Ellen WHITE

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J.N. Andrews

LE TROISIEME MESSAGE

Apocalypse 14

 

AVERTISSEMENT SOLENNEL
CONCERNANT LE DERNIER CONFLIT

" Et un troisième ange suivit ceux-là, disant à haute voix: Si quelqu'un adore la bête et son image, et qu'il en prenne la marque sur son front ou sur sa main; celui-ci aussi boira du vin de la colère de Dieu, du vin pur versé dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté de feu et de soufre devant les saints anges et devant l'Agneau. Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles; et ceux-là n'auront nul repos, ni jour ni nuit, qui adorent la bête et son image, et quiconque prend la marque de son nom. Ici est la patience des saints; ici sont ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus." Verset 9-12

Le message du troisième ange est le dernier message spécial de miséricorde et d'avertissement qui doit être proclamé au genre humain. C'est le message le plus solennel de la Bible. Nous avons prouvé clairement que les trois message appartiennent aux derniers jours. Mais les paroles du troisième ange prédisent si clairement le conflit final, que nous n'avons pas besoins de répéter les preuves déjà présentées. Par exemple: nous sommes avertis solennellement concernant l'image de la bête. Mais cette image ne sera formée qu'après que des hommes méchants auront opéré certains grands prodiges, parmi lesquels sera l'œuvre de faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. Apoc. 13: 13, 14. Ceci n'a jamais eu lieu, et ne peut point avoir lieu avant qu'il soit permis à Satan de travailler puissamment par des prodiges et des miracles de mensonges dans le conflit final. 2 Thess. 2: 9, 10; Apoc.3: 10.
Le troisième ange menace les adorateurs de la bête du vin de la colère de Dieu. Ce vin, comme nous le montrerons ci-après, signifie les sept dernières plaies, lesquelles seront versées sur les méchants de la dernière génération, et par lesquelles Dieu désolera la terre. Ce message est un avertissement solennel concernant le temps de grande détresse qui viendra quand notre Souverain Sacrificateur aura fini son œuvre dans le sanctuaire céleste. Il appelle notre attention, 1 sur la bête que le monde doit adorer; 2 sur l'image qui doit être fait à cette bête; 3 sur la marque de cette bête; 4 sur le vin de la colère de Dieu, 5 sur le feu qui dévorera ces adorateurs; 6 sur la patience des saints; et 7 sur les commandements de Dieu et la foi de Jésus.
Trois grands péché sont marqués distinctement dans cet avertissement: l'adoration de la bête l'adoration de l'image de la bête, et la réception de la marque de la bête. Il faut bien remarquer que chacun de ces péché a rapport à cette bête qui profère de grandes choses contre Dieu et sa vérité. L'image qui est ici mentionné est l'image de cette bête, et la marque en question est aussi la marque de cette bête. La bête est donc l'objet central et l'objet le plus proéminent de ce groupe de mauvaises puissances. Trois grands buts doivent être accomplis par le message du troisième ange:
1) L'Eglise doit être avertis concernant l'approche de sa lutte avec la bête et son image;
2) Le monde doit être averti touchant les sept dernières plaies;
3) Le peuple de Dieu doit être préparé pour la venue de Christ.

La bête avec laquelle l'Eglise doit avoir cette grande lutte, est décrite dans Apoc. 13: 1-10, et doit être la même que la quatrième bête de Daniel après la manifestation de la petite corne. Ce prophète vit quatre grandes bêtes monter de la mer, savoir: un lion, un ours, un léopard et une bête épouvantable ayant dix cornes, parmi lesquelles une autre corne, une petite corne, s'éleva plu tard ayant une bouche qui proférait de grandes choses. Dan.7. L'ange dit à Daniel que ces bêtes représentaient quatre royaumes qui devaient dominer successivement sur le monde jusqu'à l'établissement du royaume de Dieu. Ces royaumes sont: Babylone, la Perse, la Grèce et Rome. L'ange déclara aussi que les dix cornes étaient dix rois ou royaumes qui devaient succéder au quatrième empire, c'est à dire à l'empire romain. Ce sont les royaumes de l'Europe, lesquels appartenaient une fois à cet empire. La petite corne qui devait s'élever après les dix cornes, et qui devait s'arroger le droit de représenter Dieu sur la terre, doit représenter le pape. 1
Lorsque Jean eut sa vision, Babylone, la Perse et la Grèce, représenté respectivement par le lion, l'ours, et le léopard, étaient passées, et Rome seule, représentée par la bête de Daniel ayant dix cornes, demeurait. C'est pourquoi Jean ne vit que cette bête terrible monter de la mer. Mais cette bête lui fut présentée de manière à indiquer qu'elle avait succédé aux trois première bêtes, et qu'elle occupait le territoire de ces bêtes; car elle "était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme les pieds d'un ours sa gueule était comme la gueule d'un lion".Et comme la bête de Daniel qui avait dix cornes, eut dans la suite une autre corne dans laquelle était une qui proférait de grandes choses, ainsi la bête à dix cornes que Jean vit en vision eut, après un temps, une bouche qui proféra de grande choses et des blasphèmes. ; La comparaison suivante montrera que cette bête après qu'il lui a été donné une bouche proférant de grandes choses, et la quatrième bête de Daniel, après la manifestation de la petite corne, sont identiques:
1) La petite corne devait être un pouvoir impie et profane. " Il proférait des paroles contre le Souverain" Dan. 7: 25. Tel devait être aussi le caractère de la bête d'Apoc. 13: 6. " Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu"
2) La petite corne " faisait la guerre contre les saints, et les surmontait" Dan. 7: 21. C'est ce que faisait aussi la bête d'Apoc.13: 7. " Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre"
3) La petite corne avait " une bouche qui proférait de grandes choses" Dan. 7: 8, 20; et la bête d'Apoc. 13: 5, il "fut donné une bouche qui proférait de grandes choses"
4) La période assignée à la petite corne fut " un temps et des temps ( ou deux temps), et une moitié de temps; c'est à dire trois ans et demi, ou 1260 jours d'années. Dan. 7: 25. A la bête il fut aussi donné d'accomplir quarante deux mois, ou 1260 jours d'années. Apoc.13:5.
5) La domination de la petite corne devait être ôtée à la fin de la période spécifiée. La bête, qui avait mené les saints en captivité et qui avait tué tant de chrétiens avec l'épée, fut elle même menée en captivité et tuée avec l'épée à la fin des quarante deux mos. En vue de ces points d'analogie, qui peut douter que la petite corne et la bête représentent un seul et même pouvoir?

Il est dit dans Apoc. 13: 2, que le dragon donna sa puissance et son trône à la bête. Nous apprenons par le chapitre précédent que le dragon représente le pouvoir qui gouvernait le monde au temps de la naissance de Jésus Christ. En d'autre mots, le dragon représente Rome impériale. Or, c'est un fait remarquable que l'empereur Constantin transféra le trône ou siége de l'empire, de Rome à Constantinople, et que Justinien revêtit le pape, comme tête de l'Eglise, du pouvoir civil, et lui donna l'ancien siége de l'empire, la ville de Rome. Nous avons déjà vu que les sept têtes représentent sept formes successives du gouvernement romain. Ainsi quoique Jean vit toutes ces têtes d'un coup d'œil, cependant il n'a pas existé qu'une seule tête à la fois. Le dragon du chapitre 12, la bête du chapitre 13, et celle du chapitre 17, sont représentées comme ayant chacune sept têtes et dix cornes.


