AVERTISSEMENT
SOLENNEL
CONCERNANT LE DERNIER CONFLIT
"
Et un troisième ange suivit ceux-là, disant
à haute voix: Si quelqu'un adore la bête et son
image, et qu'il en prenne la marque sur son front ou sur sa
main; celui-ci aussi boira du vin de la colère de Dieu,
du vin pur versé dans la coupe de sa colère,
et il sera tourmenté de feu et de soufre devant les
saints anges et devant l'Agneau. Et la fumée de leur
tourment montera aux siècles des siècles; et
ceux-là n'auront nul repos, ni jour ni nuit, qui adorent
la bête et son image, et quiconque prend la marque de
son nom. Ici est la patience des saints; ici sont ceux qui
gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus."
Verset 9-12
Le
message du troisième ange est le dernier message spécial
de miséricorde et d'avertissement qui doit être
proclamé au genre humain. C'est le message le plus
solennel de la Bible. Nous avons prouvé clairement
que les trois message appartiennent aux derniers jours. Mais
les paroles du troisième ange prédisent si clairement
le conflit final, que nous n'avons pas besoins de répéter
les preuves déjà présentées. Par
exemple: nous sommes avertis solennellement concernant l'image
de la bête. Mais cette image ne sera formée qu'après
que des hommes méchants auront opéré
certains grands prodiges, parmi lesquels sera l'œuvre de faire
descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. Apoc.
13: 13, 14. Ceci n'a jamais eu lieu, et ne peut point avoir
lieu avant qu'il soit permis à Satan de travailler
puissamment par des prodiges et des miracles de mensonges
dans le conflit final. 2 Thess. 2: 9, 10; Apoc.3: 10.
Le troisième ange menace les adorateurs de la bête
du vin de la colère de Dieu. Ce vin, comme nous le
montrerons ci-après, signifie les sept dernières
plaies, lesquelles seront versées sur les méchants
de la dernière génération, et par lesquelles
Dieu désolera la terre. Ce message est un avertissement
solennel concernant le temps de grande détresse qui
viendra quand notre Souverain Sacrificateur aura fini son
œuvre dans le sanctuaire céleste. Il appelle notre
attention, 1 sur la bête que le monde doit adorer; 2
sur l'image qui doit être fait à cette bête;
3 sur la marque de cette bête; 4 sur le vin de la colère
de Dieu, 5 sur le feu qui dévorera ces adorateurs;
6 sur la patience des saints; et 7 sur les commandements de
Dieu et la foi de Jésus.
Trois grands péché sont marqués distinctement
dans cet avertissement: l'adoration de la bête l'adoration
de l'image de la bête, et la réception de la
marque de la bête. Il faut bien remarquer que chacun
de ces péché a rapport à cette bête
qui profère de grandes choses contre Dieu et sa vérité.
L'image qui est ici mentionné est l'image de cette
bête, et la marque en question est aussi la marque de
cette bête. La bête est donc l'objet central et
l'objet le plus proéminent de ce groupe de mauvaises
puissances. Trois grands buts doivent être accomplis
par le message du troisième ange:
1) L'Eglise doit être avertis concernant l'approche
de sa lutte avec la bête et son image;
2) Le monde doit être averti touchant les sept dernières
plaies;
3) Le peuple de Dieu doit être préparé
pour la venue de Christ.
La bête avec laquelle l'Eglise doit avoir cette grande
lutte, est décrite dans Apoc. 13: 1-10, et doit être
la même que la quatrième bête de Daniel
après la manifestation de la petite corne. Ce prophète
vit quatre grandes bêtes monter de la mer, savoir: un
lion, un ours, un léopard et une bête épouvantable
ayant dix cornes, parmi lesquelles une autre corne, une petite
corne, s'éleva plu tard ayant une bouche qui proférait
de grandes choses. Dan.7. L'ange dit à Daniel que ces
bêtes représentaient quatre royaumes qui devaient
dominer successivement sur le monde jusqu'à l'établissement
du royaume de Dieu. Ces royaumes sont: Babylone, la Perse,
la Grèce et Rome. L'ange déclara aussi que les
dix cornes étaient dix rois ou royaumes qui devaient
succéder au quatrième empire, c'est à
dire à l'empire romain. Ce sont les royaumes de l'Europe,
lesquels appartenaient une fois à cet empire. La petite
corne qui devait s'élever après les dix cornes,
et qui devait s'arroger le droit de représenter Dieu
sur la terre, doit représenter le pape. 1
Lorsque Jean eut sa vision, Babylone, la Perse et la Grèce,
représenté respectivement par le lion, l'ours,
et le léopard, étaient passées, et Rome
seule, représentée par la bête de Daniel
ayant dix cornes, demeurait. C'est pourquoi Jean ne vit que
cette bête terrible monter de la mer. Mais cette bête
lui fut présentée de manière à
indiquer qu'elle avait succédé aux trois première
bêtes, et qu'elle occupait le territoire de ces bêtes;
car elle "était semblable à un léopard;
ses pieds étaient comme les pieds d'un ours sa gueule
était comme la gueule d'un lion".Et comme la bête
de Daniel qui avait dix cornes, eut dans la suite une autre
corne dans laquelle était une qui proférait
de grandes choses, ainsi la bête à dix cornes
que Jean vit en vision eut, après un temps, une bouche
qui proféra de grande choses et des blasphèmes.
; La comparaison suivante montrera que cette bête après
qu'il lui a été donné une bouche proférant
de grandes choses, et la quatrième bête de Daniel,
après la manifestation de la petite corne, sont identiques:
1) La petite corne devait être un pouvoir impie et profane.
" Il proférait des paroles contre le Souverain"
Dan. 7: 25. Tel devait être aussi le caractère
de la bête d'Apoc. 13: 6. " Et elle ouvrit sa bouche
en blasphèmes contre Dieu"
2) La petite corne " faisait la guerre contre les saints,
et les surmontait" Dan. 7: 21. C'est ce que faisait aussi
la bête d'Apoc.13: 7. " Il lui fut donné
de faire la guerre aux saints et de les vaincre"
3) La petite corne avait " une bouche qui proférait
de grandes choses" Dan. 7: 8, 20; et la bête d'Apoc.
13: 5, il "fut donné une bouche qui proférait
de grandes choses"
4) La période assignée à la petite corne
fut " un temps et des temps ( ou deux temps), et une
moitié de temps; c'est à dire trois ans et demi,
ou 1260 jours d'années. Dan. 7: 25. A la bête
il fut aussi donné d'accomplir quarante deux mois,
ou 1260 jours d'années. Apoc.13:5.
5) La domination de la petite corne devait être ôtée
à la fin de la période spécifiée.
La bête, qui avait mené les saints en captivité
et qui avait tué tant de chrétiens avec l'épée,
fut elle même menée en captivité et tuée
avec l'épée à la fin des quarante deux
mos. En vue de ces points d'analogie, qui peut douter que
la petite corne et la bête représentent un seul
et même pouvoir?
Il
est dit dans Apoc. 13: 2, que le dragon donna sa puissance
et son trône à la bête. Nous apprenons
par le chapitre précédent que le dragon représente
le pouvoir qui gouvernait le monde au temps de la naissance
de Jésus Christ. En d'autre mots, le dragon représente
Rome impériale. Or, c'est un fait remarquable que l'empereur
Constantin transféra le trône ou siége
de l'empire, de Rome à Constantinople, et que Justinien
revêtit le pape, comme tête de l'Eglise, du pouvoir
civil, et lui donna l'ancien siége de l'empire, la
ville de Rome. Nous avons déjà vu que les sept
têtes représentent sept formes successives du
gouvernement romain. Ainsi quoique Jean vit toutes ces têtes
d'un coup d'œil, cependant il n'a pas existé qu'une
seule tête à la fois. Le dragon du chapitre 12,
la bête du chapitre 13, et celle du chapitre 17, sont
représentées comme ayant chacune sept têtes
et dix cornes.
1 Voyez le 4° traité de cette série, dans
lequel Dan 7 est expliqué.
Il est clair que ces symboles représentent le pouvoir
romain à différentes époques de son existence
ou sous différentes formes symbolisées par la
succession des têtes. Apoc 17:9, 10.
