirForce outre-mer. Pendant
au moins deux ans, un officier supérieur suivit assidûment
ce cours d'instruction religieuse. Nous devînmes même
de bons amis. Un jour, il m e dit qu'il aimerait bien me rendre
visite à mon domicile. Après avoir pris rendez-vous,
il vint donc me voir. Après le dîner, je lui
demandai ce dont il voulait me parler exactement. Il me dit:
" Je suis venu vous faire part de mon intention de me
joindre à l'Eglise catholique. " Sur quoi, je
lui répondis: " Puis-je vous demander ce qui vous
a amené à faire ce choix? "
Sur ce nous parlâmes ensemble très librement,
à cur ouvert. Mon interlocuteur s'exprimait avec
sérieux. Tandis que se poursuivait notre dialogue,
je priais Dieu intérieurement, car j'avais le sentiment
d'avoir devant moi un homme parvenu à un tournant de
sa vie. Il énonçait l'un après l'autre
les arguments susceptibles de justifier les croyances de l'Eglise
à laquelle il envisageait de se rattacher. Je savais
déjà qu'il était en très bons
termes avec l'aumônier civil de ladite Eglise. Je compris
alors qu'il avait certainement reçu de lui un enseignement
religieux approprié. Au cours de notre conversation,
il me dit finalement: " Blincoe, vous croyez, je pense,
que le Christ a fondé une Eglise; vous croyez aussi
à sa promesse: Les portes du séjour des morts
ne prévaudront point contre elles. Cela veut dire que
son Eglise subsiste forcément encore de nos jours.
Et maintenant, selon vous, quelle est la véritable
Eglise, si ce n'est l'Eglise catholique romaine ?"
Je lui répondis en le fixant droit dans les yeux: "
Mon commandant, c'est l'Eglise adventiste du septième
jour ", et je lui donnai séance tenante les raisons
de cette certitude qui était et demeure la mienne.
Frères et surs, n'ayons pas l'ombre d'un doute
à ce sujet, mais croyons-le de tout notre cur.
En effet, seule l'Eglise adventiste a accompli la prophétie
d'Apocalypse 10 et 11; seule l'Eglise adventiste du septième
jour prêche l'Evangile éternel dans le contexte
des trois messages d'Apocalypse 14:6-12. Aucune autre église
ne répond au signalement énoncé en Apocalypse
12:17.
Que
devons-nous en déduire ?
Un
message destiné à toutes les nations
1) Nous ne saurions nous satisfaire d'être - parmi le
vaste éventail des Eglises chrétiennes - simplement
une Eglise de plus, possédant plusieurs particularités
originales, voire attachantes, mais qui ne seraient pas essentielles
au salut. Car notre message est d'une portée vitale.
Il se présente comme étant à la jonction
entre la vie et la mort. Sans lui, hommes et femmes ne seront
pas prêts à affronter le véritable raz
de marée qui va s'abattre sur le monde, et ils seront
voués à la perdition éternelle.
2) C'est la raison pour laquelle nous ne pourrons jamais consentir
à participer à une campagne d'évangélisation
commune qui impliquerait la participation multilatérale
de plusieurs Eglises. Tel n'est pas le dessein de Dieu pour
achever son uvre sur la terre. Il nous appartient de
faire connaître le message qu'il nous a confié
à toute nation, à toute tribu, à toute
langue et à tout peuple existant sur la face du globe.
Malgré le phénomène de l'explosion démographique,
aucun être humain ne doit être laissé de
côté. Si nous sommes réalistes et honnêtes,
autant dire que nous nous trouvons en face d'une tâche
irréalisable à vues humaines.
Et cependant, nos effectifs et nos moyens financiers limités,
nos succès médiocres, nos défaites, nos
reculs ou tout autre élément adverse ne sauraient
nous abattre. Après tout, notre premier besoin n'est
pas d'obtenir ni plus d'argent, ni des effectifs plus impressionnants,
ni même des prédicateurs mieux formés
ou plus compétents. Notre plus grand, notre plus impérieux
besoin, c'est le Saint-Esprit.
Le message dont nous sommes les faibles organes est le message
de Dieu. Cette uvre est donc d'abord et avant tout l'uvre
de Dieu. C'est lui qui l'achèvera de façon solennelle
et glorieuse. N'entendons-nous pas sa voix répéter
inlassablement à son peuple: " Ce n'est ni par
la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit
l'Eternel des armées " ? (Zach. 4:6.) Dès
lorsque nous prions et nous nous préparons de toute
notre âme en vue de recevoir le Saint-Esprit, sa puissance
nous sera accordée dans sa plénitude, et avec
elle nous recevrons toutes sortes de bénédictions.
Dieu a suscité notre Eglise par son Esprit; c'est aussi
par lui qu'il la conduira à la victoire finale.
3) Toutefois, les adventistes doivent veiller à ne
pas cultiver le sectarisme. Qu'ils s'inspirent de la ligne
de pensée exprimée dans le commentaire adventiste
de la Bible: " Les adventistes rejettent énergiquement
et sans équivoque l'idée selon laquelle eux
seuls seraient enfants de Dieu et qu'à ce titre, eux
seuls auraient droit à la vie éternelle. Ils
croient que, dès à présent, tous ceux
qui servent Dieu avec une sincérité totale,
c'est-à-dire d'après la connaissance et la compréhension
qu'ils ont de la volonté divine, appartiennent virtuellement
à l'Eglise finale, au "reste" . ...Les adventistes
croient que c'est à la fois leur tâche solennelle
et leur privilège insigne de présenter les vérités
dernières et décisives de manière si
limpide et si persuasive que tous les authentiques croyants
se sentiront poussés à rallier ce groupement
annoncé dans la prophétie, qui se prépare
au grand jour de Dieu. " - S.D.A.Bible Commentary, vol.
7, p. 815.
"
Nous n'avons rien à craindre pour l'avenir, si ce n'est
d'oublier de quelle manière le Seigneur nous a conduits
et enseignés dans le passé. " - Life Sketches,
p.196.