1 Voyez le 4° traité de cette série, dans lequel Dan 7 est expliqué.
Il est clair que ces symboles représentent le pouvoir romain à différentes époques de son existence ou sous différentes formes symbolisées par la succession des têtes. Apoc 17:9, 10.
Les dix cornes, d'après ce que nous avons vu, représentent les royaumes de l'Europe papale; c'est à dire, les royaumes qui étaient une fois, et ceux qui sont maintenant sous l'influence spéciale de la papauté. Les cornes existent en même temps, car elles symbolisent l'empire romain divisé. Mais ce qui nous concerne le plus dans cette partie du sujet, c'est ce qui a rapport à la bouche qui fut donnée à cette bête, et laquelle proférait de grandes choses et des blasphèmes. Cette bouche doit représenter le pape exprimant ses prétentions arrogantes de gouverner l'Eglise de Dieu, et de déterminer ce que l'Eglise doit croire en matière de doctrine. Nous avons déjà démontré que cette bouche et cette petite corne de Dan 7: 8, sont identiques. La papauté, ainsi symbolisée, a pensé pouvoir changer les temps et la loi, et elle maintient encore ses prétentions à cet égard; elle a prononcé et elle prononce encore des paroles rebelles et audacieuses contre Dieu. Elle prétend être le vicaire de Dieu, et elle a décrété qu'elle est infaillible. Adorer la bête s'est se soumettre à obéir aux lois de la bête plutôt que d'obéir aux lois du Dieu de la Bible.
La bouche proférant de grandes choses, laquelle est donnée à la bête, représente la papauté élevée à une position proéminente dans l'empire romain, et capable de prononcer de grandes choses au nom de cet empire et par son autorité. Il nous faut maintenant identifier la bête et l'autorité et le gouvernement du pape. Au chapitre 17 nous trouvons une preuve décisive que la bête ne représente pas simplement le pouvoir civil de l'empire romain. Car nous lisons dans ce chapitre que les dix rois prendront puissance comme rois en même temps avec la bête; qu'ils ont un même dessein et donneront leur puissance à la bête. Mais l'empire romain n'a pas commencé à dominer quand il fut divisé en dix parties, et les dix rois n'ont jamais eut un même dessein pour donner leur puissance à l'empire romain. Mais c'est une chose certaine que le pouvoir papal a pris un ascendant sur ses ennemis dans l'empire romain, aussitôt que cet empire fut divisé en dix royaumes; et non seulement la domination papale a t elle existé en même temps que celle des dix royaumes, mais encore les dix rois se sont accordés à donner leur puissance au pape durant la période nécessaire pour l'accomplissement de la Parole de Dieu. La prostituée avec laquelle les rois de la terre ont commis fornication, représente, non pas le gouvernement papal, mais la soi disant Eglise catholique, et les autres dénominations qui se sont unies au monde d'une manière illégitime.
Il fut donné à cette bête de faire la guerre aux saints et de les vaincre et d'avoir la domination pendant 42 mois ou 1260 jours. Apoc.13: 5-7. Ceci est la même chose que de livrer les saints en la main de la petite corne jusqu'à un temps, des temps, et une moitié de temps. Dan. 7: 25. Comparez Apoc. 12: 6, 14. Dans la prophétie symbolique des jours représentent des années. Ezéch. 4: 6. Les 1260 ans ont commencé en 538 au temps ou le décret de Justinien en faveur du pape fut exécuté, et se sont terminés en 1798; et c'est en 1798 que le gouvernement papal fut aboli par les Français. Cette grande lutte dans laquelle la bête a fait la guerre aux saints et les a vaincus est dans le passé.
Mais le peuple de Dieu doit avoir un autre conflit avec cette bête. Le troisième ange nous averti de ceci. Dans le premier conflit elle a vaincu les saints. Apoc. 13: 7. Mais dans le dernier conflit les saints la vaincront. Apoc. 15: 2; 17: 14. C'est à dire pendant les 1260 jours les saints ont livrés en sa main pour être détruits. Dan. 7: 25. Mais ceux qui rencontreront la bête dans le conflit final ne seront pas tués par elle, mais ils triompheront d'elle; car ils seront transmués, comme le fut Elie. Néanmoins ils seront amenés à l'extrémité la plus affreuse, avant que Dieu intervienne pour les délivrer. Dans la première guerre que la bête a faite aux saints, ceux qui supportaient ce pouvoir méchant pensaient qu'ils faisaient la volonté de Dieu en tuant ses fidèles serviteurs. Mais dans le grand conflit qui approche, le monde sera averti, de sorte que ceux qui adorent la bête et persécuteront ceux qui refusent de l'adorer, seront sans excuse; et ainsi ils amèneront sur eux mêmes le vin pur de la colère de Dieu.
Mais avant de considérer le conflit final entre la bête et le peuple de Dieu, il est nécessaire d'étudier la prophétie concernant la bête à deux cornes, ou le faux prophète; car c'est ce pouvoir qui doit faire une image à la bête papale, et qui doit se joindre à cette bête dans le conflit qui s'approche. Comme la bête à dix corne doit exister jusqu'au jugement, nous ne pouvons pas envisager la bête à deux corne comme étant la bête à dix cornes sous une autre forme. Une autre preuve que ces bêtes représentent deux puissance différentes, ce voit dans le fait que l'une de ces bêtes agit en la présence de l'autre. Apoc. 13: 12. Dans la prophétie une bête représente un gouvernement. Dan. 7: 17, 23. La bête à dix cornes représente les dix royaumes de l'Europe papale, dont le pape est la bête réelle. Conséquemment la bête à deux cornes ne peut point s'élever dans ce territoire, et il serait déraisonnable de prétendre que l'un des dix royaumes est la bête à deux cornes. La manière dont cette bête a pris origine mérite notre attention. Les quatre bêtes de Daniel montèrent de la mer en conséquence de la commotion des vents. Dan. 7: 2, 3. La même chose peut aussi être affirmée de la première bête de Jean. Apoc. 13: 1. Ces bêtes se manifestent de cette manière, représentent de puissants gouvernements qui se sont élevés par le moyen de guerres générales. Car les vents dénotent des guerres parmi les hommes, et les eaux représentent des peuples ou des nations. Apoc. 7: 1-3; 17: 15. La bête à deux cornes ne s'élève pas par la commotion des vents sur la mer, mais elle paraît montant de la terre. Ceci signifie qu'elle ne s'élève pas en conquérant d'autres nations, mais qu'elle s'élève où nul autres nations n'existe. Ceci montre qu'elle doit paraître dans un nouveau territoire, qui n'a pas été occupé.
Quand est-ce que ce pouvoir devait paraître? Certes, pas avant la première bête. Elle ne devait pas non plus paraître au temps ou la première bête ferait son apparition; car alors nous ne pourrions pas appeler une de ces bêtes la première bête. Il est dit qu'elle agit en la présence de la première bête dont la plaie mortelle fut guérie. Or le temps ou la première bête reçut sa plaie mortelle est indiquée dans Apoc. 13: 10, où cette bête est représentée comme étant menée en captivité, et comme étant tuée, ou subjuguée avec l'épée. Ceci eut lieu à la fin à la fin des 1260 années. Par conséquent la bête à deux cornes doit avoir commencé sa carrière vers l'an 1798; c'est à dire un peu avant cette époque, car les gouvernements sont introduits dans la prophétie après qu'ils ont commencé leur carrière spéciale. Où placerons nous ce pouvoir? C'est un fait intéressant que la marche des empires est vers l'ouest. Ainsi le siége de l'empire Babylonien était en Asie. Le siége de l'empire de Perse était aussi en Asie, mais les Perses portèrent leurs conquêtes dans l'ouest, même jusqu'aux frontières de l'Europe. Le siége de l'empire grec était dans la partie orientale de l'Europe. L'empire romain divisé en dix royaumes, s'étendit vers l'ouest jusqu'à l'océan Atlantique, et s'appropria même la Grande-Bretagne. Nous devons donc encore regarder vers l'ouest pour trouver le gouvernement représenté par la bête à deux cornes.
L'évêque Berkley, dans sa poésie célèbre sur l'Amérique, écrite avant la révolution américaine, prévoit la grandeur de ce pouvoir (lequel n'avait pas encore gagné son indépendance), et il s'exprime d'une manière frappante sur les relations de ce pouvoir avec les empires de l'antiquité.
" Vers l'ouest", dit-il, "est dirigée la marche des empires; les quatre premiers actes sont déjà passés, un cinquième terminera le drame du jour; le plus noble enfant du temps est le dernier." "Les quatre premiers actes qui sont déjà passés", sont les quatre grands empires de Daniel. Le cinquième, qui termine la scène est la grande république américaine. Comme les quatre premiers qui devaient successivement gouverner le monde, ne devaient pas être suivis par un cinquième sur l'ancienne hémisphère, la bête à deux cornes, qui devait paraître dans les derniers jours, doit avoir son territoire à l'ouest de l'océan Atlantique. Ce pouvoir possédant le doux caractère de l'agneau, est "le plus noble enfant du temps", mais lorsqu'il aura formé un caractère qui le fera parler comme le dragon, il sera un des pouvoirs les plus cruels et les plus oppressifs qui aient jamais paru. Il est certain que ce pouvoir agira comme une puissance persécutrice dans les derniers jours du temps; car le message du troisième ange, qui précède immédiatement l'apparition de Jésus sur la nuée blanche, traite expressément de l'œuvre de ce pouvoir.