Les dix cornes, d'après ce que nous avons vu, représentent
les royaumes de l'Europe papale; c'est à dire, les
royaumes qui étaient une fois, et ceux qui sont maintenant
sous l'influence spéciale de la papauté. Les
cornes existent en même temps, car elles symbolisent
l'empire romain divisé. Mais ce qui nous concerne le
plus dans cette partie du sujet, c'est ce qui a rapport à
la bouche qui fut donnée à cette bête,
et laquelle proférait de grandes choses et des blasphèmes.
Cette bouche doit représenter le pape exprimant ses
prétentions arrogantes de gouverner l'Eglise de Dieu,
et de déterminer ce que l'Eglise doit croire en matière
de doctrine. Nous avons déjà démontré
que cette bouche et cette petite corne de Dan 7: 8, sont identiques.
La papauté, ainsi symbolisée, a pensé
pouvoir changer les temps et la loi, et elle maintient encore
ses prétentions à cet égard; elle a prononcé
et elle prononce encore des paroles rebelles et audacieuses
contre Dieu. Elle prétend être le vicaire de
Dieu, et elle a décrété qu'elle est infaillible.
Adorer la bête s'est se soumettre à obéir
aux lois de la bête plutôt que d'obéir
aux lois du Dieu de la Bible.
La bouche proférant de grandes choses, laquelle est
donnée à la bête, représente la
papauté élevée à une position
proéminente dans l'empire romain, et capable de prononcer
de grandes choses au nom de cet empire et par son autorité.
Il nous faut maintenant identifier la bête et l'autorité
et le gouvernement du pape. Au chapitre 17 nous trouvons une
preuve décisive que la bête ne représente
pas simplement le pouvoir civil de l'empire romain. Car nous
lisons dans ce chapitre que les dix rois prendront puissance
comme rois en même temps avec la bête; qu'ils
ont un même dessein et donneront leur puissance à
la bête. Mais l'empire romain n'a pas commencé
à dominer quand il fut divisé en dix parties,
et les dix rois n'ont jamais eut un même dessein pour
donner leur puissance à l'empire romain. Mais c'est
une chose certaine que le pouvoir papal a pris un ascendant
sur ses ennemis dans l'empire romain, aussitôt que cet
empire fut divisé en dix royaumes; et non seulement
la domination papale a t elle existé en même
temps que celle des dix royaumes, mais encore les dix rois
se sont accordés à donner leur puissance au
pape durant la période nécessaire pour l'accomplissement
de la Parole de Dieu. La prostituée avec laquelle les
rois de la terre ont commis fornication, représente,
non pas le gouvernement papal, mais la soi disant Eglise catholique,
et les autres dénominations qui se sont unies au monde
d'une manière illégitime.
Il fut donné à cette bête de faire la
guerre aux saints et de les vaincre et d'avoir la domination
pendant 42 mois ou 1260 jours. Apoc.13: 5-7. Ceci est la même
chose que de livrer les saints en la main de la petite corne
jusqu'à un temps, des temps, et une moitié de
temps. Dan. 7: 25. Comparez Apoc. 12: 6, 14. Dans la prophétie
symbolique des jours représentent des années.
Ezéch. 4: 6. Les 1260 ans ont commencé en 538
au temps ou le décret de Justinien en faveur du pape
fut exécuté, et se sont terminés en 1798;
et c'est en 1798 que le gouvernement papal fut aboli par les
Français. Cette grande lutte dans laquelle la bête
a fait la guerre aux saints et les a vaincus est dans le passé.
Mais le peuple de Dieu doit avoir un autre conflit avec cette
bête. Le troisième ange nous averti de ceci.
Dans le premier conflit elle a vaincu les saints. Apoc. 13:
7. Mais dans le dernier conflit les saints la vaincront. Apoc.
15: 2; 17: 14. C'est à dire pendant les 1260 jours
les saints ont livrés en sa main pour être détruits.
Dan. 7: 25. Mais ceux qui rencontreront la bête dans
le conflit final ne seront pas tués par elle, mais
ils triompheront d'elle; car ils seront transmués,
comme le fut Elie. Néanmoins ils seront amenés
à l'extrémité la plus affreuse, avant
que Dieu intervienne pour les délivrer. Dans la première
guerre que la bête a faite aux saints, ceux qui supportaient
ce pouvoir méchant pensaient qu'ils faisaient la volonté
de Dieu en tuant ses fidèles serviteurs. Mais dans
le grand conflit qui approche, le monde sera averti, de sorte
que ceux qui adorent la bête et persécuteront
ceux qui refusent de l'adorer, seront sans excuse; et ainsi
ils amèneront sur eux mêmes le vin pur de la
colère de Dieu.
Mais avant de considérer le conflit final entre la
bête et le peuple de Dieu, il est nécessaire
d'étudier la prophétie concernant la bête
à deux cornes, ou le faux prophète; car c'est
ce pouvoir qui doit faire une image à la bête
papale, et qui doit se joindre à cette bête dans
le conflit qui s'approche. Comme la bête à dix
corne doit exister jusqu'au jugement, nous ne pouvons pas
envisager la bête à deux corne comme étant
la bête à dix cornes sous une autre forme. Une
autre preuve que ces bêtes représentent deux
puissance différentes, ce voit dans le fait que l'une
de ces bêtes agit en la présence de l'autre.
Apoc. 13: 12. Dans la prophétie une bête représente
un gouvernement. Dan. 7: 17, 23. La bête à dix
cornes représente les dix royaumes de l'Europe papale,
dont le pape est la bête réelle. Conséquemment
la bête à deux cornes ne peut point s'élever
dans ce territoire, et il serait déraisonnable de prétendre
que l'un des dix royaumes est la bête à deux
cornes. La manière dont cette bête a pris origine
mérite notre attention. Les quatre bêtes de Daniel
montèrent de la mer en conséquence de la commotion
des vents. Dan. 7: 2, 3. La même chose peut aussi être
affirmée de la première bête de Jean.
Apoc. 13: 1. Ces bêtes se manifestent de cette manière,
représentent de puissants gouvernements qui se sont
élevés par le moyen de guerres générales.
Car les vents dénotent des guerres parmi les hommes,
et les eaux représentent des peuples ou des nations.
Apoc. 7: 1-3; 17: 15. La bête à deux cornes ne
s'élève pas par la commotion des vents sur la
mer, mais elle paraît montant de la terre. Ceci signifie
qu'elle ne s'élève pas en conquérant
d'autres nations, mais qu'elle s'élève où
nul autres nations n'existe. Ceci montre qu'elle doit paraître
dans un nouveau territoire, qui n'a pas été
occupé.
Quand est-ce que ce pouvoir devait paraître? Certes,
pas avant la première bête. Elle ne devait pas
non plus paraître au temps ou la première bête
ferait son apparition; car alors nous ne pourrions pas appeler
une de ces bêtes la première bête. Il est
dit qu'elle agit en la présence de la première
bête dont la plaie mortelle fut guérie. Or le
temps ou la première bête reçut sa plaie
mortelle est indiquée dans Apoc. 13: 10, où
cette bête est représentée comme étant
menée en captivité, et comme étant tuée,
ou subjuguée avec l'épée. Ceci eut lieu
à la fin à la fin des 1260 années. Par
conséquent la bête à deux cornes doit
avoir commencé sa carrière vers l'an 1798; c'est
à dire un peu avant cette époque, car les gouvernements
sont introduits dans la prophétie après qu'ils
ont commencé leur carrière spéciale.
Où placerons nous ce pouvoir? C'est un fait intéressant
que la marche des empires est vers l'ouest. Ainsi le siége
de l'empire Babylonien était en Asie. Le siége
de l'empire de Perse était aussi en Asie, mais les
Perses portèrent leurs conquêtes dans l'ouest,
même jusqu'aux frontières de l'Europe. Le siége
de l'empire grec était dans la partie orientale de
l'Europe. L'empire romain divisé en dix royaumes, s'étendit
vers l'ouest jusqu'à l'océan Atlantique, et
s'appropria même la Grande-Bretagne. Nous devons donc
encore regarder vers l'ouest pour trouver le gouvernement
représenté par la bête à deux cornes.
