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Thomas BLINCOE

L'Eglise adventiste d'après la Prophétie

La naissance et !'histoire du mouvement adventiste réalisent les prédictions de la prophétie.
Message délivré en octobre 1976 - Réunion de prière

 

Peu après la grande déception de 1844, le groupe d'adventistes qui avait accepté la doctrine du sanctuaire devait avoir connaissance de la vérité sur le sabbat. Quelques-uns adhérèrent d'emblée à cette doctrine biblique et en devinrent les ardents défenseurs. Parmi ceux-ci, il convient de citer le nom de Joseph Bates, auquel devait s'ajouter bientôt ceux de James et Ellen White.

Vers la même époque, l'attention du petit groupe des premiers adventistes observateurs du sabbat fut attirée sur le message du troisième ange (Apoc.14:9-12) qui contient une allusion transparente au sabbat. En effet, ce message ne se borne pas à proférer un sévère avertissement destiné aux transgresseurs du jour de Dieu (versets 9, 10), mais il met fortement en relief la nécessité de demeurer fidèle aux préceptes édictés par le Créateur: " C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. " (Verset 12.)

Si tous ceux qui ont la foi de Jésus doivent rester fidèles aux commandements de Dieu, comment peuvent-ils négliger dans le même temps le précepte du sabbat que le Créateur a inséré au cœur même du décalogue, loi sainte entre toutes, éternelle et immuable ?

Quoi qu'il en soit, après que le peuple de Dieu eut acquis cette notion de la vérité évangélique, le message adventiste, dans ce qu'il a d'essentiel, était désormais complet. Quant aux détails, ils trouveraient leur solution en temps utile, par la prière fervente, et grâce à une étude diligente et continué des Ecritures.

En attendant, les adventistes qui avaient adhéré à la doctrine du sabbat savaient qui ils étaient et quel message ils devaient annoncer. Ils constituaient le groupe de croyants dont l'apparition dans l'histoire et l'expérience spirituelle avaient été prédites dans Apocalypse 10. Ce mouvement religieux fut suscité par la Providence, avec pour mission de proclamer le triple message d'Apocalypse 14:6-12 à toute nation, tribu, lange et peuple, afin de préparer l'humanité à la seconde venue de Jésus-Christ. L'œuvre confiée à ce peuple ne l'avait encore jamais été à aucun autre groupement religieux. De ce point de vue, la mission du peuple adventiste était absolument unique, sans précédent dans l'histoire de la chrétienté; sans doute, de nombreuses Eglises avaient prêché et continuaient à propager l'Evangile du Christ en différents points du globe. Mais aucune d'entre elles ne l'annonçait ni dans sa plénitude ni avec la puissante infrastructure biblique propre au mouvement des adventistes du septième jour. De surcroît, ces chrétiens, soutenus par la certitude de la bienheureuse espérance, bénéficiaient d'un appréciable stimulant du fait qu'ils croyaient que la prophétie énoncée en Apocalypse 10:11 s'appliquait spécialement à eux: " Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues et de rois. "

Indications prophétiques sur l'Eglise finale

Il nous faut essayer maintenant de répondre à une autre question: Quel rapport y a-t-il entre le peuple de Dieu l'Eglise - qui vécut successivement à l'époque de l'Ancien puis du Nouveau Testament, et le mouvement adventiste qui, entre 1860 et 1863, a pris le nom d'Eglise adventiste du septième jour ? Les éléments principaux de réponse se trouvent dans le chapitre 12 de l'Apocalypse.

Au verset 1er, le prophète Jean présente l'Eglise sous les traits d'une femme vêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Le fait que cette femme (à l'époque, le peuple de Dieu de l'Ancienne Alliance) soit sur le point de mettre au monde un fils, le Messie, montre bien que cette Eglise est étroitement liée à celle de l'Ancien Testament. Il est nécessaire de bien saisir les rapports existant entre l'Eglise de l'Ancien Testament et celle du Nouveau. Les versets 3 à 5 décrivent les machinations de Satan qui, poussé par une haine farouche contre le Christ, tentera de le faire périr dès sa naissance, et montrent l'intervention divine destinée à contrecarrer les efforts de Satan.

Les versets 7 à 10 évoquent le triomphe du Fils de Dieu sur Satan et son armée. La première victoire avait été remportée dans le ciel lorsque le mécontentement de Lucifer avait tourné à la révolte qui allait faire de lui " le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan ". Au cours du conflit sans merci qui !'opposa au dangereux rebelle, le Fils de Dieu, appelé ici l'archange Michel, lui infligea une défaite complète. C'était la première victoire, une victoire d'une portée considérable. La seconde devait avoir lieu sur la terre, devenue la forteresse de Satan, la terre où, pendant plusieurs milliers d'années, il avait prétendu avoir des droits sur l'humanité.