Chacun des pouvoirs qui sont introduits dans la prophétie a une période dans laquelle il se prépare pour l'œuvre qu'il doit accomplir. Mais la prophétie ne parle point de ces périodes de préparation: elle ne présente un pouvoir que quand il est capable de commencer son œuvre. Il en est ainsi concernant la république américaine. Ce pouvoir peut être appelé l'enfant de la réformation protestante. Quelques années avant cette réformation, le continent d'Amérique fut découvert. La réformation ouvrit les yeux à des hommes de réflexion aux premiers principes de la liberté civil et religieuse, et montra la méchanceté de la tyrannie des rois et de l'intolérance des papes. Plusieurs de ces personnes voyant qu'il était impossible d'établir ces principes dans le territoire des dix royaumes, se sont bannies dans les lieux sauvages de l'Amérique, afin de pouvoir fonder un état sans roi et une église sans pape. Ces individus ont fondé une nation où nulle nation civilisée n'avait existé, et les progrès de ce nouveau peuple surpassent de beaucoup ceux des autres nations. L'histoire du genre humain ne fournit aucun cas de prospérité nationale qui puisse être comparé à la prospérité de Etats-Unis d'Amérique.
Le symbole de la bête à deux cornes semblables à celle de l'agneau représente convenablement ce nouveau pouvoir. Observez la combinaison de l'agneau et du dragon. Jean avait déjà vu ces deux symboles en vision. Il est évident que dans cette description de la bête à deux cornes il est fait allusion à ces symboles comme à des symboles qui avaient été présentés précédemment. Jean avait vu un Agneau qui avait sept cornes et un dragon qui avait dix cornes. Apoc. 5: 6; 12: 3. L'Agneau représente Jésus Christ dans son office de Rois des rois. Apoc. 17: 14. Le dragon représente l'empire romain animé par Satan. Apoc. 12. En effet, si nous omettons les têtes et les cornes, qui représentent cette empire sous ses formes différentes, nous trouverons que le dragon réel, ou le serpent, est Satan lui-même. Apoc. 20:2, 3, 7. Le royaume de Christ et le royaume de Satan sont opposés l'un à l'autre. Le royaume de Christ est un et indivisible; mais le royaume de Satan est rempli de confusion et de division. C'est pour cette raison que les cornes de l'Agneau et celles du dragon, quoique symboliques, sont interprétées par le Saint-Esprit de manière à représenter des choses tout à fait différentes. Les cornes du dragon et celle de la bête à laquelle le dragon donna sa puissance, son identiques. Elles sont les dix royaumes dans lesquels l'empire du dragon fut divisé. Apoc.17:12; Dan 7: 24. Mais les cornes de l'agneau, qui est le Rois des rois, sont les sept esprits de Dieu. Apoc. 5: 6. Les sept cornes doivent donc représenter la nature de la domination de Christ comme Roi des rois, et non pas la division de son royaume; car son titre de Roi des rois n'indique pas un royaume divisé en plusieurs royaumes, mais il indique plutôt plusieurs royaumes unis en un seul royaume; car les serviteurs de Christ seront des rois sous Christ; (Math 19: 28; Luc 22: 30; Apoc. 20: 4; 21: 24); et Christ comme roi d'un royaume indivisible, portera plusieurs couronnes. Apoc. 19: 12.
Dans le symbole de la bête à deux cornes, c'est le caractère des cornes aussi bien que leur nombre, qui est désigné par les paroles "deux cornes semblables à celles de l'Agneau". Si le Saint-Esprit eut pour but d'exprimer seulement un nombre de cornes, alors il aurait pu choisir une bête à deux cornes quelconque. Presque toutes les bêtes à cornes ont deux cornes. Mais il y a quelque chose de spécial dans le caractère de ces cornes, tel qu'il est indiqué par la bête qui les porte. Il est important de remarquer ce fait; car, dans la vision e Jean, l'interprétation des cornes de l'Agneau est essentiellement différente de celles du dragon et de la bête. Ainsi les cornes de la bête représentent la division du royaume de la bête; mais les cornes de l'Agneau représentent la nature du pouvoir de l'Agneau et ne dénotent pas que le royaume de l'Agneau doit être divisé. C'est pourquoi nous entendons que les deux cornes semblables à celles de l'Agneau sur la tête de la seconde bête, représentent la nature du pouvoir symbolisé, et qu'elles n'indiquent pas que ce pouvoir sera divisé en deux parties.
L'Esprit de Dieu en donnant le symbole de la bête à dix cornes, a jugé convenable de placer une couronne sur chacune des cornes de cette bête. Mais en nous donnant le symbole de la bête à deux cornes, il ne parle point de couronnes. Or non seulement ces deux symboles sont-ils associés dans une chaîne prophétique; mais encore ils sont représentés par la prophétie comme devant s'appuyer l'un l'autre en travaillant à la même œuvre. Apoc. 13: 1, 11, 12, 14; 16: 13; 19:20. C'est donc à dessein que des couronnes sont placées sur les cornes de la première bête, et qu'il n'est pas fait mention de couronnes dans le cas de la seconde bête. Nous savons que des cornes couronnées représentent des royautés. Apoc. 17: 12. Et nous pensons qu'il est nécessaire de conclure que ces cornes sans couronnes, qui sont semblable à celles de l'Agneau, représentent un gouvernement où le droit de dominer repose dans le peuple.
Où que nous allions, nous trouvons deux sortes de pouvoirs: le pouvoir civil, tel que nous le voyons dans l'état, et le pouvoir spirituel, tel que nous le voyons dans l'Eglise. Dans presque tous les pays, ces pouvoirs sont unis et sont contrôlés par le gouvernement, et non par le peuple. Mais la république américaine présente le premier cas dans l'histoire de monde, où ces pouvoirs sont séparés et placés dans les mains du peuple. C'est un gouvernement formé par le peuple et pour le peuple; et c'est un gouvernement qui reconnaît le peuple comme étant la seule source de toute autorité. Ici nous avons un état sans roi, et une Eglise sans pape; de plus l'Eglise et l'état sont séparés. Le pouvoir civil reconnaît que tous les hommes sont égaux devant la loi; et le pouvoir spirituel, ainsi que les lois du gouvernement, permet à chaque homme d'adorer Dieu selon ses propres convictions et selon la voix de sa conscience. Ici sont les deux cornes semblables à celles de l'Agneau.
Mais le pouvoir qui est ici symbolisé présente des contradictions extraordinaires entre ces principes et ses actions. La forme de ce gouvernement est indiquée par les deux cornes sans couronnes semblables à celles de l'Agneau, et son caractère réel et indiqué par la voix du dragon; car de l'abondance du cœur la bouche parle. Math 12: 34. Ce gouvernement à l'apparence de l'Agneau, et le cœur du dragon. Le royaume de Christ ne peut point être établi et maintenu par les hommes qui ne sont point convertis.
Ensuite nous avons des prédictions concernant des difficultés sérieuses qui doivent être causées par la bête à deux cornes. Ce pouvoir doit devenir un cruel persécuteur du peuple de Dieu, et un séducteur dangereux d'un grand nombre des habitants de la terre par le moyen des prodiges merveilleux qu'il opérera devant les hommes. Si nous lisons cette prophétie avec un manque d'attention, nous recevrons peut être l'impression que la persécution doit précéder la déception; mais si nous l'examinons soigneusement, nous verrons que le pouvoir que la bête à deux cornes exerce, vient de l'influence que ces miracles lui donne. Car c'est par le moyen de ces miracle qu'elle induit les hommes à former une image à la bête, et à s'unir pour s'efforcer de tuer ceux qui n'adoreront point cette image. Et nous voyons ici où cette bête puisse la puissance dont elle se sert pour persécuter. Elle ne pourrait pas persécuter si elle était incapable de faire des miracles qui séduisent les hommes. Elle est un agneau quant à son apparence; mais quant à son cœur et son vrai caractère, elle est un dragon. Dans son histoire, nous voyons d'abord l'imitation de l'Agneau, ensuite la manifestation du caractère du dragon. Cet ordre ne peut pas être changé. Le dragon lui-même est un séducteur aussi bien qu'un destructeur, et l'œuvre de déception précède toujours l'œuvre de destruction. Apoc. 12: 9; 20: 3.