L'évêque Berkley, dans sa poésie célèbre
sur l'Amérique, écrite avant la révolution
américaine, prévoit la grandeur de ce pouvoir
(lequel n'avait pas encore gagné son indépendance),
et il s'exprime d'une manière frappante sur les relations
de ce pouvoir avec les empires de l'antiquité.
" Vers l'ouest", dit-il, "est dirigée
la marche des empires; les quatre premiers actes sont déjà
passés, un cinquième terminera le drame du jour;
le plus noble enfant du temps est le dernier." "Les
quatre premiers actes qui sont déjà passés",
sont les quatre grands empires de Daniel. Le cinquième,
qui termine la scène est la grande république
américaine. Comme les quatre premiers qui devaient
successivement gouverner le monde, ne devaient pas être
suivis par un cinquième sur l'ancienne hémisphère,
la bête à deux cornes, qui devait paraître
dans les derniers jours, doit avoir son territoire à
l'ouest de l'océan Atlantique. Ce pouvoir possédant
le doux caractère de l'agneau, est "le plus noble
enfant du temps", mais lorsqu'il aura formé un
caractère qui le fera parler comme le dragon, il sera
un des pouvoirs les plus cruels et les plus oppressifs qui
aient jamais paru. Il est certain que ce pouvoir agira comme
une puissance persécutrice dans les derniers jours
du temps; car le message du troisième ange, qui précède
immédiatement l'apparition de Jésus sur la nuée
blanche, traite expressément de l'œuvre de ce pouvoir.
Chacun des pouvoirs qui sont introduits dans la prophétie
a une période dans laquelle il se prépare pour
l'œuvre qu'il doit accomplir. Mais la prophétie ne
parle point de ces périodes de préparation:
elle ne présente un pouvoir que quand il est capable
de commencer son œuvre. Il en est ainsi concernant la république
américaine. Ce pouvoir peut être appelé
l'enfant de la réformation protestante. Quelques années
avant cette réformation, le continent d'Amérique
fut découvert. La réformation ouvrit les yeux
à des hommes de réflexion aux premiers principes
de la liberté civil et religieuse, et montra la méchanceté
de la tyrannie des rois et de l'intolérance des papes.
Plusieurs de ces personnes voyant qu'il était impossible
d'établir ces principes dans le territoire des dix
royaumes, se sont bannies dans les lieux sauvages de l'Amérique,
afin de pouvoir fonder un état sans roi et une église
sans pape. Ces individus ont fondé une nation où
nulle nation civilisée n'avait existé, et les
progrès de ce nouveau peuple surpassent de beaucoup
ceux des autres nations. L'histoire du genre humain ne fournit
aucun cas de prospérité nationale qui puisse
être comparé à la prospérité
de Etats-Unis d'Amérique.
Le symbole de la bête à deux cornes semblables
à celle de l'agneau représente convenablement
ce nouveau pouvoir. Observez la combinaison de l'agneau et
du dragon. Jean avait déjà vu ces deux symboles
en vision. Il est évident que dans cette description
de la bête à deux cornes il est fait allusion
à ces symboles comme à des symboles qui avaient
été présentés précédemment.
Jean avait vu un Agneau qui avait sept cornes et un dragon
qui avait dix cornes. Apoc. 5: 6; 12: 3. L'Agneau représente
Jésus Christ dans son office de Rois des rois. Apoc.
17: 14. Le dragon représente l'empire romain animé
par Satan. Apoc. 12. En effet, si nous omettons les têtes
et les cornes, qui représentent cette empire sous ses
formes différentes, nous trouverons que le dragon réel,
ou le serpent, est Satan lui-même. Apoc. 20:2, 3, 7.
Le royaume de Christ et le royaume de Satan sont opposés
l'un à l'autre. Le royaume de Christ est un et indivisible;
mais le royaume de Satan est rempli de confusion et de division.
C'est pour cette raison que les cornes de l'Agneau et celles
du dragon, quoique symboliques, sont interprétées
par le Saint-Esprit de manière à représenter
des choses tout à fait différentes. Les cornes
du dragon et celle de la bête à laquelle le dragon
donna sa puissance, son identiques. Elles sont les dix royaumes
dans lesquels l'empire du dragon fut divisé. Apoc.17:12;
Dan 7: 24. Mais les cornes de l'agneau, qui est le Rois des
rois, sont les sept esprits de Dieu. Apoc. 5: 6. Les sept
cornes doivent donc représenter la nature de la domination
de Christ comme Roi des rois, et non pas la division de son
royaume; car son titre de Roi des rois n'indique pas un royaume
divisé en plusieurs royaumes, mais il indique plutôt
plusieurs royaumes unis en un seul royaume; car les serviteurs
de Christ seront des rois sous Christ; (Math 19: 28; Luc 22:
30; Apoc. 20: 4; 21: 24); et Christ comme roi d'un royaume
indivisible, portera plusieurs couronnes. Apoc. 19: 12.
Dans le symbole de la bête à deux cornes, c'est
le caractère des cornes aussi bien que leur nombre,
qui est désigné par les paroles "deux cornes
semblables à celles de l'Agneau". Si le Saint-Esprit
eut pour but d'exprimer seulement un nombre de cornes, alors
il aurait pu choisir une bête à deux cornes quelconque.
Presque toutes les bêtes à cornes ont deux cornes.
Mais il y a quelque chose de spécial dans le caractère
de ces cornes, tel qu'il est indiqué par la bête
qui les porte. Il est important de remarquer ce fait; car,
dans la vision e Jean, l'interprétation des cornes
de l'Agneau est essentiellement différente de celles
du dragon et de la bête. Ainsi les cornes de la bête
représentent la division du royaume de la bête;
mais les cornes de l'Agneau représentent la nature
du pouvoir de l'Agneau et ne dénotent pas que le royaume
de l'Agneau doit être divisé. C'est pourquoi
nous entendons que les deux cornes semblables à celles
de l'Agneau sur la tête de la seconde bête, représentent
la nature du pouvoir symbolisé, et qu'elles n'indiquent
pas que ce pouvoir sera divisé en deux parties.
L'Esprit de Dieu en donnant le symbole de la bête à
dix cornes, a jugé convenable de placer une couronne
sur chacune des cornes de cette bête. Mais en nous donnant
le symbole de la bête à deux cornes, il ne parle
point de couronnes. Or non seulement ces deux symboles sont-ils
associés dans une chaîne prophétique;
mais encore ils sont représentés par la prophétie
comme devant s'appuyer l'un l'autre en travaillant à
la même œuvre. Apoc. 13: 1, 11, 12, 14; 16: 13; 19:20.
C'est donc à dessein que des couronnes sont placées
sur les cornes de la première bête, et qu'il
n'est pas fait mention de couronnes dans le cas de la seconde
bête. Nous savons que des cornes couronnées représentent
des royautés. Apoc. 17: 12. Et nous pensons qu'il est
nécessaire de conclure que ces cornes sans couronnes,
qui sont semblable à celles de l'Agneau, représentent
un gouvernement où le droit de dominer repose dans
le peuple.
Où que nous allions, nous trouvons deux sortes de pouvoirs:
le pouvoir civil, tel que nous le voyons dans l'état,
et le pouvoir spirituel, tel que nous le voyons dans l'Eglise.
Dans presque tous les pays, ces pouvoirs sont unis et sont
contrôlés par le gouvernement, et non par le
peuple. Mais la république américaine présente
le premier cas dans l'histoire de monde, où ces pouvoirs
sont séparés et placés dans les mains
du peuple. C'est un gouvernement formé par le peuple
et pour le peuple; et c'est un gouvernement qui reconnaît
le peuple comme étant la seule source de toute autorité.
Ici nous avons un état sans roi, et une Eglise sans
pape; de plus l'Eglise et l'état sont séparés.
Le pouvoir civil reconnaît que tous les hommes sont
égaux devant la loi; et le pouvoir spirituel, ainsi
que les lois du gouvernement, permet à chaque homme
d'adorer Dieu selon ses propres convictions et selon la voix
de sa conscience. Ici sont les deux cornes semblables à
celles de l'Agneau.