En tant que Fils de l'homme, le Fils de Dieu affronta le grand adversaire sur le champ de bataille de notre planète. Revêtu de la nature humaine, il démontra à la face de tout l'univers que les allégations du diable étaient dénuées de tout fondement et, par sa mort sur la croix, il conquit la place forte occupée par Satan, offrant ainsi la liberté à tous ceux qui y étaient tenus captifs. " Lorsqu'un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu'il possède est en sûreté. Mais, si un plus fort que lui survient et le dompte, il lui enlève toutes les armes dans lesquelles il se confiait, et il distribue ses dépouilles. " (Luc 11:21,22; cf. Jean 8:34,36.)

Satan frémit de terreur lorsque, du haut de la croix, Jésus s'écria: " Tout est accompli " (Jean 19:30), car à ces mots, il comprit que son royaume était désormais voué à la ruine, ruine dans laquelle il serait, lui et ses anges, englouti et anéanti pour toujours (Jean 12:31). Il savait n'avoir plus qu'un peu de temps à sa disposition. Néanmoins, il entendait bien ne pas abandonner la lutte pour autant. La cuisante défaite que le Fils de Dieu venait de lui infliger ne fit qu'augmenter sa haine. Et puisque les circonstances ne lui permettaient plus de porter personnellement atteinte à Jésus, il allait sur le champ ntensifier sa guerre contre la femme, c'est-à-dire l'Eglise, l'épouse bien-aimée du Christ, objet suprême de son amour.

Les versets 6 et 13 à 18 donnent un aperçu de l'histoire de l'Eglise, relatif à la période séparant les deux avènements du Sauveur, celle, précisément, où Satan devait la harceler plus cruellement que jamais. En réalité, la prophétie mentionne deux périodes de persécution distinctes. La première, brièvement signalée au verset 6, est exposée plus amplement aux versets 13 à 16. L'élément chronologique figurant au verset 6 est à nouveau rappelé en des termes différents, au verset 14. Mais une simple étude du contexte montre qu'il s'agit en fait d'une seule et même époque. Cette première période de 1260 années correspond à l'ère de l'hégémonie papale (538 à 1798) qui fut marquée par de longues phases de persécutions, d'une cruauté inouïe, dirigées contre les croyants.

Ainsi furent impitoyablement persécutés de nombreux croyants déterminés, quoi qu'il advienne et malgré l'apostasie ambiante, à rester fidèles au Seigneur Jésus-Christ et à l'enseignement de sa Parole.

Le verset 17 nous introduit dans la seconde et dernière période, celle durant laquelle Satan dirige sa colère contre " le reste " de la postérité de l'Eglise. [Le mot grec LOIPOI utilisé par saint Jean signifie " ceux qui restent ". Le pluriel employé dans la version Louis Segond n'implique pas qu'il s'agit de plusieurs groupements, comme en témoignent plusieurs de nos versions qui traduisent le mot " reste " au singulier. - Maredsous, Allo, T.O.B, Scofield] " Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité. " Une chose est claire : le grand adversaire devait déclarer la guerre aux membres de l'Eglise fidèle vivant dans les derniers temps.

En outre, deux marques spécifiques de ce " reste " sont ici mentionnées Il rassemble ceux " qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus " (T.O.B.). Ce reste s'identifie au groupe de croyants dont il est question dans la conclusion du triple message d'Apoc.14:12: " C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. "

L'expression " le témoignage de Jésus " apparaît, avec quelques variantes, six fois dans le livre de l'Apocalypse ; deux fois dans le premier chapitre, une fois dans le douzième, deux fois dans le dix-neuvième et une fois dans le vingtième. Celle-ci peut-être comprise comme signifiant "le témoignage rendu par Jésus " ou " le témoignage rendu à Jésus. " Dans la plupart des cas, ce dernier sens paraît s'imposer.

Le témoignage de Jésus

Toutefois, en Apocalypse 19:10, la signification suggérée par le contexte est " le témoignage rendu par Jésus. " Dans ce passage, nous voyons l'ange refusant d'accepter d'être adoré par Jean du fait qu'il se considère comme un serviteur à l'égal de l'apôtre et de tous les frères de Jean " qui ont le témoignage de Jésus ", c'est-à-dire " l'esprit de la prophétie ". L'ange déclare: " Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. " Nous pouvons donc en déduire ceci: ceux " qui ont le témoignage de Jésus ", autrement dit " l'esprit de la prophétie ", ne sont autres que les prophètes.