Mais cette œuvre de persécution de la bête à deux cornes n'est-elle pas déjà passé? N'a-t-elle pas déjà été accomplie dans les persécutions par lesquelles l'adoration de la bête a été maintenue durant les siècles ténébreux du moyen âge? Nullement. Si nous étudions soigneusement les prophéties concernant les deux bêtes d'Apoc. 13, nous verrons que les persécutions qui procèdent de la seconde bête n'ont point eu lieu dans le passé. Les persécutions durant les 1260 années sont l'œuvre de la première bête ou du pouvoir papal. Cette bête a pu accomplir cette œuvre, par l'assistance qu'elle a reçue des dix rois, qui durant la plus grande partie de la période de 1260 années, ont eu un même dessein pour lui donner le royaume. Apoc. 17:12, 17. Alors il est dit de ce pouvoir qui a tué tant de personnes avec l'épée, qu'il doit être tué avec l'épée; c'est-à-dire, que son gouvernement doit être aboli par l'épée. Ceci eut lieu à la fin des 1260 ans. C'est alors que les dix rois ont cessé de donner leur puissance à la bête. C'est alors qu'un de ces rois (France) a aboli le gouvernement de la bête, par la force de l'épée. C'est après que la plaie mortelle de la première bête a été guérie, que la bête à deux cornes fait son œuvre de persécution. Mais cette œuvre est rendue possible par les grands miracles qui la précédent. Nous avons donc une preuve décisive que ces miracles n'ont pas été faits dans le passé. Un de ces miracles est ainsi décrit: La bête fait descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. Voici un miracle très merveilleux qui doit être opéré de la manière la plus publique, de sorte qu'il sera connu de tous les hommes. Et le langage montre que d'autres miracles frappants et extraordinaires seront faits. Mais nous ne voyons pas dans l'histoire du monde que de tels miracles aient été faits depuis les jours de Jean. Conséquemment ces miracles et l'œuvre de persécution qui les suit comme résultat de leur pouvoir séducteur doivent avoir lieu dans le futur. L'épreuve concernant l'adoration de la bête et son image et la réception de sa marque, vient en conséquence de ces miracles. Et le troisième ange nous donne un avertissement avant que ces miracles se fassent, afin que nous soyons préparés à résister à leur pouvoir séducteur.
C'est un fait important, que cette bête est encore signalé par le Saint-Esprit sous le nom de faux prophète. Nous apprenons par Apoc. 13: 14-17 que cette bête séduit le monde par les miracle qu'elle opère en la présence de la première bête, et ainsi elle fait que les hommes adorent l'image de la bête et reçoivent la marque de la bête. Mais dans Apoc. 19: 20, tout ceci est attribué au faux prophète. De plus, d'observer que l'origine et l'œuvre de la bête à deux cornes sont décrites, mais qu'il n'est rien dit concernant, la destinée de cette bête, où il en est parlé comme de la bête à deux cornes. D'un coté l'origine du faux prophète n'est pas désignée dans le passé où ce pouvoir est traité sous le nom de faux prophète, mais son œuvre (qui est la même que celle de la bête à deux cornes), et sa destinée sont décrites très distinctement. Ainsi en joignant les deux parties de cette histoire prophétique, nous pouvons suivre ce pouvoir depuis son origine jusqu'à la fin de sa carrière comme faux prophète dans l'étang de feu.
Ayant établi le fait que la bête à deux cornes et le faux prophète représentent le même pouvoir, nous pouvons mieux comprendre les miracles qui sont prédits dans Apoc. 13: 13, 14: car nous voyons dans Apoc. 16: 13, 14 que trois esprits immondes semblables à des grenouilles sortent de la gueule du dragon, de la gueule de la bête et de la bouche du faux prophète, et que ces esprits sont des esprits diaboliques faisant des prodiges, et qui s'en vont vers les rois et les nations de la terre pour les assembler à la bataille du grand jour du Dieu tout puissant. Il est donc certains que ces esprits immondes sont les agents par lesquels les miracles de la bête à deux cornes sont faits. Il faut aussi remarquer que l'œuvre du spiritisme moderne a commencé aux Etats- Unis d'Amérique en 1848, et que par le moyen de ces merveilles, elle a déjà prit racine dans toutes les nations de la terre, et qu'elle a déjà des millions d'adhérents dans chaque hémisphère. Elle n'a pas encore atteint cette époque où elle sortira au nom du dragon, de la bête et du faux prophète pour accomplir son œuvre finale. Elle n'a pas encore été développé jusqu'au point de faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes; car Dieu la restreint, et il ne permettra pas qu'elle se manifeste pleinement avant que l'avertissement du troisième ange ait gagné les oreilles du peuple. Il se peut que l'on dise que l'avertissement ne devrai pas être donné avant que le trouble est précédé de la pleine manifestation du pouvoir de Satan par des prodiges. Si cette manifestation devait avoir lieu avant que l'avertissement fût donné, nul ne pourrait résister à sa puissance séductrice.
La bête à deux cornes doit opérer plusieurs miracles, et nous savons que ces miracles seront d'un caractère extraordinaire, du moins si nous pouvons juger de leur nature par le miracle qui est décrit dans la prophétie, lequel consistera à faire descendre le feu du ciel. Et certainement il y a quelque chose de très significatif dans ce miracle. Aux jours d'Elie ce miracle était le signe par lequel le vrai prophète était distingué du faux prophète. 1 Rois 18. Sans doute ces miracles sont opérés par la bête à deux cornes dans son caractère de faux prophète. Cette bête fait le même miracle que fit Elie pour prouver qu'il était un vrai prophète. Elle opère aussi d'autre miracles qui ne sont pas moins merveilleux que le miracle en question. Le but de tout cela est de prouver que le Dieu du ciel approuve la formation de l'image de la bête, et l'adoration de la bête et de son image, et la réception de la marque de la bête. Et ce faux prophète ayant opéré ce grand miracle pour montrer que l'adoration de l'image et la réception de la marque sont approuvées par Dieu, il justifiera, sans doute le décret qui aura pour but de faire périr ceux qui refuseront d'adorer la bête, sans rapportant à Elie, qui tua les faux prophètes après avoir démontré la divinité de sa mission par l'acte de faire descendre le feu du ciel. Ainsi lorsqu'une attente sera faite pour exécuter ce décret sur ceux qui ne voudront pas adorer la bête ni son image, ni recevoir la marque de la bête, les hommes ne penseront plus qu'ils cherchent la vie du peuple de Dieu, mais ils penseront plutôt qu'il s'efforcent de mettre à mort ceux qui nient la grande puissance de Dieu; car il est évident que ces ennemis des fidèles, tout en s'opposant à l'œuvre de Dieu, garderont une apparence de piété. 2 Tim. 3: 5.
C'est donc à propos que le terme faux prophète est appliqué à ce pouvoir qui a l'apparence de l'Agneau, mais qui néanmoins a la disposition du dragon. Ce pouvoir promet au monde une longue période de prospérité, durant laquelle la puissance des rois cessera, et le peuple dominera, et déclare qu'il n'y aura plus de guerres ni d'oppression. Et l'Eglise est infiniment plus coupable dans cette manière que ne le sont les hommes politiques. Car elle prophétise de son propre cœur et en opposition directe à la Bible, que le jour du jugement n'arrivera pas avant qu'elle ait obtenu une domination universelle, et avant qu'elle est tenu cette domination pendant de longues époques de prospérités temporelle. Sans doute le royaume de l'Agneau sera introduit par le jour du jugement. Mais cette prédiction qui annonce qu'il y aura des âges de prospérité temporelle avant le jour du jugement, laquelle fait tomber sur le monde un assoupissement fatal, est la plus dangereuse de toutes les prophèties.
Ce n'ést pas un mystère que la bête et le faux prophète ou la bête à deux cornes, quoiqu'ils aient été opposés l'un à l'autre dans le passé, agissant avec union dans le conflit qui nous menace; car nous voyons que ces pouvoirs doivent être contrôlés, d'une manière absolue, par les esprits immondes. Apoc. 16: 13, 14; 19: 19, 20. La bête à deux cornes ou le faux prophète doit, sous l'influence dominante des esprits des démons, induire le peuple à former une image à la première bête. Ceci doit représenter l'image de l'Eglise et de l'état sous quelque forme, ou l'acte d'établir certains dogmes religieux d'après l'exemple de la première bête, et rendre ces dogmes obligatoires sous peine de mort. Ce sont les miracles opérés par le faux prophète, par la puissance des esprits immondes, qui rendent tout ceci possible. Si l'on nous objecte que le monde est trop éclairé pour se soumettre à une telle déception, nous répondrons que la Parole de Dieu nous donne cette prophétie en langage très clair; et c'est en vue de cette scène dangereuse que le troisième ange prononce son avertissement solennel. Regardez à l'Eglise juive, et remarquez que bientôt après qu'elle eut rejeté le Messie à sa première venue, elle le mit à mort, et tua aussi plusieurs de ses saints. Les juifs disaient (Math. 23) que s'ils avaient vécu au temps de leurs pères ils ne se seraient pas rendus coupables du sang des prophètes. Mais quand l'heure et la puissance des ténèbres sont venues sur eux, combien vite se son t-ils montrés complètement sous le pouvoir de Satan. Luc 22: 53; Jean 7:30.