Mais le pouvoir qui est ici symbolisé présente
des contradictions extraordinaires entre ces principes et
ses actions. La forme de ce gouvernement est indiquée
par les deux cornes sans couronnes semblables à celles
de l'Agneau, et son caractère réel et indiqué
par la voix du dragon; car de l'abondance du cœur la bouche
parle. Math 12: 34. Ce gouvernement à l'apparence de
l'Agneau, et le cœur du dragon. Le royaume de Christ ne peut
point être établi et maintenu par les hommes
qui ne sont point convertis.
Ensuite nous avons des prédictions concernant des difficultés
sérieuses qui doivent être causées par
la bête à deux cornes. Ce pouvoir doit devenir
un cruel persécuteur du peuple de Dieu, et un séducteur
dangereux d'un grand nombre des habitants de la terre par
le moyen des prodiges merveilleux qu'il opérera devant
les hommes. Si nous lisons cette prophétie avec un
manque d'attention, nous recevrons peut être l'impression
que la persécution doit précéder la déception;
mais si nous l'examinons soigneusement, nous verrons que le
pouvoir que la bête à deux cornes exerce, vient
de l'influence que ces miracles lui donne. Car c'est par le
moyen de ces miracle qu'elle induit les hommes à former
une image à la bête, et à s'unir pour
s'efforcer de tuer ceux qui n'adoreront point cette image.
Et nous voyons ici où cette bête puisse la puissance
dont elle se sert pour persécuter. Elle ne pourrait
pas persécuter si elle était incapable de faire
des miracles qui séduisent les hommes. Elle est un
agneau quant à son apparence; mais quant à son
cœur et son vrai caractère, elle est un dragon. Dans
son histoire, nous voyons d'abord l'imitation de l'Agneau,
ensuite la manifestation du caractère du dragon. Cet
ordre ne peut pas être changé. Le dragon lui-même
est un séducteur aussi bien qu'un destructeur, et l'œuvre
de déception précède toujours l'œuvre
de destruction. Apoc. 12: 9; 20: 3.
Mais cette œuvre de persécution de la bête à
deux cornes n'est-elle pas déjà passé?
N'a-t-elle pas déjà été accomplie
dans les persécutions par lesquelles l'adoration de
la bête a été maintenue durant les siècles
ténébreux du moyen âge? Nullement. Si
nous étudions soigneusement les prophéties concernant
les deux bêtes d'Apoc. 13, nous verrons que les persécutions
qui procèdent de la seconde bête n'ont point
eu lieu dans le passé. Les persécutions durant
les 1260 années sont l'œuvre de la première
bête ou du pouvoir papal. Cette bête a pu accomplir
cette œuvre, par l'assistance qu'elle a reçue des dix
rois, qui durant la plus grande partie de la période
de 1260 années, ont eu un même dessein pour lui
donner le royaume. Apoc. 17:12, 17. Alors il est dit de ce
pouvoir qui a tué tant de personnes avec l'épée,
qu'il doit être tué avec l'épée;
c'est-à-dire, que son gouvernement doit être
aboli par l'épée. Ceci eut lieu à la
fin des 1260 ans. C'est alors que les dix rois ont cessé
de donner leur puissance à la bête. C'est alors
qu'un de ces rois (France) a aboli le gouvernement de la bête,
par la force de l'épée. C'est après que
la plaie mortelle de la première bête a été
guérie, que la bête à deux cornes fait
son œuvre de persécution. Mais cette œuvre est rendue
possible par les grands miracles qui la précédent.
Nous avons donc une preuve décisive que ces miracles
n'ont pas été faits dans le passé. Un
de ces miracles est ainsi décrit: La bête fait
descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. Voici
un miracle très merveilleux qui doit être opéré
de la manière la plus publique, de sorte qu'il sera
connu de tous les hommes. Et le langage montre que d'autres
miracles frappants et extraordinaires seront faits. Mais nous
ne voyons pas dans l'histoire du monde que de tels miracles
aient été faits depuis les jours de Jean. Conséquemment
ces miracles et l'œuvre de persécution qui les suit
comme résultat de leur pouvoir séducteur doivent
avoir lieu dans le futur. L'épreuve concernant l'adoration
de la bête et son image et la réception de sa
marque, vient en conséquence de ces miracles. Et le
troisième ange nous donne un avertissement avant que
ces miracles se fassent, afin que nous soyons préparés
à résister à leur pouvoir séducteur.
C'est un fait important, que cette bête est encore signalé
par le Saint-Esprit sous le nom de faux prophète. Nous
apprenons par Apoc. 13: 14-17 que cette bête séduit
le monde par les miracle qu'elle opère en la présence
de la première bête, et ainsi elle fait que les
hommes adorent l'image de la bête et reçoivent
la marque de la bête. Mais dans Apoc. 19: 20, tout ceci
est attribué au faux prophète. De plus, d'observer
que l'origine et l'œuvre de la bête à deux cornes
sont décrites, mais qu'il n'est rien dit concernant,
la destinée de cette bête, où il en est
parlé comme de la bête à deux cornes.
D'un coté l'origine du faux prophète n'est pas
désignée dans le passé où ce pouvoir
est traité sous le nom de faux prophète, mais
son œuvre (qui est la même que celle de la bête
à deux cornes), et sa destinée sont décrites
très distinctement. Ainsi en joignant les deux parties
de cette histoire prophétique, nous pouvons suivre
ce pouvoir depuis son origine jusqu'à la fin de sa
carrière comme faux prophète dans l'étang
de feu.
Ayant établi le fait que la bête à deux
cornes et le faux prophète représentent le même
pouvoir, nous pouvons mieux comprendre les miracles qui sont
prédits dans Apoc. 13: 13, 14: car nous voyons dans
Apoc. 16: 13, 14 que trois esprits immondes semblables à
des grenouilles sortent de la gueule du dragon, de la gueule
de la bête et de la bouche du faux prophète,
et que ces esprits sont des esprits diaboliques faisant des
prodiges, et qui s'en vont vers les rois et les nations de
la terre pour les assembler à la bataille du grand
jour du Dieu tout puissant. Il est donc certains que ces esprits
immondes sont les agents par lesquels les miracles de la bête
à deux cornes sont faits. Il faut aussi remarquer que
l'œuvre du spiritisme moderne a commencé aux Etats-
Unis d'Amérique en 1848, et que par le moyen de ces
merveilles, elle a déjà prit racine dans toutes
les nations de la terre, et qu'elle a déjà des
millions d'adhérents dans chaque hémisphère.
Elle n'a pas encore atteint cette époque où
elle sortira au nom du dragon, de la bête et du faux
prophète pour accomplir son œuvre finale. Elle n'a
pas encore été développé jusqu'au
point de faire descendre le feu du ciel sur la terre devant
les hommes; car Dieu la restreint, et il ne permettra pas
qu'elle se manifeste pleinement avant que l'avertissement
du troisième ange ait gagné les oreilles du
peuple. Il se peut que l'on dise que l'avertissement ne devrai
pas être donné avant que le trouble est précédé
de la pleine manifestation du pouvoir de Satan par des prodiges.
Si cette manifestation devait avoir lieu avant que l'avertissement
fût donné, nul ne pourrait résister à
sa puissance séductrice.
La bête à deux cornes doit opérer plusieurs
miracles, et nous savons que ces miracles seront d'un caractère
extraordinaire, du moins si nous pouvons juger de leur nature
par le miracle qui est décrit dans la prophétie,
lequel consistera à faire descendre le feu du ciel.
Et certainement il y a quelque chose de très significatif
dans ce miracle. Aux jours d'Elie ce miracle était
le signe par lequel le vrai prophète était distingué
du faux prophète. 1 Rois 18. Sans doute ces miracles
sont opérés par la bête à deux
cornes dans son caractère de faux prophète.