D'après une analyse sérieuse du texte original, l'expression " le témoignage de Jésus " a été expliquée voici plusieurs années de la manière suivante dans la " Review and Herald " :
" Dès lors qu'il est question de prophétie biblique, on est en présence d'un témoignage rendu par Jésus. " En d'autres termes, " la caractéristique même de la prophétie consiste en ce que Jésus rend témoignage " (17 août 1967, p.13). Ces commentaires ne résultent pas seulement de traductions plausibles imposées par la construction grammaticale du texte original; ils s'harmonisent et avec le contexte immédiat et avec cette déclaration de l'apôtre Pierre : " Ce salut a été le sujet des recherches et des investigations des prophètes qui ont prédit la grâce à vous destinée; ils cherchaient quelle époque et quelles circonstances indiquait l'Esprit de Christ qui rendait en eux un témoignage prophétique aux souffrances destinées au Christ et à la gloire dont elles seraient suivies. " (1 Pierre 1 : 10, 11, version Stapfer.)

A partir de ces éléments de base, revenons maintenant au texte d'Apocalypse 12 : 17. L'un des traits saillants de l'Eglise du reste est qu'elle a le témoignage de Jésus. D'après l'interprétation adventiste, ce passage, comparé à ceux d'Apocalypse 19 :10 et 22 : 9, révèle que l'Eglise finale devait être gratifiée du don de prophétie et dotée d'un ou de plusieurs prophètes par lesquels Jésus rendrait témoignage à la vérité.

Sommes-nous en mesure de justifier par la Bible le bien-fondé de cette interprétation d'Apocalypse 12 :17 ? Oui, sans aucun doute. Examinons à ce propos les enseignements contenus dans 1 Corinthiens12 touchant les dons spirituels au sein de l'Eglise. Bien que tout le chapitre soit important, nous relèverons seulement le verset 28 : " Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues."

A l'évidence, Paul ne limite absolument pas dans le temps ces différents dons. Il ne laisse pas supposer le moins du monde que ceux-ci devaient disparaître à la fin du premier siècle de l'ère chrétienne. Au verset 8, il dit que l'Esprit est à l'origine de tous ces dons, et, au verset 11, il affirme clairement: " Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. " Dans ces conditions, pourquoi s'étonner que l'Esprit-Saint ait estimé devoir ranimer le don de prophétie à tel ou tel moment de l'histoire de l'Eglise, en suscitant un ou plusieurs prophètes, selon qu'il le jugeait nécessaire?

Au chapitre 4 de l'épître aux Ephésiens, versets 11 à 15, Paul fait de nouveau allusion à ces dons appelés à se manifester dans l'Eglise. Parmi les charismes distribués par le Christ à son Eglise, il inclut nommément les prophètes (verset11) à côté des apôtres, des évangélistes, des pasteurs et des docteurs dont les uns et les autres ont reçu mission de concourir au perfectionnement des saints et à l'édification du corps de Christ jusqu'au jour où la totalité des chrétiens aura atteint sa pleine maturité spirituelle en Jésus. Dès lors, n'est-il pas normal que l'on trouve des prophètes dans l'Eglise jusqu'à nos jours ?

Le don de prophétie manifesté

Lorsque le don de prophétie commença à se manifester dans le cercle des pionniers de l'Eglise adventiste du septième jour, plusieurs étaient pour le moins réservés. Leur scepticisme était bien compréhensible; aussi, l'instrument humain choisi de Dieu n'insista pas pour être accepté d'emblée. Mais lorsque nos pionniers soumirent le prophète - et son Œuvre - aux différents tests de la Bible, celui-ci - disons plutôt celle-ci - a réussi et continue à supporter l'examen critique le plus serré, pour autant qu'il soit conduit en toute impartialité et sans idées préconçues.

Au cours des années 1955 à 1958, j'ai eu le privilège d'enseigner la classe adulte de l'Ecole du dimanche dans une base de l'U.S. AirForce outre-mer. Pendant au moins deux ans, un officier supérieur suivit assidûment ce cours d'instruction religieuse. Nous devînmes même de bons amis. Un jour, il m e dit qu'il aimerait bien me rendre visite à mon domicile. Après avoir pris rendez-vous, il vint donc me voir. Après le dîner, je lui demandai ce dont il voulait me parler exactement. Il me dit: " Je suis venu vous faire part de mon intention de me joindre à l'Eglise catholique. " Sur quoi, je lui répondis: " Puis-je vous demander ce qui vous a amené à faire ce choix? "

Sur ce nous parlâmes ensemble très librement, à cœur ouvert. Mon interlocuteur s'exprimait avec sérieux. Tandis que se poursuivait notre dialogue, je priais Dieu intérieurement, car j'avais le sentiment d'avoir devant moi un homme parvenu à un tournant de sa vie. Il énonçait l'un après l'autre les arguments susceptibles de justifier les croyances de l'Eglise à laquelle il envisageait de se rattacher. Je savais déjà qu'il était en très bons termes avec l'aumônier civil de ladite Eglise. Je compris alors qu'il avait certainement reçu de lui un enseignement religieux approprié. Au cours de notre conversation, il me dit finalement: " Blincoe, vous croyez, je pense, que le Christ a fondé une Eglise; vous croyez aussi à sa promesse: Les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elles. Cela veut dire que son Eglise subsiste forcément encore de nos jours. Et maintenant, selon vous, quelle est la véritable Eglise, si ce n'est l'Eglise catholique romaine ?"