Lorsque les hommes rejettent la vérité de Dieu, ils deviennent les esclaves de Satan, et sont facilement entraînés par la déception de ce séducteur. 2 Thess 2: 9-12. Plus la lumière que les hommes rejettent est grande, plus seront grandes la déception et les ténèbres qui viendront sur eux. Le message concernant le second avènement a été proclamé plus pleinement dans les Etats-Unis que dans aucun autre pays, et il a été rejeté par un grand nombre de personnes dans ce pays, en raison de la croix qui y est associée. Ceux qui ont ainsi refusé de marcher dans la lumière, ont par leur conduite invité une grande déception de Satan. Le troisième ange nous avertit du danger, afin que nous l'évitions.
Un autre pouvoir religieux enjoint les prétentions de la première bête et de son image, et fait un effort pour obliger le monde le monde à recevoir la marque de la bête. Qu'est-ce que cette marque de la bête? Est-ce la marque de la bête à laquelle une image est faite? Est-ce la marque de la première bête? Oui. Cette marque est enjointe par la bête à deux cornes. Nous entendons que c'est une institution de la papauté sanctionné par le protestantisme. La bête et son image s'uniront en ceci en opposition aux saints qui gardent les commandements de Dieu. Avons nous une institution de l'apostasie papale, qui est supporté par le pouvoir civil et à laquelle le monde religieux rend hommage? Oui. Elle se trouve dans le Sabbat hebdomadaire que " l'homme de péché" a mis à la place du Sabbat du quatrième commandement. Si nous tournons à la loi de Dieu nous trouverons que le quatrième commandement est la seule partie de cette loi qui montre quel est le vrai Dieu. Les deux premiers commandements défendent l'adoration des faux dieux, et le quatrième défend le blasphème. Les six derniers commandements concernent nos devoirs envers notre prochain. Pas un de ces neuf commandements n'indique le vrai Dieu. Mais le commandement du Sabbat indique le vrai Dieu comme étant l'Etre qui a fait en six jours le ciel et la terre, et qui s'est reposé le septième jour. Ceux qui observent le jour du repos sanctifié du Créateur distinguent le créateur de tous les autres objets dans le ciel et sur la terre, sur lesquels l'œil de l'homme peut reposer. L'Etre qui a crée toutes ces choses c'est Dieu. Tel est l'enseignement du quatrième commandement. Mais les Ecritures enseignent clairement que l'homme de péché devra s'élever au dessus de tout ce que l'on appelle Dieu, ou qu'on adore comme Dieu, et qu'il devra penser pouvoir changer les temps et la loi. 2 Thess. 2; Dan. 7: 25.Il n'est pas dit qu'il sera capable de les changer, mais qu'il pensera pouvoir les changer. Ce ne sont pas les temps et les lois des hommes qu'il pense pouvoir changer, car il a le pouvoir de changer ces temps et ces lois, comme les autres puissances l'on fait. Il s'agit d'une tentative arrogante dans laquelle l'homme de péché ne réussit point. Evidemment il est ici question de la loi de Dieu. Cette apostasie a commencé dans l'âge apostolique. 2 Thess. 2: 7. Elle a produit le parfait développement de l'homme de péché, et parmi les actes impies de l'homme de péché se trouve le changement du quatrième commandement. Nul ne peut produire aucune autre autorité pour le changement du Sabbat que la tradition de l'Eglise romaine. Ecoutez cette réprimande piquante d'un romain catholique:
" La Parole de Dieu ordonne que le septième jour est le Sabbat de l'Eternel et qu'il doit être sanctifié; mais vous (protestant), sans aucun préceptes de l'Ecriture, le changement au premier jour de la semaine, autorisés seulement par notre tradition. Plusieurs Puritains anglais répondent que l'observation du premier jour est établie par l'Ecriture lorsqu'elle dit: " le premier jour de la semaine" Actes 20:
7; 1 Cor. 16: 2; Apoc. 1:10. N'ont-ils pas fait un beau fil en citant ces passages? Si nous ne pouvions pas en produire de meilleurs pour le purgatoire, pour les prières pour les morts, pour l'invocation des saints, etc., ils pourraient bien se moquer de nous" Voyez les ouvrages intitulés "Comment le Sabbat a été changé", et "Qui a changé le Sabbat?"
Quoique le quatrième commandement enjoigne, de la manière la plus claire, l'observation du jour du repos sanctifié de l'Eternel, presque tout le monde étant en admiration suit la bête, et l'institution païenne du jour du soleil, que la grande apostasie a mis à la place du saint Sabbat. Par l'observation du Sabbat nous reconnaissons que le grand Créateur est notre Dieu. Mais lorsque les hommes, dans la lumière de ce sujet, choisissent le Sabbat de l'homme de péché préférablement au Sabbat de Jéhovah, ils reconnaissent que l'homme du péché est au-dessus de tout ce que l'on appelle Dieu, et de tout ce que l'on adore comme Dieu, et qu'il est capable de changer les temps et la loi de Dieu. Il est impossible d'éluder ce point. Si nous observons le Sabbat de l'Eternel et celui de l'apostasie, nous reconnaissons que l'homme de péché est égal à Dieu. Mais si nous profanons le Sabbat de l'Eternel, et nous observons à la place de ce Sabbat l'institution du jour du soleil, nous reconnaissons que la papauté est au-dessus de Dieu, et qu'elle est capable de changer les temps et la loi. Nous parlons de ceux qui ont la lumière de la vérité, mais qui ne marche pas dans cette lumière. Nous ne faisons pas ici allusion à ceux qui n'ont pas encore compris que l'observation du jour du soleil est une tradition qui anéantit le quatrième commandement. C'est l'œuvre d'éprouver et d'exposer le sabbat de l'apostasie, qui fait de ce sabbat la marque de cette puissance qui devait penser pouvoir changer les temps et la loi. Il n'y a nulle autre institution papale observée par les Protestants, qui annule un des dix commandements.
Le nombre du nom de la bête doit aussi être imposé comme marque de soumission à la bête. Sans doute que son nom, qui est le nom d'un homme, se voit dans le titre de vicaire du Fils de Dieu que le pape à fait inscrire sur sa mitre: Ce titre est écrit en latin et les lettres numérales qu'il contient équivalent à 666. Le but de cette épreuve sur le nombre du nom de la bête est d'induire les hommes reconnaître l'autorité de la papauté.
Retournons maintenant à l'œuvre finale de la bête à dix cornes. Nous avons parlé de la part proéminente que doit prendre la bête à deux cornes dans le grand conflit qui est devant nous, par le moyen des miracles qu'il doit faire par les petits esprits immondes. Mais il est important de remarquer qu'en ceci elle agira comme une alliée et une assistance de la première bête, et qu'elle-même remplira une place secondaire. Apoc. 13: 12, 14, 17; 19: 20. Elle ne fait pas des miracles pour qu'on lui rende hommage, car elle agit comme prophète en faisant que les hommes adorent la première bête et son image, et qu'ils reçoivent la marque de la bête. Elle donne la première place à la bête en induisant les hommes à l'adorer. Elle prend la seconde place, en opérant des miracles, comme prophète, afin d'induire les hommes à adorer la bête.
La bête à deux cornes fait tout cela en la présence de la première bête, et nous avons une preuve évidente qu'elle ne se contente pas d'être seulement une spectatrice. Elle sera au moins aussi active en agissant pour elle même que le sera la bête à deux cornes en lui rendant hommage. Il est évident que des miracles ne seront pas moins faits par l'autorité de la première bête que par celle de la seconde bête. Apoc. 16: 13, 14. Certes nous pouvons conclure que l'œuvre de la première bête sera plus grande à la vue des hommes que celle de la seconde bête; car la première bête reçoit l'adoration des hommes, tandis que la seconde bête se contente d'opérer des miracles, non afin qu'elle soit adorée, mais afin qu'elle fasse que les hommes adorent la première bête. L'esprit de Dieu marque un temps qui n'est pas encore arrivé, mais qui arrivera quand la grande crise qui nous menace aura lieu. C'est alors que tous ceux qui habitent sur la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, adoreront la bête. Apoc. 1: 8. Satan assemble son armée pour la grande bataille, non afin qu'elle soit détruite, mais afin que par elle il puisse détruire le peuple de Dieu. Il essaie de les séduire par les miracles, et détruire ceux qu'il ne peut pas ainsi séduire. L'effort final que fera Satan pour détruire le peuple de Dieu par le moyen de ses mauvais pouvoirs est décrit en ces termes: " Alors le dragon fut irrité contre la femme, et s'en alla faire la guerre contre les autres qui sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ" Apoc. 12: 17.
Ceux contre lesquels Satan dirige cette guerre, doivent être la dernière génération du peuple de Dieu. Nous voyons par ce texte la grande cause de sa colère contre l'Eglise dans le conflit final. Ceux dont il est ici parlé gardent les commandements de Dieu, et pour qu'il soit dit qu'ils gardent les commandements, il faut qu'ils les gardent tous; car ceux qui violent un des commandements sont des transgresseurs et ne gardent pas les commandements. Jacq.2: 10. Satan est déterminé à détruire les observateurs des commandements. Par la première bête il a essayé de changer la loi de Dieu, surtout le quatrième commandement. Dan. 7: 25. Maintenant il existe les deux bêtes pour les pousser à faire la bête contre le peuple de Dieu. Elles agissent en harmonie en combattant contre Christ. Apoc. 17: 14; 19: 20. Et nous connaissons la nature du conflit dans lequel le faux prophète prend part, par le moyen de ses miracles, par ce qui est dit concernant le but de ces miracles dans Apoc. 13: 14-17. Le faux prophète ou la bête à deux cornes décide que tous les hommes recevront la marque, l'institution papale du premier jour, à la place du Sabbat de l'Eternel. Et ceci montre que l'épreuve que subira le peuple de Dieu sera à l'égard des commandements de Dieu.
Qu'est-ce donc qu'adorer la bête? Car l'adoration de la bête est l'acte spécial qui est menacé de la colère terrible de Dieu, et tous les pécheurs doivent commettre cet acte. C'est un fait digne de notre attention qu'à la conclusion de cet avertissement solennel, les saints sont représentés comme gardant les commandements de Dieu et la foi de Jésus. Ainsi nous pouvons comprendre que l'adoration de la bête et de son image et la réception de la marque de la bête sont directement opposées à l'œuvre de garder les commandements de Dieu et la foi de Jésus. Voici la simple question que chaque homme doit décider: Donnerais-je la préférence à Dieu en gardant ses commandements, ou reconnaîtrais-je que la bête à l'autorité légitime de changer la loi de Dieu? Ceci montrera quel est le pouvoir que les hommes adorent; car lorsqu'une loi civile ou ecclésiastique est en opposition à la loi de Dieu, nous adorons le pouvoir à la loi duquel nous obéissons. " Ne savez-vous pas bien qu à quiconque vous vous rendez esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez? " Rom.6: 16. On fait que la terre même adore la bête lorsqu'au lieu de lui permettre de se reposer le jour à commandé de sanctifier, on fait qu'elle se repose (ou cesse d'être cultivée) le que la bête a établi comme sabbat.
La pénalité affreuse dont les méchants qui se soumettent à la bête et à son image sont menacés est divisée en deux parties: 1° le vin de la colère de Dieu, et 2° Le tourment dans l'étang de feu et de souffre. Dans Apoc.15: 1, 7, il est démontré que le vin pur (sans mélange) de la colère de Dieu constitue les sept dernières plaies. "Puis je vis au ciel un autre signe, grand et admirable; savoir, sept anges qui avaient les sept dernières plaies; car c'est par elle que la colère de Dieu est consommée…Et l'un des quatre animaux donna aux sept anges sept fioles d'or, pleines de la colère de Dieu vivant aux siècles des siècles." Les faits suivants montrent que les sept dernières plaies sont futures et qu'elles sont le moyen par lequel Dieu détruira les méchants qui seront en vie sur la terre à la fin de cette dispensation:

1) La colère de Dieu dont le troisième ange menace les désobéissants est contenue dans les sept dernières plaies; car la première plaie est infligée à la classe même que le troisième ange menace. Comparez Apoc.14: 9, 10; 16: 1, 2. Ce fait prouve que les plaies doivent être futures quand le messages est proclamé; et il prouve aussi que la colère de Dieu sans mélange et les sept dernières plaies sont identiques.

2) Nous avons vu que les plaies et la colère de Dieu sans mélange se rapportent à la même chose. Et la colère sans mélange doit être une colère pure, sans miséricorde. Dieu n'a pas encore visité la terre par une telle colère, et il ne peut pas la visiter ainsi pendant que notre Grand Sacrificateur officie dans le sanctuaire, et qu'il retient la colère de Dieu par son intercession pour les pécheurs. Quand les plaies seront infligées, la miséricorde aura donné lieu à la vengeance.


3) C'est pourquoi nous voyons que les sept anges sont représentés comme recevant les fioles de la colère de Dieu, les sept dernières plaies, après que le temple de Dieu au ciel est ouvert. Si nous allons à Apoc.11: 15-19, nous trouverons que l'acte d'ouvrir le temple du ciel est un événement qui a lieu au temps où le septième ange sonne de la trompette. Et se passage se termine par un court récit des événements de la septième et dernière plaie. Maintenant si nous allons au chapitre 15: 5-8; 16: 1-21, nous lirons un récit étendu des faits qui sont rapportés au chap 11: 15-19, et nous trouverons que les deux récits se terminent de la même manière; savoir en rapportant les événements de la dernière plaie. Ces passages montrent que les sept anges ne reçoivent pas les fioles de la colère de Dieu pour les verser sur la terre avant que le temple du ciel soit ouvert. Or ce temple est ouvert au temps où la voix du septième ange se fait entendre. Le troisième malheur arrive en raison de la voix du septième ange. Chap. 8: 13; 9: 12; 11: 14. Les sept plaies sont versées au temps où cet ange fait entendre sa voix, ou sonne de la trompette; conséquemment les plaies sont futures et constituent le troisième malheur. Elles seront de la même nature que celles qui furent versées sur l'Egypte, seulement elles seront plus terrible et lus épouvantables qu'étaient les plaies de l'Egypte.