Cette bête fait le même miracle que fit Elie pour
prouver qu'il était un vrai prophète. Elle opère
aussi d'autre miracles qui ne sont pas moins merveilleux que
le miracle en question. Le but de tout cela est de prouver
que le Dieu du ciel approuve la formation de l'image de la
bête, et l'adoration de la bête et de son image,
et la réception de la marque de la bête. Et ce
faux prophète ayant opéré ce grand miracle
pour montrer que l'adoration de l'image et la réception
de la marque sont approuvées par Dieu, il justifiera,
sans doute le décret qui aura pour but de faire périr
ceux qui refuseront d'adorer la bête, sans rapportant
à Elie, qui tua les faux prophètes après
avoir démontré la divinité de sa mission
par l'acte de faire descendre le feu du ciel. Ainsi lorsqu'une
attente sera faite pour exécuter ce décret sur
ceux qui ne voudront pas adorer la bête ni son image,
ni recevoir la marque de la bête, les hommes ne penseront
plus qu'ils cherchent la vie du peuple de Dieu, mais ils penseront
plutôt qu'il s'efforcent de mettre à mort ceux
qui nient la grande puissance de Dieu; car il est évident
que ces ennemis des fidèles, tout en s'opposant à
l'œuvre de Dieu, garderont une apparence de piété.
2 Tim. 3: 5.
C'est donc à propos que le terme faux prophète
est appliqué à ce pouvoir qui a l'apparence
de l'Agneau, mais qui néanmoins a la disposition du
dragon. Ce pouvoir promet au monde une longue période
de prospérité, durant laquelle la puissance
des rois cessera, et le peuple dominera, et déclare
qu'il n'y aura plus de guerres ni d'oppression. Et l'Eglise
est infiniment plus coupable dans cette manière que
ne le sont les hommes politiques. Car elle prophétise
de son propre cœur et en opposition directe à la Bible,
que le jour du jugement n'arrivera pas avant qu'elle ait obtenu
une domination universelle, et avant qu'elle est tenu cette
domination pendant de longues époques de prospérités
temporelle. Sans doute le royaume de l'Agneau sera introduit
par le jour du jugement. Mais cette prédiction qui
annonce qu'il y aura des âges de prospérité
temporelle avant le jour du jugement, laquelle fait tomber
sur le monde un assoupissement fatal, est la plus dangereuse
de toutes les prophèties.
Ce n'ést pas un mystère que la bête et
le faux prophète ou la bête à deux cornes,
quoiqu'ils aient été opposés l'un à
l'autre dans le passé, agissant avec union dans le
conflit qui nous menace; car nous voyons que ces pouvoirs
doivent être contrôlés, d'une manière
absolue, par les esprits immondes. Apoc. 16: 13, 14; 19: 19,
20. La bête à deux cornes ou le faux prophète
doit, sous l'influence dominante des esprits des démons,
induire le peuple à former une image à la première
bête. Ceci doit représenter l'image de l'Eglise
et de l'état sous quelque forme, ou l'acte d'établir
certains dogmes religieux d'après l'exemple de la première
bête, et rendre ces dogmes obligatoires sous peine de
mort. Ce sont les miracles opérés par le faux
prophète, par la puissance des esprits immondes, qui
rendent tout ceci possible. Si l'on nous objecte que le monde
est trop éclairé pour se soumettre à
une telle déception, nous répondrons que la
Parole de Dieu nous donne cette prophétie en langage
très clair; et c'est en vue de cette scène dangereuse
que le troisième ange prononce son avertissement solennel.
Regardez à l'Eglise juive, et remarquez que bientôt
après qu'elle eut rejeté le Messie à
sa première venue, elle le mit à mort, et tua
aussi plusieurs de ses saints. Les juifs disaient (Math. 23)
que s'ils avaient vécu au temps de leurs pères
ils ne se seraient pas rendus coupables du sang des prophètes.
Mais quand l'heure et la puissance des ténèbres
sont venues sur eux, combien vite se son t-ils montrés
complètement sous le pouvoir de Satan. Luc 22: 53;
Jean 7:30.
Lorsque les hommes rejettent la vérité de Dieu,
ils deviennent les esclaves de Satan, et sont facilement entraînés
par la déception de ce séducteur. 2 Thess 2:
9-12. Plus la lumière que les hommes rejettent est
grande, plus seront grandes la déception et les ténèbres
qui viendront sur eux. Le message concernant le second avènement
a été proclamé plus pleinement dans les
Etats-Unis que dans aucun autre pays, et il a été
rejeté par un grand nombre de personnes dans ce pays,
en raison de la croix qui y est associée. Ceux qui
ont ainsi refusé de marcher dans la lumière,
ont par leur conduite invité une grande déception
de Satan. Le troisième ange nous avertit du danger,
afin que nous l'évitions.
Un autre pouvoir religieux enjoint les prétentions
de la première bête et de son image, et fait
un effort pour obliger le monde le monde à recevoir
la marque de la bête. Qu'est-ce que cette marque de
la bête? Est-ce la marque de la bête à
laquelle une image est faite? Est-ce la marque de la première
bête? Oui. Cette marque est enjointe par la bête
à deux cornes. Nous entendons que c'est une institution
de la papauté sanctionné par le protestantisme.
La bête et son image s'uniront en ceci en opposition
aux saints qui gardent les commandements de Dieu. Avons nous
une institution de l'apostasie papale, qui est supporté
par le pouvoir civil et à laquelle le monde religieux
rend hommage? Oui. Elle se trouve dans le Sabbat hebdomadaire
que " l'homme de péché" a mis à
la place du Sabbat du quatrième commandement. Si nous
tournons à la loi de Dieu nous trouverons que le quatrième
commandement est la seule partie de cette loi qui montre quel
est le vrai Dieu. Les deux premiers commandements défendent
l'adoration des faux dieux, et le quatrième défend
le blasphème. Les six derniers commandements concernent
nos devoirs envers notre prochain. Pas un de ces neuf commandements
n'indique le vrai Dieu. Mais le commandement du Sabbat indique
le vrai Dieu comme étant l'Etre qui a fait en six jours
le ciel et la terre, et qui s'est reposé le septième
jour. Ceux qui observent le jour du repos sanctifié
du Créateur distinguent le créateur de tous
les autres objets dans le ciel et sur la terre, sur lesquels
l'œil de l'homme peut reposer. L'Etre qui a crée toutes
ces choses c'est Dieu. Tel est l'enseignement du quatrième
commandement. Mais les Ecritures enseignent clairement que
l'homme de péché devra s'élever au dessus
de tout ce que l'on appelle Dieu, ou qu'on adore comme Dieu,
et qu'il devra penser pouvoir changer les temps et la loi.
2 Thess. 2; Dan. 7: 25.Il n'est pas dit qu'il sera capable
de les changer, mais qu'il pensera pouvoir les changer. Ce
ne sont pas les temps et les lois des hommes qu'il pense pouvoir
changer, car il a le pouvoir de changer ces temps et ces lois,
comme les autres puissances l'on fait. Il s'agit d'une tentative
arrogante dans laquelle l'homme de péché ne
réussit point. Evidemment il est ici question de la
loi de Dieu. Cette apostasie a commencé dans l'âge
apostolique. 2 Thess. 2: 7. Elle a produit le parfait développement
de l'homme de péché, et parmi les actes impies
de l'homme de péché se trouve le changement
du quatrième commandement. Nul ne peut produire aucune
autre autorité pour le changement du Sabbat que la
tradition de l'Eglise romaine. Ecoutez cette réprimande
piquante d'un romain catholique:
" La Parole de Dieu ordonne que le septième jour
est le Sabbat de l'Eternel et qu'il doit être sanctifié;
mais vous (protestant), sans aucun préceptes de l'Ecriture,
le changement au premier jour de la semaine, autorisés
seulement par notre tradition. Plusieurs Puritains anglais
répondent que l'observation du premier jour est établie
par l'Ecriture lorsqu'elle dit: " le premier jour de
la semaine" Actes 20:
7; 1 Cor. 16: 2; Apoc. 1:10. N'ont-ils pas fait un beau fil
en citant ces passages? Si nous ne pouvions pas en produire
de meilleurs pour le purgatoire, pour les prières pour
les morts, pour l'invocation des saints, etc., ils pourraient
bien se moquer de nous" Voyez les ouvrages intitulés
"Comment le Sabbat a été changé",
et "Qui a changé le Sabbat?"