Je lui répondis en le fixant droit dans les yeux: " Mon commandant, c'est l'Eglise adventiste du septième jour ", et je lui donnai séance tenante les raisons de cette certitude qui était et demeure la mienne.

Frères et sœurs, n'ayons pas l'ombre d'un doute à ce sujet, mais croyons-le de tout notre cœur. En effet, seule l'Eglise adventiste a accompli la prophétie d'Apocalypse 10 et 11; seule l'Eglise adventiste du septième jour prêche l'Evangile éternel dans le contexte des trois messages d'Apocalypse 14:6-12. Aucune autre église ne répond au signalement énoncé en Apocalypse 12:17.

Que devons-nous en déduire ?

Un message destiné à toutes les nations

1) Nous ne saurions nous satisfaire d'être - parmi le vaste éventail des Eglises chrétiennes - simplement une Eglise de plus, possédant plusieurs particularités originales, voire attachantes, mais qui ne seraient pas essentielles au salut. Car notre message est d'une portée vitale. Il se présente comme étant à la jonction entre la vie et la mort. Sans lui, hommes et femmes ne seront pas prêts à affronter le véritable raz de marée qui va s'abattre sur le monde, et ils seront voués à la perdition éternelle.

2) C'est la raison pour laquelle nous ne pourrons jamais consentir à participer à une campagne d'évangélisation commune qui impliquerait la participation multilatérale de plusieurs Eglises. Tel n'est pas le dessein de Dieu pour achever son œuvre sur la terre. Il nous appartient de faire connaître le message qu'il nous a confié à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple existant sur la face du globe. Malgré le phénomène de l'explosion démographique, aucun être humain ne doit être laissé de côté. Si nous sommes réalistes et honnêtes, autant dire que nous nous trouvons en face d'une tâche irréalisable à vues humaines.

Et cependant, nos effectifs et nos moyens financiers limités, nos succès médiocres, nos défaites, nos reculs ou tout autre élément adverse ne sauraient nous abattre. Après tout, notre premier besoin n'est pas d'obtenir ni plus d'argent, ni des effectifs plus impressionnants, ni même des prédicateurs mieux formés ou plus compétents. Notre plus grand, notre plus impérieux besoin, c'est le Saint-Esprit.

Le message dont nous sommes les faibles organes est le message de Dieu. Cette œuvre est donc d'abord et avant tout l'œuvre de Dieu. C'est lui qui l'achèvera de façon solennelle et glorieuse. N'entendons-nous pas sa voix répéter inlassablement à son peuple: " Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Eternel des armées " ? (Zach. 4:6.) Dès lorsque nous prions et nous nous préparons de toute notre âme en vue de recevoir le Saint-Esprit, sa puissance nous sera accordée dans sa plénitude, et avec elle nous recevrons toutes sortes de bénédictions. Dieu a suscité notre Eglise par son Esprit; c'est aussi par lui qu'il la conduira à la victoire finale.


3) Toutefois, les adventistes doivent veiller à ne pas cultiver le sectarisme. Qu'ils s'inspirent de la ligne de pensée exprimée dans le commentaire adventiste de la Bible: " Les adventistes rejettent énergiquement et sans équivoque l'idée selon laquelle eux seuls seraient enfants de Dieu et qu'à ce titre, eux seuls auraient droit à la vie éternelle. Ils croient que, dès à présent, tous ceux qui servent Dieu avec une sincérité totale, c'est-à-dire d'après la connaissance et la compréhension qu'ils ont de la volonté divine, appartiennent virtuellement à l'Eglise finale, au "reste" . ...Les adventistes croient que c'est à la fois leur tâche solennelle et leur privilège insigne de présenter les vérités dernières et décisives de manière si limpide et si persuasive que tous les authentiques croyants se sentiront poussés à rallier ce groupement annoncé dans la prophétie, qui se prépare au grand jour de Dieu. " - S.D.A.Bible Commentary, vol. 7, p. 815.

" Nous n'avons rien à craindre pour l'avenir, si ce n'est d'oublier de quelle manière le Seigneur nous a conduits et enseignés dans le passé. " - Life Sketches, p.196.

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