Les sept dernières plaies seront versées sur les méchants qui seront en vie; mais la deuxième partie de la pénalité dont parle le troisième ange ne sera infligée qu'à la fin des milles ans, quand tous les méchants seront ressuscités et la recevront ensemble. C'est cette partie de la pénalité que nous allons maintenant considérer.
" Il sera tourmenté de feu et de soufre devant les saints anges et devant l'Agneau. Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles", etc. La perdition finale des hommes impies dans le lac de feu est sans doute le sujet de ces paroles solennelles. Afin de comprendre ce texte, pesons les faits suivants:

1) Les méchants recevront leur punition sur cette terre; car la conflagration finale de notre globe constituera l'étang de feu dans lequel chacun des méchants sera récompensé selon ses œuvres. "Voici, le juste reçoit (ou recevra, traduction anglaise) en la terre sa rétribution, combien plus le méchant et le pécheur la recevront-ils" Prov. 11: 31. " Mais les cieux et la terre, qui sont maintenant sont réservés par la même parole, étant gardés pour le feu, au jour du jugement et de la destruction des hommes impies" 2 Pier. 3: 7. "Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde". Apoc.21: 8 " Car voici le jour vient, ardent comme un four: tous les orgueilleux et tous les méchants seront comme du chaume; et ce jour qui vient, a dit l'Eternel des armées, les embrasera, et ne leur laissera ni racine, ni rameau." Mal. 4: 1. "Et quand les milles ans seront accomplis, Satan sera délié de sa prison; et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog; pour les assembler en bataille: et leur nombre est comme le sable de la mer. Et ils montèrent et se répandirent sur la largeur de la terre, et ils environnèrent le camps des saints, et la cité bien-aimée; mais Dieu fit descendre du feu du ciel, qui les dévorera."
2) Le prophète Esaie (chap 34) décrit la conflagration finale de notre globe dans un langage qui est tout à fait analogue à celui qu'emploie le troisième ange en décrivant la punition des méchants. Ceux qui maintiennent l'Esaie ne parle que de l'ancienne Idumée doivent admette que la période décrite dans ce langage que nous allons citer, Esaie parle de la conflagration finale de notre terre, trouveront, en ce qui suit que cette conflagration cessera.
" Car il y a un jour de vengeance à l'Eternel, et une année de rétribution pour maintenir le droit de Sion. Et ses torrents seront changés en poix, et sa poussière en soufre, et sa terre deviendra de la poix ardente. Et elle ne sera point éteinte ni jour ni nuit; sa fumée montera éternellement; elle sera désolée de génération en génération; il n'y aura personne qui passe par elle à jamais".
3) Mais cette scène terrible dans la conflagration finale prendra fin. Car la terre ayant été brûlée et tous ses éléments ayant été dissous, de nouveaux cieux et une nouvelle terre paraîtront, comme la terre actuelle a succédé à celle qui fut détruite par l'eau. "Or le jour du Seigneur viendra comme le larron dans la nuit; et en ce jour là les cieux passeront, avec un bruit sifflant de tempête, et les éléments seront dissous par l'ardeur du feu, et de la terre, et toutes les œuvres qui sont en elles, brûleront entièrement. Puis donc que toutes ces choses se doivent dissoudre, quels ne devez-vous pas être par une sainte conduite, et par des œuvres de piété? En attendant et en hâtant par vos désirs, la venus du jour de Dieu, auquel les cieux, étant enflammés seront dissous, et les éléments se fondront par l'ardeur du feu. Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux, et une nouvelle terre, où la justice habite". 2Pier 3: 10-13. "Puis je un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus" Apoc. 21: 1
4) Ainsi quelle que soit la terreur et quelle que soit la durée de la punition des méchants (car chacun sera puni selon ses œuvres), cette punition résultera dans la destruction complète de tous les transgresseurs. Dieu détruira ou exterminera tous les méchants. Ps. 145: 20. Ils mourront de la mort seconde. Apoc. 21: 8; Rom 6: 23; Ezéch. 18: 4, 20. Ils périront, étant consommés en fumée. Ps 37: 10, 20, 38. Ils seront punis d'une destruction éternelle (traduction anglaise), et seront brûlés dans un feu qui ne sera point éteint. 2 Thess1: 9; Math 3: 12. Et lorsque la racine et les rameaux des méchants auront ainsi consumés, les méchants seront comme s'ils n'avaient point été. Mal 4: 1; Abdias 16.
Le troisième ange fait sa proclamation durant la période de la patience des saints. Comme les trois précédent la seconde venue de Christ, cette période de la patience des saints doit être la même que celle qui, dans plusieurs passages de l'Ecriture, est placée immédiatement avant le second avènement. Il suffit de présenter quelques textes à l'appui de cette proposition. "Ne perdez point cette fermeté que vous avez fait paraître, et qui sera bien récompensée; parce que vous avez besoin de patience, qu'après avoir fait la volonté de Dieu, vous receviez l'effet de sa promesse. Car encore un peu de temps, et celui qui doit venir, viendra, et il ne tardera point. Or le juste vivra de la foi; mais si quelqu'un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Mais, pour nous, nous avons garde de nous soustraire à notre Maître; ce serait notre perdition; mais nous persévérons dans la foi, pour le salut de l'âme." Héb. 10: 35-39
" Or donc, mes frères, attendez patiemment jusqu'à la venue du Seigneur. Voici le laboureur attend le fruit précieux de la terre, patientant, jusqu'à ce qu'il reçoive la pluie de la première et de la dernière saison. Vous donc aussi, attendez patiemment, et affermissez vos cœur; car la venue du Seigneur est proche. Mes frères, ne vous plaignez point les uns des autres, afin que vous ne soyez point condamnés; voilà, le juge se tient à la porte. Mes frères, prenez pour un exemple d'affliction et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur." Jacq 5: 7-10