Quoique le quatrième commandement enjoigne, de la manière
la plus claire, l'observation du jour du repos sanctifié
de l'Eternel, presque tout le monde étant en admiration
suit la bête, et l'institution païenne du jour
du soleil, que la grande apostasie a mis à la place
du saint Sabbat. Par l'observation du Sabbat nous reconnaissons
que le grand Créateur est notre Dieu. Mais lorsque
les hommes, dans la lumière de ce sujet, choisissent
le Sabbat de l'homme de péché préférablement
au Sabbat de Jéhovah, ils reconnaissent que l'homme
du péché est au-dessus de tout ce que l'on appelle
Dieu, et de tout ce que l'on adore comme Dieu, et qu'il est
capable de changer les temps et la loi de Dieu. Il est impossible
d'éluder ce point. Si nous observons le Sabbat de l'Eternel
et celui de l'apostasie, nous reconnaissons que l'homme de
péché est égal à Dieu. Mais si
nous profanons le Sabbat de l'Eternel, et nous observons à
la place de ce Sabbat l'institution du jour du soleil, nous
reconnaissons que la papauté est au-dessus de Dieu,
et qu'elle est capable de changer les temps et la loi. Nous
parlons de ceux qui ont la lumière de la vérité,
mais qui ne marche pas dans cette lumière. Nous ne
faisons pas ici allusion à ceux qui n'ont pas encore
compris que l'observation du jour du soleil est une tradition
qui anéantit le quatrième commandement. C'est
l'œuvre d'éprouver et d'exposer le sabbat de l'apostasie,
qui fait de ce sabbat la marque de cette puissance qui devait
penser pouvoir changer les temps et la loi. Il n'y a nulle
autre institution papale observée par les Protestants,
qui annule un des dix commandements.
Le nombre du nom de la bête doit aussi être imposé
comme marque de soumission à la bête. Sans doute
que son nom, qui est le nom d'un homme, se voit dans le titre
de vicaire du Fils de Dieu que le pape à fait inscrire
sur sa mitre: Ce titre est écrit en latin et les lettres
numérales qu'il contient équivalent à
666. Le but de cette épreuve sur le nombre du nom de
la bête est d'induire les hommes reconnaître l'autorité
de la papauté.
Retournons maintenant à l'œuvre finale de la bête
à dix cornes. Nous avons parlé de la part proéminente
que doit prendre la bête à deux cornes dans le
grand conflit qui est devant nous, par le moyen des miracles
qu'il doit faire par les petits esprits immondes. Mais il
est important de remarquer qu'en ceci elle agira comme une
alliée et une assistance de la première bête,
et qu'elle-même remplira une place secondaire. Apoc.
13: 12, 14, 17; 19: 20. Elle ne fait pas des miracles pour
qu'on lui rende hommage, car elle agit comme prophète
en faisant que les hommes adorent la première bête
et son image, et qu'ils reçoivent la marque de la bête.
Elle donne la première place à la bête
en induisant les hommes à l'adorer. Elle prend la seconde
place, en opérant des miracles, comme prophète,
afin d'induire les hommes à adorer la bête.
La bête à deux cornes fait tout cela en la présence
de la première bête, et nous avons une preuve
évidente qu'elle ne se contente pas d'être seulement
une spectatrice. Elle sera au moins aussi active en agissant
pour elle même que le sera la bête à deux
cornes en lui rendant hommage. Il est évident que des
miracles ne seront pas moins faits par l'autorité de
la première bête que par celle de la seconde
bête. Apoc. 16: 13, 14. Certes nous pouvons conclure
que l'œuvre de la première bête sera plus grande
à la vue des hommes que celle de la seconde bête;
car la première bête reçoit l'adoration
des hommes, tandis que la seconde bête se contente d'opérer
des miracles, non afin qu'elle soit adorée, mais afin
qu'elle fasse que les hommes adorent la première bête.
L'esprit de Dieu marque un temps qui n'est pas encore arrivé,
mais qui arrivera quand la grande crise qui nous menace aura
lieu. C'est alors que tous ceux qui habitent sur la terre,
dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie,
adoreront la bête. Apoc. 1: 8. Satan assemble son armée
pour la grande bataille, non afin qu'elle soit détruite,
mais afin que par elle il puisse détruire le peuple
de Dieu. Il essaie de les séduire par les miracles,
et détruire ceux qu'il ne peut pas ainsi séduire.
L'effort final que fera Satan pour détruire le peuple
de Dieu par le moyen de ses mauvais pouvoirs est décrit
en ces termes: " Alors le dragon fut irrité contre
la femme, et s'en alla faire la guerre contre les autres qui
sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements
de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ"
Apoc. 12: 17.
Ceux contre lesquels Satan dirige cette guerre, doivent être
la dernière génération du peuple de Dieu.
Nous voyons par ce texte la grande cause de sa colère
contre l'Eglise dans le conflit final. Ceux dont il est ici
parlé gardent les commandements de Dieu, et pour qu'il
soit dit qu'ils gardent les commandements, il faut qu'ils
les gardent tous; car ceux qui violent un des commandements
sont des transgresseurs et ne gardent pas les commandements.
Jacq.2: 10. Satan est déterminé à détruire
les observateurs des commandements. Par la première
bête il a essayé de changer la loi de Dieu, surtout
le quatrième commandement. Dan. 7: 25. Maintenant il
existe les deux bêtes pour les pousser à faire
la bête contre le peuple de Dieu. Elles agissent en
harmonie en combattant contre Christ. Apoc. 17: 14; 19: 20.
Et nous connaissons la nature du conflit dans lequel le faux
prophète prend part, par le moyen de ses miracles,
par ce qui est dit concernant le but de ces miracles dans
Apoc. 13: 14-17. Le faux prophète ou la bête
à deux cornes décide que tous les hommes recevront
la marque, l'institution papale du premier jour, à
la place du Sabbat de l'Eternel. Et ceci montre que l'épreuve
que subira le peuple de Dieu sera à l'égard
des commandements de Dieu.
Qu'est-ce donc qu'adorer la bête? Car l'adoration de
la bête est l'acte spécial qui est menacé
de la colère terrible de Dieu, et tous les pécheurs
doivent commettre cet acte. C'est un fait digne de notre attention
qu'à la conclusion de cet avertissement solennel, les
saints sont représentés comme gardant les commandements
de Dieu et la foi de Jésus. Ainsi nous pouvons comprendre
que l'adoration de la bête et de son image et la réception
de la marque de la bête sont directement opposées
à l'œuvre de garder les commandements de Dieu et la
foi de Jésus. Voici la simple question que chaque homme
doit décider: Donnerais-je la préférence
à Dieu en gardant ses commandements, ou reconnaîtrais-je
que la bête à l'autorité légitime
de changer la loi de Dieu? Ceci montrera quel est le pouvoir
que les hommes adorent; car lorsqu'une loi civile ou ecclésiastique
est en opposition à la loi de Dieu, nous adorons le
pouvoir à la loi duquel nous obéissons. "
Ne savez-vous pas bien qu à quiconque vous vous rendez
esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui
à qui vous obéissez? " Rom.6: 16. On fait
que la terre même adore la bête lorsqu'au lieu
de lui permettre de se reposer le jour à commandé
de sanctifier, on fait qu'elle se repose (ou cesse d'être
cultivée) le que la bête a établi comme
sabbat.
La pénalité affreuse dont les méchants
qui se soumettent à la bête et à son image
sont menacés est divisée en deux parties: 1°
le vin de la colère de Dieu, et 2° Le tourment
dans l'étang de feu et de souffre. Dans Apoc.15: 1,
7, il est démontré que le vin pur (sans mélange)
de la colère de Dieu constitue les sept dernières
plaies. "Puis je vis au ciel un autre signe, grand et
admirable; savoir, sept anges qui avaient les sept dernières
plaies; car c'est par elle que la colère de Dieu est
consommée…Et l'un des quatre animaux donna aux sept
anges sept fioles d'or, pleines de la colère de Dieu
vivant aux siècles des siècles." Les faits
suivants montrent que les sept dernières plaies sont
futures et qu'elles sont le moyen par lequel Dieu détruira
les méchants qui seront en vie sur la terre à
la fin de cette dispensation:
1)
La colère de Dieu dont le troisième ange menace
les désobéissants est contenue dans les sept
dernières plaies; car la première plaie est
infligée à la classe même que le troisième
ange menace. Comparez Apoc.14: 9, 10; 16: 1, 2. Ce fait prouve
que les plaies doivent être futures quand le messages
est proclamé; et il prouve aussi que la colère
de Dieu sans mélange et les sept dernières plaies
sont identiques.
2)
Nous avons vu que les plaies et la colère de Dieu sans
mélange se rapportent à la même chose.
Et la colère sans mélange doit être une
colère pure, sans miséricorde. Dieu n'a pas
encore visité la terre par une telle colère,
et il ne peut pas la visiter ainsi pendant que notre Grand
Sacrificateur officie dans le sanctuaire, et qu'il retient
la colère de Dieu par son intercession pour les pécheurs.
Quand les plaies seront infligées, la miséricorde
aura donné lieu à la vengeance.
3) C'est pourquoi nous voyons que les sept anges sont représentés
comme recevant les fioles de la colère de Dieu, les
sept dernières plaies, après que le temple de
Dieu au ciel est ouvert. Si nous allons à Apoc.11:
15-19, nous trouverons que l'acte d'ouvrir le temple du ciel
est un événement qui a lieu au temps où
le septième ange sonne de la trompette. Et se passage
se termine par un court récit des événements
de la septième et dernière plaie. Maintenant
si nous allons au chapitre 15: 5-8; 16: 1-21, nous lirons
un récit étendu des faits qui sont rapportés
au chap 11: 15-19, et nous trouverons que les deux récits
se terminent de la même manière; savoir en rapportant
les événements de la dernière plaie.
Ces passages montrent que les sept anges ne reçoivent
pas les fioles de la colère de Dieu pour les verser
sur la terre avant que le temple du ciel soit ouvert. Or ce
temple est ouvert au temps où la voix du septième
ange se fait entendre. Le troisième malheur arrive
en raison de la voix du septième ange. Chap. 8: 13;
9: 12; 11: 14. Les sept plaies sont versées au temps
où cet ange fait entendre sa voix, ou sonne de la trompette;
conséquemment les plaies sont futures et constituent
le troisième malheur. Elles seront de la même
nature que celles qui furent versées sur l'Egypte,
seulement elles seront plus terrible et lus épouvantables
qu'étaient les plaies de l'Egypte.
Les
sept dernières plaies seront versées sur les
méchants qui seront en vie; mais la deuxième
partie de la pénalité dont parle le troisième
ange ne sera infligée qu'à la fin des milles
ans, quand tous les méchants seront ressuscités
et la recevront ensemble. C'est cette partie de la pénalité
que nous allons maintenant considérer.
" Il sera tourmenté de feu et de soufre devant
les saints anges et devant l'Agneau. Et la fumée de
leur tourment montera aux siècles des siècles",
etc. La perdition finale des hommes impies dans le lac de
feu est sans doute le sujet de ces paroles solennelles. Afin
de comprendre ce texte, pesons les faits suivants:
1)
Les méchants recevront leur punition sur cette terre;
car la conflagration finale de notre globe constituera l'étang
de feu dans lequel chacun des méchants sera récompensé
selon ses œuvres. "Voici, le juste reçoit (ou
recevra, traduction anglaise) en la terre sa rétribution,
combien plus le méchant et le pécheur la recevront-ils"
Prov. 11: 31. " Mais les cieux et la terre, qui sont
maintenant sont réservés par la même parole,
étant gardés pour le feu, au jour du jugement
et de la destruction des hommes impies" 2 Pier. 3: 7.
"Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables,
aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres
et à tous les menteurs, leur part sera dans l'étang
ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde".
Apoc.21: 8 " Car voici le jour vient, ardent comme un
four: tous les orgueilleux et tous les méchants seront
comme du chaume; et ce jour qui vient, a dit l'Eternel des
armées, les embrasera, et ne leur laissera ni racine,
ni rameau." Mal. 4: 1. "Et quand les milles ans
seront accomplis, Satan sera délié de sa prison;
et il sortira pour séduire les nations qui sont aux
quatre coins de la terre, Gog et Magog; pour les assembler
en bataille: et leur nombre est comme le sable de la mer.
Et ils montèrent et se répandirent sur la largeur
de la terre, et ils environnèrent le camps des saints,
et la cité bien-aimée; mais Dieu fit descendre
du feu du ciel, qui les dévorera."
2) Le prophète Esaie (chap 34) décrit la conflagration
finale de notre globe dans un langage qui est tout à
fait analogue à celui qu'emploie le troisième
ange en décrivant la punition des méchants.
Ceux qui maintiennent l'Esaie ne parle que de l'ancienne Idumée
doivent admette que la période décrite dans
ce langage que nous allons citer, Esaie parle de la conflagration
finale de notre terre, trouveront, en ce qui suit que cette
conflagration cessera.
" Car il y a un jour de vengeance à l'Eternel,
et une année de rétribution pour maintenir le
droit de Sion. Et ses torrents seront changés en poix,
et sa poussière en soufre, et sa terre deviendra de
la poix ardente. Et elle ne sera point éteinte ni jour
ni nuit; sa fumée montera éternellement; elle
sera désolée de génération en
génération; il n'y aura personne qui passe par
elle à jamais".
3) Mais cette scène terrible dans la conflagration
finale prendra fin. Car la terre ayant été brûlée
et tous ses éléments ayant été
dissous, de nouveaux cieux et une nouvelle terre paraîtront,
comme la terre actuelle a succédé à celle
qui fut détruite par l'eau. "Or le jour du Seigneur
viendra comme le larron dans la nuit; et en ce jour là
les cieux passeront, avec un bruit sifflant de tempête,
et les éléments seront dissous par l'ardeur
du feu, et de la terre, et toutes les œuvres qui sont en elles,
brûleront entièrement. Puis donc que toutes ces
choses se doivent dissoudre, quels ne devez-vous pas être
par une sainte conduite, et par des œuvres de piété?
En attendant et en hâtant par vos désirs, la
venus du jour de Dieu, auquel les cieux, étant enflammés
seront dissous, et les éléments se fondront
par l'ardeur du feu. Mais nous attendons, selon sa promesse,
de nouveaux cieux, et une nouvelle terre, où la justice
habite". 2Pier 3: 10-13. "Puis je un nouveau ciel
et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première
terre avaient disparu, et la mer n'était plus"
Apoc. 21: 1
4) Ainsi quelle que soit la terreur et quelle que soit la
durée de la punition des méchants (car chacun
sera puni selon ses œuvres), cette punition résultera
dans la destruction complète de tous les transgresseurs.
Dieu détruira ou exterminera tous les méchants.
Ps. 145: 20. Ils mourront de la mort seconde. Apoc. 21: 8;
Rom 6: 23; Ezéch. 18: 4, 20. Ils périront, étant
consommés en fumée. Ps 37: 10, 20, 38. Ils seront
punis d'une destruction éternelle (traduction anglaise),
et seront brûlés dans un feu qui ne sera point
éteint. 2 Thess1: 9; Math 3: 12. Et lorsque la racine
et les rameaux des méchants auront ainsi consumés,
les méchants seront comme s'ils n'avaient point été.
Mal 4: 1; Abdias 16.
Le troisième ange fait sa proclamation durant la période
de la patience des saints. Comme les trois précédent
la seconde venue de Christ, cette période de la patience
des saints doit être la même que celle qui, dans
plusieurs passages de l'Ecriture, est placée immédiatement
avant le second avènement. Il suffit de présenter
quelques textes à l'appui de cette proposition. "Ne
perdez point cette fermeté que vous avez fait paraître,
et qui sera bien récompensée; parce que vous
avez besoin de patience, qu'après avoir fait la volonté
de Dieu, vous receviez l'effet de sa promesse. Car encore
un peu de temps, et celui qui doit venir, viendra, et il ne
tardera point. Or le juste vivra de la foi; mais si quelqu'un
se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui.