" Parce que tu as gardé la parole de ma patience, je te garderai aussi de l'heure de la tentation qui doit arriver dans tout le monde, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. Voici, je viens bientôt; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne t'enlève ta couronne." Apoc 3: 10, 11

" Et l'on dira, en ce jour là: Voici, c'est ici notre Dieu: nous l'avons attendu, aussi nous sauvera t-il: c'est ici l'Eternel; nous l'avons attendu; nous nous égayerons, et nous nous réjouirons de son salut". Esa 25: 9

La période de la patience des saints est marquée par le fait que durant cette période les saints gardent les commandements de Dieu. Comme ses commandements sont distingués de la foi de Jésus, laquelle est aussi gardée par les saints, nous sommes certains qu'il est ici question des commandements du Père. C'est ainsi que le Nouveau Testament parle des commandements de Dieu:
" Il lui répondit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Dieu est le seul Etre qui soit bon. Que si tu veux entre dans la vie, garde les commandements.. Il lui dit: Tu ne tueras point; Tu ne commettra point d'adultère; Tu ne dérobera point; Tu ne dira point de faux témoignage; Honore ton père et ta mère; et, tu aimeras ton prochain comme toi même". Matth 19: 17-19

" Puis, s'en étant retournées, elles préparèrent des drogues aromatiques et des parfums; et le jour du Sabbat elles se reposèrent selon le commandement de la loi ". Luc 23: 56

" Ne croyez pas que je sois venu anéantir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu pour anéantir, mais les accomplir. Car je vous le dis, en vérité, que jusqu'à ce que la terre soit passées, un seul iota, ou un seul trait de lettre de la loi, ne passera point, que toutes ces choses ne soient faites. Celui donc qui aura violé l'un de ces petits commandements, et qui aura enseigné ainsi aux hommes, sera tenu le plus petit au royaume des cieux " Matth 5: 17-19

" Honore ton père et ta mère ( ce qui est le premier commandement avec promesse); afin qu'il te soit bien, et que tu vives longtemps sur la terre". Eph 6: 23

" Mais il répondit, et leur dit: Et vous, pourquoi transgressez vous le commandement de Dieu par votre tradition? Car Dieu a commandé, disant: Honore ton père et ta mère. Et il a dit aussi: Que celui qui maudira son père et sa mère, meure de mort. Mais vous dites: Tout don qui sera offert de par moi, sera à ton profit; encore qu'il n'honore point son père et sa mère, il ne sera point coupable. Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition" Matth 15: 3-6

" Que dirons nous donc? La loi est-elle péché? A Dieu ne plaise ! Au contraire, je n'ai point connu le péché, sinon par la loi; car je n'eusse pas connu la convoitise si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point. Mais le péché, ayant pris occasion par le commandement, a produit en moi toute sorte de convoitise; parce que sans la loi le péché est mort. Car autrefois, que j'étais sans loi, je vivais; mais quand le commandement est venu, le péché a commencé à revivre, et moi je suis mort; et le commandement qui m'était donné pour avoir la vie, a été trouvé me donnant la mort. La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon, m'est il devenu mortel ?. Nullement. Mais le péché afin qu'il parût péché, m'a causé la mort par le bien; afin que le péché fût rendu par le commandement excessivement péchant. Car nous savons que la loi est spirituelle; mais je suis charnel, vendu au péché" Rom 7: 7-14

La foi de Jésus doit signifier les préceptes et les doctrines de notre Seigneur, tels que nous les trouvons dans le Nouveau Testament. Ainsi, la foi de l'Evangile (Phil 1: 27) doit signifier les préceptes et les doctrines de l'Evangile. "La foi " à laquelle un grand nombre de sacrificateur obéissent (Actes 6: 7), à laquelle résista Elymas, l'enchanteur ( Actes 13: 8), qui fut confiée aux apôtres afin qu'elle fut pratiquée par toutes les nations. (Rom 1: 5), laquelle Paul a gardée (2 Thim 4: 7), pour laquelle il faut combattre sachant qu'elle a été une fois donnée aux saints (Jude 3); cette foi se rapporte aux préceptes et aux doctrines de l'Evangile éternel. Personne ne niera que la foi de Jésus est prise dans la même acception dans Apoc 2: 13: " Tu n'as point renoncé ma foi ", etc. Cette expression a la même signification dans Apoc 14: 12, où le Saint Esprit constate que la foi de Jésus est gardée (ou pratiquée) aussi bien que les commandements de Dieu.

Enfin, nous voyons que les esprits immondes se préparent pour le grand combat. Nous voyons qu'en Amérique on fait des préparations pour créer une loi universelle enjoignant l'observation du Sunday, ou jour du soleil. Nous voyons la bête papale se réveiller, se déclarer infaillible, et réclamer le droit de dominer sur les royaumes de la terre. Nous entendons la voix d'alarme du troisième ange, et nous voyons plusieurs milliers de personnes qui gardent les commandements de Dieu. Ces choses sont des signes frappants auxquels il est prudent de faire attention. Nous occupons la période la plus solennelle et la plus intéressante dans l'histoire de l'Eglise. La fin de toutes choses est proche. Dieu nous donne un avertissement concernant les choses qui doivent venir sur la terre. Le conflit avec la bête et son image approche. Dans ce conflit le peuple de Dieu sera éprouvé, comme le furent les trois Hébreux à qui Nébuchadnétsar commanda d'adorer l'image d'or. Lisez soigneusement Dan 3 Dieu les sauva par une intervention directe; mais il ne les sauva que lorsqu'ils furent arrivés à une terrible extrémité. Il a promis d'intervenir pour son peuple; mais ce ne sera pas avant que le temps de détresse tel qu'il n'y en a point eu depuis qu'il y a eut des nations, arrive sur le monde.
Le conflit avec la bête et son image est inévitable; mais l'issue de ce conflit est une matière concernant laquelle nul doute ne peut exister. Dieu ne délivrera son peuple dans son extrémité qu'après qu'il aura crié à lui jour et nuit. Luc 18: 7, 8.
" Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu; et ceux qui avaient obtenu la victoire sur la bête, sur son image, sur sa marque, et sur le nombre de son nom, sur la mer qui était comme de verre, et ayant les harpes de Dieu, qui chantaient le cantique de Moise, serviteur de Dieu, et le cantique de l'Agneau, en disant: Que tes œuvres sont grandes et merveilleuses, ô Seigneur Dieu tout puissant ! tes voies sont justes et véritables, ô roi des saints ! Apoc 15: 2, 3

Dieu donne ce message par miséricorde.

Cher lecteur, que Dieu vous aide à recevoir cet avertissement solennel.

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