Mais, pour nous, nous avons garde de nous soustraire à
notre Maître; ce serait notre perdition; mais nous persévérons
dans la foi, pour le salut de l'âme." Héb.
10: 35-39
" Or donc, mes frères, attendez patiemment jusqu'à
la venue du Seigneur. Voici le laboureur attend le fruit précieux
de la terre, patientant, jusqu'à ce qu'il reçoive
la pluie de la première et de la dernière saison.
Vous donc aussi, attendez patiemment, et affermissez vos cœur;
car la venue du Seigneur est proche. Mes frères, ne
vous plaignez point les uns des autres, afin que vous ne soyez
point condamnés; voilà, le juge se tient à
la porte. Mes frères, prenez pour un exemple d'affliction
et de patience les prophètes qui ont parlé au
nom du Seigneur." Jacq 5: 7-10
"
Parce que tu as gardé la parole de ma patience, je
te garderai aussi de l'heure de la tentation qui doit arriver
dans tout le monde, pour éprouver ceux qui habitent
sur la terre. Voici, je viens bientôt; tiens ferme ce
que tu as, afin que personne ne t'enlève ta couronne."
Apoc 3: 10, 11
"
Et l'on dira, en ce jour là: Voici, c'est ici notre
Dieu: nous l'avons attendu, aussi nous sauvera t-il: c'est
ici l'Eternel; nous l'avons attendu; nous nous égayerons,
et nous nous réjouirons de son salut". Esa 25:
9
La
période de la patience des saints est marquée
par le fait que durant cette période les saints gardent
les commandements de Dieu. Comme ses commandements sont distingués
de la foi de Jésus, laquelle est aussi gardée
par les saints, nous sommes certains qu'il est ici question
des commandements du Père. C'est ainsi que le Nouveau
Testament parle des commandements de Dieu:
" Il lui répondit: Pourquoi m'appelles-tu bon?
Dieu est le seul Etre qui soit bon. Que si tu veux entre dans
la vie, garde les commandements.. Il lui dit: Tu ne tueras
point; Tu ne commettra point d'adultère; Tu ne dérobera
point; Tu ne dira point de faux témoignage; Honore
ton père et ta mère; et, tu aimeras ton prochain
comme toi même". Matth 19: 17-19
"
Puis, s'en étant retournées, elles préparèrent
des drogues aromatiques et des parfums; et le jour du Sabbat
elles se reposèrent selon le commandement de la loi
". Luc 23: 56
"
Ne croyez pas que je sois venu anéantir la loi ou les
prophètes; je ne suis pas venu pour anéantir,
mais les accomplir. Car je vous le dis, en vérité,
que jusqu'à ce que la terre soit passées, un
seul iota, ou un seul trait de lettre de la loi, ne passera
point, que toutes ces choses ne soient faites. Celui donc
qui aura violé l'un de ces petits commandements, et
qui aura enseigné ainsi aux hommes, sera tenu le plus
petit au royaume des cieux " Matth 5: 17-19
"
Honore ton père et ta mère ( ce qui est le premier
commandement avec promesse); afin qu'il te soit bien, et que
tu vives longtemps sur la terre". Eph 6: 23
"
Mais il répondit, et leur dit: Et vous, pourquoi transgressez
vous le commandement de Dieu par votre tradition? Car Dieu
a commandé, disant: Honore ton père et ta mère.
Et il a dit aussi: Que celui qui maudira son père et
sa mère, meure de mort. Mais vous dites: Tout don qui
sera offert de par moi, sera à ton profit; encore qu'il
n'honore point son père et sa mère, il ne sera
point coupable. Et ainsi vous avez anéanti le commandement
de Dieu par votre tradition" Matth 15: 3-6
"
Que dirons nous donc? La loi est-elle péché?
A Dieu ne plaise ! Au contraire, je n'ai point connu le péché,
sinon par la loi; car je n'eusse pas connu la convoitise si
la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point. Mais le péché,
ayant pris occasion par le commandement, a produit en moi
toute sorte de convoitise; parce que sans la loi le péché
est mort. Car autrefois, que j'étais sans loi, je vivais;
mais quand le commandement est venu, le péché
a commencé à revivre, et moi je suis mort; et
le commandement qui m'était donné pour avoir
la vie, a été trouvé me donnant la mort.
La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste
et bon. Ce qui est bon, m'est il devenu mortel ?. Nullement.
Mais le péché afin qu'il parût péché,
m'a causé la mort par le bien; afin que le péché
fût rendu par le commandement excessivement péchant.
Car nous savons que la loi est spirituelle; mais je suis charnel,
vendu au péché" Rom 7: 7-14
La foi de Jésus doit signifier les préceptes
et les doctrines de notre Seigneur, tels que nous les trouvons
dans le Nouveau Testament. Ainsi, la foi de l'Evangile (Phil
1: 27) doit signifier les préceptes et les doctrines
de l'Evangile. "La foi " à laquelle un grand
nombre de sacrificateur obéissent (Actes 6: 7), à
laquelle résista Elymas, l'enchanteur ( Actes 13: 8),
qui fut confiée aux apôtres afin qu'elle fut
pratiquée par toutes les nations. (Rom 1: 5), laquelle
Paul a gardée (2 Thim 4: 7), pour laquelle il faut
combattre sachant qu'elle a été une fois donnée
aux saints (Jude 3); cette foi se rapporte aux préceptes
et aux doctrines de l'Evangile éternel. Personne ne
niera que la foi de Jésus est prise dans la même
acception dans Apoc 2: 13: " Tu n'as point renoncé
ma foi ", etc. Cette expression a la même signification
dans Apoc 14: 12, où le Saint Esprit constate que la
foi de Jésus est gardée (ou pratiquée)
aussi bien que les commandements de Dieu.
Enfin,
nous voyons que les esprits immondes se préparent pour
le grand combat. Nous voyons qu'en Amérique on fait
des préparations pour créer une loi universelle
enjoignant l'observation du Sunday, ou jour du soleil. Nous
voyons la bête papale se réveiller, se déclarer
infaillible, et réclamer le droit de dominer sur les
royaumes de la terre. Nous entendons la voix d'alarme du troisième
ange, et nous voyons plusieurs milliers de personnes qui gardent
les commandements de Dieu. Ces choses sont des signes frappants
auxquels il est prudent de faire attention. Nous occupons
la période la plus solennelle et la plus intéressante
dans l'histoire de l'Eglise. La fin de toutes choses est proche.
Dieu nous donne un avertissement concernant les choses qui
doivent venir sur la terre. Le conflit avec la bête
et son image approche. Dans ce conflit le peuple de Dieu sera
éprouvé, comme le furent les trois Hébreux
à qui Nébuchadnétsar commanda d'adorer
l'image d'or. Lisez soigneusement Dan 3 Dieu les sauva par
une intervention directe; mais il ne les sauva que lorsqu'ils
furent arrivés à une terrible extrémité.
Il a promis d'intervenir pour son peuple; mais ce ne sera
pas avant que le temps de détresse tel qu'il n'y en
a point eu depuis qu'il y a eut des nations, arrive sur le
monde.
Le conflit avec la bête et son image est inévitable;
mais l'issue de ce conflit est une matière concernant
laquelle nul doute ne peut exister. Dieu ne délivrera
son peuple dans son extrémité qu'après
qu'il aura crié à lui jour et nuit. Luc 18:
7, 8.
" Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée
de feu; et ceux qui avaient obtenu la victoire sur la bête,
sur son image, sur sa marque, et sur le nombre de son nom,
sur la mer qui était comme de verre, et ayant les harpes
de Dieu, qui chantaient le cantique de Moise, serviteur de
Dieu, et le cantique de l'Agneau, en disant: Que tes œuvres
sont grandes et merveilleuses, ô Seigneur Dieu tout
puissant ! tes voies sont justes et véritables, ô
roi des saints ! Apoc 15: 2, 3
Dieu
donne ce message par miséricorde.
Cher
lecteur, que Dieu vous aide à recevoir cet avertissement
solennel.